L'Hermione (2)

« Et si l'on reconstruisait  " l'Hermione " à l'identique ? »

Ce projet un peu fou a néanmoins germé dans l'esprit de certains passionnés et c'est ainsi, qu'après différents travaux de préparation, le chantier a débuté dans une forme de radoub à l'Arsenal de Rochefort. On est alors en mai 1997.

Voici, en résumé, quelques photos des avancées de la construction :

 

 

 

 

 

 

Michel me fait découvrir ce chantier en juillet 2003. A l'époque je n'avais pas encore d'appareil numérique, les photos ne rendent pas très bien.

 

 

 

 

 

Lors de cette visite en 2003, la mise à l'eau de l'Hermione était envisagée pour 2007. Hélas, on en est encore bien loin ! On parle maintenant de 2011. Cela vous laisse donc le temps d'aller voir ce prestigieux chantier...

Où en est la construction aujourd'hui ?

A suivre ...

L'Hermione (1)

Bon, il serait peut-être temps que je vous parle de ma journée à Rochefort, et en particulier de la visite du chantier de l'Hermione.

Auparavant, un petit résumé historique ne fera de mal à personne, je pense, histoire de raviver les vieux souvenirs de notre histoire de France !

Tout débute  en décembre 1778  dans l'Arsenal de Rochefort. On met en chantier la construction d'une frégate, " l'Hermione", longue de 44,20m et large de 11,55m. Elle est munie de 26 canons en batterie.

La frégate est mise à l'eau le 28 avril 1779 et le 20 mars 1780 elle quitte Rochefort pour la Campagne d'Amérique.

Le commandant de bord est le comte Louis-René Levassor de Latouche-Tréville ( né à Rochefort le 3 juin 1745 et mort à Toulon le 19 août 1804).

A bord de la frégate se trouve également le marquis de La Fayette, missionné par Louis XVI pour soutenir le général Washington contre la domination anglaise.

Le retour de l'Hermione aura lieu en mars 1782 en rade d'Aix.

A partir de 1783 la frégate sert d'escorteur aux navires marchands. Elle fera naufrage en 1793 au large du Croisic.

L'histoire pourrait s'arrêter là.

Seulement voilà...

A suivre

Les revoilà !

Rappelez-vous, c'était le 17 juillet dernier.

Mais tout a une fin et aujourd'hui, je vous annonce leur retour, sains et saufs, la tête pleine de souvenirs. Je vois Juju mardi, elle va pouvoir me raconter les péripéties du voyage !

Tout est un éternel recommencement

Rappelez-vous, je vous parlais il y a peu d'une étrange coutume finlandaise.

En fait, cette coutume sévissait déjà à Tours au XVe siècle :

« Le premier mai, on voyait, dès l'aurore, une foule de jeunes gens pénétrer de vive force dans les maisons et porter en triomphe toutes les personnés surprises au lit, dans l'état où ils les avaient trouvées. Après une promenade à travers la ville, on allait les déposer, quelles qu'elles fussent, moines ou ribauds, jeunes filles ou vieillards, sur l'autel de la cathédrale, et là on les aspergeait largement d'eau bénite.»

Ah, il n'y a pas à dire, mais on s'amusait quand même bien au Moyen Age ! Cet usage fut néanmoins aboli à Nantes en 1431, lors du Concile provincial présidé par Philippe de Coëtquis, archevêque de Tours.

La tentation est trop forte

Cette après midi, alors que je recherchais - en vain d'ailleurs - des renseignements sur l'origine de la foire à l'ail qui a lieu à Tours chaque 26 juillet, le jour de la Sainte Anne, je suis tombée par hasard sur plusieurs passages d'un livre où l'on qualifie les Tourangeaux de qualités vraiment ... EXCEPTIONNELLES.

Duvergé ( docteur ) dans " Mémoire topographique sur la ville de Tours :

« Les mœurs des habitants sont douces, ils ne trouvent de bonheur que dans la tranquillité de la vie privée... En général les Tourangeaux sont assez petits, le sexe y est grand à proportion, bien fait, aimable et mérite sa réputation. »

Les Normands et les Orléanais n'ont qu'à bien se tenir !