mardi, 17 mars 2009
88. Têtes de cire (2)
Cet homme s'appelle Paul Gorguloff, un émigré russe vivant à Paris.
Le 6 mai 1932 il tira cinq coups de revolver sur le président Paul Doumer. Il reprochait au gouvernement français de ne pas soutenir la Russie contre les Bolchéviks.
Son procès s'ouvrit aux Assises de Paris le 25 juillet 1932. Ses avocats plaidèrent la démence mais les jurés le condamnèrent à mort et il fut guillotiné le 14 septembre 1932.
Il est l'auteur d'un livre, Russie Nationale paysanne (1931).
04:54 Publié dans Les insolites | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : condamnés, assassins, gorguloff
lundi, 16 mars 2009
87. Têtes de cire (1)
Cet après-midi je suis allée pour la ...énième fois au musée Dufresne. En fait je n'y étais pas retournée depuis que j'ai un réflex. Aussi je voulais tester l'appareil. Pas déçue !
Dans le coup, je vous propose une série de têtes qui sont exposées en vitrine. Ces têtes ont été réalisées en 1924 par un maître cirier et représentent des condamnés, certains très célèbres, d'autres un peu moins.
Il y a quelques reflets dûs à la vitre, mais dans l'ensemble ça rend plutôt bien.
Honneur aux femmes : je vous présente Marie Capelle, épouse Lafarge. Née en 1816, elle fut tout d'abord condamnée à deux ans de prison pour vol. Ensuite, elle fut accusée d'avoir empoisonné à l'arsenic son mari, Charles Lafarge, maître de forges, décédé au Glandier près de Brives (Corrèze) le 14 janvier 1840 après l'ingestion d'un gâteau confectionné par sa charmante épouse.
Le 19 septembre 1840 à Tulle (Corrèze), elle fut condamnée aux travaux forcés à perpétuité. Graciée en 1851, elle mourut le 6 septembre 1852.
Marie Capelle écrivit un livre, "Heures de prison", paru en 1854, Librairie Nouvelle. J'aimerais bien le lire.
18:06 Publié dans Les insolites | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tête, cire, condamnés, marie capelle
dimanche, 15 mars 2009
86. Connaissez-vous Madeleine Peyroux ?
Comme son nom ne l’indique pas, Madeleine Peyroux est américaine, d’un père Acadien (ah, on comprend mieux !).
Elle est connue pour ses frasques – oui, à ce qu’il parait- mais surtout pour ses talents de chanteuse. C’est une artiste que j'apprécie et j’aimerais vous la faire découvrir si vous ne la connaissez pas encore.
Elle vient de sortir un nouveau CD dont vous pouvez écouter des extraits sur le lien qui suit, ICI.
Enfin, une petite vidéo sympa pour la voir vraiment.
Elle sera à l’Olympia à Paris le 4 et 5 mai prochain, qu’on se le dise.
Et si vous avez cliqué sur le podcast au début de la note, c'est elle que vous entendez chanter !
12:32 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : musique, jazz, chanteuse, madeleine peyroux
samedi, 14 mars 2009
85. Vous avez dit excommunication ?
Vous n’allez peut-être pas me croire, mais pourtant c’est vrai. Il y a des mots qui pour moi sont vides de sens.
Ainsi le mot « excommunication ».
La première fois que j’ai entendu parler de ce mot c’est quand je me suis mariée. Mon futur mari m’a annoncé qu’il était excommunié :
Ah bon, et alors ça pose un problème ?
Non aucun, sauf que nous ne pouvons pas nous marier à l’église !
Ah, tu m’as fait peur !»
Et les choses en sont restées là. De toute façon, je ne pouvais pas non plus me marier à l’église étant donné que je n’étais pas baptisée. On s’est donc marié civilement.
Depuis quelques temps, on parle donc beaucoup d’excommunication. Cela a commencé par la levée de l’excommunication d’un prêtre qui a provoqué bien des tollés. Je n’ai pas prêté plus d’attention à la chose.
Maintenant, c’est une femme qui vient d’être « excommuniée » par l’église brésilienne pour avoir fait avorter sa fille, une pauvre petite gamine de neuf ans violée par son beau-père.
Ce matin j’ai donc ouvert mon dictionnaire pour savoir exactement ce que signifie une excommunication :
« Sanction par laquelle l’autorité ecclésiastique sépare un chrétien de la communauté des fidèles. Par extension, exclusion d’une société, d’un groupe.»
Petite question : est-ce que cela ferme pour autant les portes d’entrée du paradis ?
Quelle faute grave a donc commis cette femme pour être ainsi exclue de la communauté des fidèles ? A-t-elle zigouillé le bonhomme (ce que j’aurais fait si j’avais été à sa place) ? Et si ça avait été le cas, aurait-elle été excommuniée ? Les assassins sont-ils excommuniés ?
N’y a-t-il pas une phrase qui dit : « il faut leur pardonner car ils ne savent ce qu’ils font » ?
A qui s’applique cette phrase ? Aux assassins ? Apportez-moi vos lumières à toutes ces questions.
Et l’Église s’étonne ensuite de perdre chaque année de plus en plus de fidèles. Avec de tels comportements, rien de surprenant !
Allez, l’excommuniée que je suis moi aussi vous salue bien !
07:07 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 13 mars 2009
84. La petite sirène et le chat Léon
Il était une fois une petite sirène qui s’ennuyait sur son rocher. Elle décida un beau jour de partir à la découverte du monde. Elle plongea donc dans l’eau froide de la Baltique et entreprit un long, très long périple qui l’amena jusque dans les eaux beaucoup plus chaudes de la mer de Chine. Elle décida alors de séjourner quelque temps dans cet endroit. La ville s’appelait Shanghai. Comme les Chinois avaient peur qu’elle ne puisse s’accoutumer, ils firent venir de l’eau de son pays d’origine.
Lors de ses pérégrinations dans la ville, la petite sirène fit la connaissance de Léon, un jeune chaton de sept ans, très joyeux et impulsif, une espèce d’hyper-actif et gueulard de surcroît , bref un Français. Léon habitait une étrange demeure qui ressemblait à un blockhaus qui aurait été envahi par le lierre.
Cette histoire se finira forcément par un mariage, même si le chat est un peu jeune… Ils eurent beaucoup de petits sirètons et de petites charènes (à votre guise), à moins que le chat ne mangeât la sirène. Allez donc savoir ce que l’avenir nous réserve !
Tout ça pour vous parler de la prochaine exposition universelle qui se tiendra à Shanghai de mai à novembre 2010
Les Danois ont décidé d’envoyer là-bas leur Petite Sirène, l’emblème de Copenhague. Elle sera exposée au milieu d’un bassin rempli avec de l’eau provenant de la Baltique !
Quant à Léon, il représente la France à cette exposition. Il ne lui manque que la baguette et le litron… Il animera le pavillon France, dont vous pouvez voir ICI une reconstitution animée.Ça s'appelle la "Viste virtuelle". Je suppose que c'est l'abrégé de visite... !
Etrange bâtiment, sorte de blockhaus entouré de croisillons qui font penser à un grillage et qui, avec la pollution sévissant dans cette ville, ne gardera pas bien longtemps sa blancheur immaculée !
S’il ne tenait qu’à moi, on aurait fait des économies en transportant simplement cette demeure aperçue en plein Paris l’été dernier et située sur les bords de la Seine. Ah oui, j’oubliais de vous dire ! Le thème de l’exposition 2010 est :
Meilleure ville, meilleure vie.
07:19 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : exposition universelle, shanghai