73. Retour à Marrakech

 

 

 

Cinq années se sont déjà écoulées depuis mon départ de Marrakech. A l’époque j’étais vendeuse de pâtisserie dans la médina. Il n’y a pas de sots métiers, il n’y a que des gens sots. Les affaires marchaient bien, mais le patron que vous voyez sur la photo avait les mains un peu trop baladeuses. J’ai donc abandonné ce travail, d’autant plus que, de nature gourmande, j’avais tendance à prendre de l’embonpoint avec tous ces gâteaux à portée de bouche. Donc, un jour d’avril 2004, sur le coup des deux heures du matin,  j’ai débarqué à l’aéroport de Nantes avec ma petite valise. J’ai récupéré ma voiture sur le parking et j’ai pris la direction de Tours. Retour impressionnant sur une autoroute quasi vide de véhicules ! On aurait pu croire que toute vie avait disparu de cette terre et un étrange sentiment de crainte m’avait alors saisie au fur et à mesure que les kilomètres défilaient. C’est donc avec un certain soulagement que j’avais retrouvé ma maison sur le coup des quatre heures trente du matin. Dans les phares de la voiture, j’aperçus briller  alors les yeux de Popy qui montait la garde à la fenêtre de la cuisine.

 

Aujourd’hui l’envie m’a soudain prise de retourner voir  comment Marrakech a évolué depuis cinq ans. J’ai le billet d’avion en poche, il ne reste qu’à confirmer l’hôtel.

Près de la place Jemaa-el-Fna, il y avait à l’époque un écrivain public. Il reproduisait les prénoms en calligraphie arabe.

 

Ah, boire un thé à la menthe sur les terrasses de l’Alhambra tout en regardant la place se remplir peu à peu de monde à la tombée du jour ! Peut-être même vais-je y rencontrer mon double, la petite Célestine Chardon, qui à l’époque avait fait la connaissance d’un peintre, Ivan Sergueï Souborowski, pure invention de mon imagination. Enfin, pas tout à fait, le personnage existe réellement, mais il n’est pas peintre, il n’habite pas Marrakech et Célestine ne le fréquente plus depuis plusieurs années.

 

A l’époque, c’était la grande passion, et elle lui avait rapporté de son voyage des babouches et une djellaba. L’homme est parti, laissant en souvenir les vêtements dans la penderie. Maigre consolation tout de même.

 

Quand j’étais allée à Marrakech, je n’avais pas encore d’appareil numérique. Je me réjouis donc à l’avance des photos que je vais pouvoir faire dans le jardin Majorelle. Un petit aperçu historique ICI.

Je ne pars pas seule, mais avec Juju et Olivier. Nous avons prévu de faire trois excursions depuis Marrakech : une journée à Essaouira, une autre à Ouarzazate, et une visite de la mosquée de Tin-Mal en empruntant la route du Tizi N’Test ,culminant à 2100m.

Tiens, à ce propos, pense à emporter une petite laine Juju !

Et c’est prévu quand, cette petite virée ?

À la mi-mai ! Ne dit-on pas : « en mai, fais ce qu’il te plait» ?

72. Rendez-vous l'année prochaine

pour un nouveau Carnaval tout en couleur ! Voici la deuxième partie du Carnaval.

Pour l'heure j'ai d'autres projets en tête, à plus ou moins long terme : redécouvrir le bleu Majorelle dans le magnifique jardin qui porte le même nom-celui du peintre qui a créé cette nuance de bleu- , me lancer dans un élevage de pintades dans la région de l'Atakora ( au nord du Bénin). Mais chaque chose en son temps.

Pour l'instant, je viens de commander une nouvelle paire de lunettes de vue. C'est fou ce que je peux être radine pour certaines choses. Là, je ne voulais pas mettre cher dans la monture, ce sont des lunettes qui me servent uniquement à voir de près, donc je dis à l'opticien : montrez- moi le bas de gamme. Oui mais problème, je voulais des montures rondes et il n'y en avait pas dans les premiers prix. Pourtant, elles sont vraiment très basiques !... M'enfin, je me suis quand même décidée à mettre un peu plus que prévu au départ. Je vais les avoir la semaine prochaine.

Vendredi et samedi prochain, je suis réquisitionnée pour la collecte des restos du cœur. Mais je vous en reparlerai en temps voulu.

La semaine prochaine, je ne fête pas mes quarante-vingt ans. Pas la peine de retourner le couteau dans la plaie... A partir d'un certain âge ( ou d'un âge certain comme vous préférez), il n'est plus besoin de regarder le compteur de vol. On sait bien que -comme pour les voitures- les réparations deviennent de plus en plus fréquentes en attendant de finir à la casse. Alors il faut être lucide et profiter de la moindre occasion de plaisir quand elle se présente !

 

71. Je vous invite au Carnaval

Allez suivez-moi, nous allons de ce pas assister au carnaval de Manthelan ! C'est comme vous y étiez ! Il ne manque que les confettis, les odeurs de frites, la foule compacte et brutale qui vous oblige parfois à des acrobaties pour ne pas tomber.

Messieurs, j'ai pensé à vous, je vous ai préparé une photo des Brésiliennes. Pour voir les belles, il vous suffit de cliquer ICI. Comme ça, le compteur de mon blog va enfin exploser... Mais si, mais si, je sais bien que vous n'allez pas résister à la tentation, pendant que madame prépare le dîner, c'est le moment !

Bon, restons quand même sérieuse : voilà la première partie du Carnaval.

A demain, moi je vais me coucher...

70. Une perle dans un écrin de verdure

C’est ainsi que l’on pourrait qualifier le château d’Azay-le-Rideau  construit sur les bords de l’Indre. Une véritable petite perle qui dévoile sa beauté au coucher du soleil quand les rayons viennent se refléter dans les vitres.

Hélas, j’avais un peu trop d’avance samedi après-midi lorsque je suis allée le visiter. Mais les photos sont quand même assez réussies.

Je ne me suis pas éternisée à l’intérieur car il y avait beaucoup de groupes qui visitaient.

Des travaux d’élagage sur les arbres permettent maintenant de mieux voir la façade située au nord-ouest.

C’est après que je suis allée voir l’église de Notre Dame de Rigny…

 

Pour Azay-le-Rideau , cliquez ICI.

69. Notre Dame de Rigny

Comme vous aviez sans doute remarqué, cette église se situe dans une clairière. Or, qui dit clairière dit forêt. D’autre part, si on veut bien y prendre garde, les arbres donnent l’impression d’être surélevés. Nous serions donc sur un terrain boisé et pentu… Allez, cherchons bien, où trouve-t-on une forêt pentue ? OUI BRAVO… La forêt de Chinon , pentue à souhait (j’en sais quelque chose, je m’y suis baladée en vélo avec Mimi !).

 

Voici donc la belle église de Notre Dame de Rigny, abandonnée depuis le XIXe siècle et supplantée par l’église d’Ussé.

Si vous souhaitez en savoir plus, je vous conseille le site suivant :

 

Église de Notre Dame de Rigny