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jeudi, 09 avril 2009

117. Le timbre d'avril

avril2.jpgOn pourrait l'intituler Zoom, ou Noir et blanc ou encore Le photographe. Pour le  mois de mai, je connais déjà le sujet, mais chut...

18:27 Publié dans Thierry | Lien permanent | Commentaires (0)

116. La pédagogie Steiner Waldorf

Thierry est venu ce matin à la maison pour tailler la haie. C'est maintenant tout propre. Un grand merci à lui car ce n'est pas avec mes petits bras sans muscles que j'aurais eu la force nécessaire pour couper les branches devenues beaucoup trop grosses.

Ne cherche pas ton casque, tu l'as oublié à la maison !

 

thierry.jpg

Puis en début d'après-midi je suis allée chercher le panier bio. Le dépôt est situé au lieu-dit "Le petit Porteau". J'ai eu un peu de mal à trouver car c'est indiqué à l'envers. Et là, surprise ! Je pénètre dans un petit bois qui conduit à une école dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'a aujourd'hui : l'école Primavera.Le portail est ouvert, je me gare dans la cour où se trouve déjà une autre voiture. Le calme est total. Je m'approche de la maison.

Au départ j'ai cru que le lieu était abandonné. Mais non ! En pénétrant par la porte ouverte, je découvre tout d'abord les sacs de légumes alignés au sol, chacun portant le nom du commanditaire. Sur la droite, une autre porte, grande ouverte également. Curieuse, je jette un œil et quelle n'est pas ma suprise d'y découvrir des gamins sagement assis et occupés à divers travaux tandis que sur le côté un autre gamin était en train de réciter une poésie (je suppose) au bureau du maître. J'étais bien dans une école, et une école qui fonctionnait.steiner.gif

Je suis restée là, bouche bée, complètement envoutée par l'ambiance très particulière qui régnait dans ce lieu. J'avais l'impression de retrouver MA classe, même vétusté des locaux, mais ce côté intime et chaleureux qu'il est si rare de trouver dans les écoles.

Les gamins semblaient très à l'aise, chacun vaquant à ses occupations. Ils n'étaient pas nombreux et il n'y avait aucun chahut. En ressortant j'ai pris soin de noter le nom de la pédagogie qui a cours en ce lieu : Steiner Waldorf. Ce n'est pas nouveau, mais ce n'est pas non plus très répandu dans la région. Il semblerait que ce soit  la seule école du département.

Sur internet, les avis sur cette pédagogie sont très variés. Certains vont même jusqu'à  parler de secte. Je ne sais pas quoi en penser.

En tous les cas, j'ai vu des enfants heureux, calmes. Je tâcherai d'en savoir un peu plus la prochaine fois en bavardant avec l'enseignant.

D'autre part, l'école organise une fête le mardi 14 avril. J'irai probablement y faire un tour. J'aimerais bien savoir d'où viennent ces enfants et quelle est la motivation des parents pour choisir cet établissement plutôt que l'école publique d'à côté.

 

mercredi, 08 avril 2009

115. Didon dîna, dit-on...

du dos d’un dodu dindon.

Ah les belles volailles du père Grassouillet !

Avez-vous regardé l’émission sur la malbouffe hier soir ? Moi oui, et ce fut un vrai cauchemar ! Ces images de poussins malmenés sur des tapis roulants, ces jeunes poulets agglutinés dans de vastes hangars et qui boivent à des robinets placés au-dessus de leur tête, et pour terminer l’abattage  à la chaîne, non, vraiment, c’est trop pour moi !

Et le conditionnement de la viande ? Dans les barquettes, vous trouvez des abats qui ne sont même pas ceux du poulet…

Je n’ose imaginer ce que cela doit être dans les élevages de porcs. Pauvres bêtes !

Comment peut-on en être arrivé à ce point dans l’horreur ? Et comment des gens peuvent accepter de pratiquer de telles horreurs ? Pour le profit naturellement. Et puis vient l’engrenage : produire toujours plus, se moderniser donc s’endetter…

Si les consommateurs réagissaient un peu et refusaient de cautionner de tels élevages, les élevages intensifs feraient faillite… Mais, malheureusement ce n’est pas pour demain. Les poulets de batterie ont –hélas- encore de tristes jours à vivre ! Les gens dépensent de moins en moins d’argent pour la bouffe. Donc il faut produire de moins en moins cher. Il ne faut donc pas s’attendre à manger autre chose que de la m…

La qualité a un coût. Après c’est un choix de vie. Quand j’étais petite, le poulet était considéré comme un mets de choix, réservé bien souvent pour le dimanche. Ça coûtait cher mais on en trouvait partout. La différence aujourd’hui, c’est qu’il est très difficile de trouver un « vrai » poulet, j’entends par « vrai » un poulet qui a mené sa petite vie tranquille à picorer dans les champs et à bouffer autre chose que des farines de soja provenant du Brésil.

J’ai regardé l’émission suivante consacrée à l’exportation des poulets en Afrique. Là, on est dans l’horreur complète ! Il faut tirer un profit maximum. Donc, tous les restes de poulets qui ne sont pas mis en vente sur le marché européen partent congelés en Afrique. Philanthropes les producteurs ? Mon œil !

Tout d’abord ils s’approprient le marché avec des prix défiant toute concurrence : le kilo de poulet à 1 euro. Une concurrence déloyale face aux producteurs africains qui tombent en faillite les uns après les autres. Une véritable catastrophe pour le monde paysan qui n’a plus aucune ressource.

Une fois que les gens ont pris l’habitude d’acheter ce genre de nourriture, il suffit alors d’augmenter les prix.  Conclusion : plus personne ne peut acheter. Les gouvernements africains ne cautionnent pas obligatoirement ce genre de trafic, mais ils ont des pressions du FMI qui menacent de ne pas effacer leur dette s’ils refusent. Alors ils laissent faire…

Conclusion : sous des apparences  philanthropiques, l’Europe est en train d’affamer l’Afrique.

Mais revenons à nos morceaux de poulets congelés, étalés en plein soleil sur le marché de Lomé, au Togo (c’est un exemple). Comme les Africains en achètent moins depuis la hausse des prix, les morceaux non vendus sont recongelés pour être de nouveau exhibés sur les étals le jour suivant. D’où un accroissement des intoxications alimentaires. C’est un vrai scandale ! Et ce n’est pas près de se terminer. On trouve maintenant des pieds de porcs ! Remarquez, cela va sûrement moins bien marcher que le poulet car l’Afrique est de plus en plus musulmane.

Durant mon voyage au Bénin, j’ai fait la connaissance d’un petit jeune bien sympathique. Il est actuellement en terminale et veut arrêter ses études pour se lancer dans l’élevage des pintades. Il habite près de la frontière togolaise. Pour se lancer, il a besoin d’une aide financière, mais le gouvernement ne fait rien pour favoriser les entreprises personnelles. Je lui ai conseillé de se renseigner pour l’obtention d’un micro-crédit.

J’en reviens au film « we feed the world ». En conclusion, nous avons eu droit au discours du directeur de la firme Nestlé qui a déclaré  que jamais les gens n’avaient été aussi heureux, jamais la vie n’avait été aussi belle qu’aujourd’hui ! Mais sur quelle planète vit-il cet homme-là ?

Par moment je me dis que si j’avais 20 ans aujourd’hui, je serais probablement anarchiste !

pouletcycliste.jpg

Pour terminer, une photo que l’on pourrait intituler :

J’ai même rencontré des poulets heureux ;  c’est un poulet-cycliste (comme les Africains les surnomment), ces poulets que les paysans possèdent et qui s’élèvent tout seuls. Pour en avoir mangé, je peux vous garantir que c’est du vrai de vrai, du musclé, tels que je les aime !

mardi, 07 avril 2009

114. Au lendemain de la fête

Voici quelques photos prises à Strasbourg par mon amie Vera et qui montrent les dégâts survenus dans le quartier du pont de l'Europe. Cela se passe de commentaires ...

Strasbourg_001a.jpg
Strasbourg_002a.jpg
Strasbourg_003a.jpg

113. On en mangerait !

barbeapapa.jpgAppétissante cette barbe à papa, ça donne envie d'y coller les doigts. C'est une photo que j'avais faite lors d'une exposition qui se tenait dans le parc de la Perraudière, à St-Cyr, il y a environ deux ans.

Ce matin je reçois un mail d'une agence de communication qui me demande s'il est possible d'utiliser ma photo pour un article à paraître dans leur journal. Pas de problème.

Des nouvelles d'Olivier : l'IRM a démontré que , malgré l'opération,  il restait encore un léger suintement qui provoquait des accès convulsifs. Donc un traitement médicamenteux est en cours depuis lundi pour résorber tout ça. Le traitement est complété par un léger apport en cortisone afin de réduire l'œdème. Olivier doit donc prendre, pour l'instant, son mal en patience ! Mais il a le moral, c'est important.

De mon côté, je m'occupe de l'annulation de leur voyage au Maroc, Julie ayant peu de temps pour s'en charger. J'irai donc seule à Marrakech, regrettant bien sûr leur absence, mais comme je n'avais pas pris l'annulation voyage, ça me fait mal au cœur de perdre la somme versée. Je logerai à l'hôtel Le Caspien, près du jardin Majorelle.

Ce matin, je suis allée à la découverte du magasin BIOLINET, qui est situé dans le parc d'activité de Conneuil, à Montlouis-sur-Loire. J'en ai profité pour passer commande de 4 petits paniers à récupérer une fois par semaine.

Dans le prochain panier j'aurai donc :

Des carotte, des pommes de terre, des oignons rosés, un chou-fleur, des radis, des pommes et des jeunes pousses d'épinards et de bettes.

Comme j'étais sur place, j'ai acheté une belle salade et des yaourts au lait entier. Tout en tapant sur mon clavier, je me dis que vous devez vous en foutre complètement -ce qui est bien légitime-. Que voulez-vous, je n'ai aucune inspiration en ce moment ! Moins je sors et moins j'ai envie de sortir. Le manque de contact ne me gêne pas, j'ai toujours eu un tempérament solitaire, mais je me rends compte que je m'isole de plus en plus. Il m'arrive d'être plusieurs jours sans sortir de chez moi, et même si je n'ai plus rien dans le réfrigérateur, je me débrouille toujours pour faire avec les découvertes du buffet ( pâtes, riz).

Enfin, laissons là les états d'âme... N'oubliez pas, ce soir sur Arte, à 20h45 : we feed the World