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samedi, 21 août 2010

332. Solution de l'énigme

Inutile de vous faire attendre jusqu'à ce soir car la réponse a été partiellement trouvée. Le point commun était ***

 

06:39 Publié dans Enigmes | Lien permanent | Commentaires (1)

vendredi, 20 août 2010

331. Nouvelle énigme

enigme.jpg

Voici trois photos très différentes prises dans trois quartiers différents de Tours. Et pourtant ces photos ont un lien qui les unit. Savez-vous lequel ?

Je vous laisse réfléchir...

Réponse demain soir !

16:59 Publié dans Enigmes | Lien permanent | Commentaires (4)

330. Merci Jean Anthyme Margueron !

dec07 088.jpg

La ville de Tours doit beaucoup à ce pharmacien, né en 1771 et décédé en 1848. Mais peut-être ne connaissez-vous pas la raison. Allez voir ICI.

jeudi, 19 août 2010

329. Profonde lassitude

Une profonde lassitude m'envahit lorsque je découvre -comme c'est le cas ce soir - un commentaire aussi débile sur une note pourtant intéressante :

" c'est nule il n'y a pas de resto

Ecrit par : fkaz"nhpbh | jeudi, 19 août 2010 "

Alors, vais-je fermer les commentaires pour éviter d'avoir à lire de telles absurdités ou dois-je faire comme si je n'avais rien lu ?

Je préfère aller me coucher.

mercredi, 18 août 2010

328. La famille DERGOUGE

L’orthographe de ce nom varie au cours des siècles et suivant l’humeur et le bon vouloir et pouvoir des curés quand ils enregistraient les actes dans les registres. Ainsi, on peut trouver :

D’ARGOUGES, DARGOUGES, D’ARGOUGE, DARGOUGE, D’ERGOUGES, DERGOUGE.

Pour faire plus simple, je choisis la dernière orthographe, celle qui est la plus présente dans les registres, à savoir DERGOUGE.

Cependant, il est bon de noter que les deux premiers ancêtres trouvés signaient DARGOUGE.

Il semblerait que cette famille soit une branche éloignée, la branche dite "cadette" de la Maison D’ARGOUGES originaire de Normandie.

Dès 1310 on retrouve en effet un Pierre D’ARGOUGES à Tours, puis un Jamet D’ARGOUGES en 1405, un Martin D’ARGOUGES, bourgeois de Tours qui reçut chez lui le roi Charles VII (le 2 juillet 1444) etc.

Mais là n’est pas le propos. En l’occurrence je m’intéresse surtout à une famille DERGOUGE installée à Chinon, Indre et Loire.

 

chinon.jpg

Plantons le décor : nous sommes en 1615 dans le faubourg Saint-Jacques de Chinon. Ce faubourg, situé sur la rive gauche de la Vienne, fait face à la forteresse royale. Son essor est dû à la construction d’un pont en pierre construit sous Henri II Plantagenêt au XIIème siècle.

Rivau 003a.jpg

L’église Saint-Jacques qui fut construite au XVème siècle sur l’emplacement d’une ancienne chapelle a malheureusement été détruite en 1934.

Nous sommes en 1615 … Il est bon de faire un petit rappel historique :

annee1615.jpg

27 janvier : naissance de Nicolas Fouquet.

23 février : c’est la fermeture desÉtats Généraux, les derniers avant 1789. Le pouvoir de Marie de Médicis est renforcé.

27 mars : décès de Marguerite de Valois (la reine Margot).

L’édit d’expulsion des Juifs du 17 septembre 1394 est renouvelé (sauf en Guyenne et à Metz). De nos jours, on fait la chasse aux Roms …. L’histoire n’est qu’un éternel recommencement.

21 novembre : mariage de Louis XIII avec Anne d’Autriche à Bordeaux.

Et puis débute la construction du palais du Luxembourg à Paris par Salomon de Brosse (terminé en 1630).

 

luxembourg17eme[1].jpg

Mais revenons à Chinon :

Avant toute chose, et si vous trouvez le courage de lire ce qui suit, je vous donne l’explication de certaines abréviations :

° signifie : né(e) le …/ x signifie : marié( e) le … / + signifie : décédé(e) le

Cette année 1615 voit la naissance d’Urbain DERGOUGE. Il va exercer la profession de maître salpêtrier. Sous l’ancien régime, la charge de salpêtrier permettait de vivre aisément, il était payé par la ferme générale des salpêtres. Le salpêtre (ou nitrate de potassium) était récupéré dans les maisons, sur les murs,  pour être ensuite transformé en poudre à canon.

Urbain décède paroisse Saint-Jacques le 3 avril 1695. Sont présents à son décès :

Pierre ARVERS, marchand, son gendre

Urbain DERGOUGE, maître salpêtrier, son fils.

De son mariage avec … (pas trouvé !), il aura au moins 4 enfants :

1. Jean, marchand en 1666.

jeandargouge1.jpg

x le 8.11.1666 avec Marie GILBERT. Le couple aura 2 enfants : Marie, née en 1667, et Jean, né en 1669.

2. Urbain qui suit en II

3. Marie Anne, ° 1658, + paroisse St Etienne 26.01.1732. Elle avait épousé René TURTEREAU.

4. Claude, ° 1663, + 8.03.1695. Mariée à Pierre ARVERS.

 

II. Urbain DERGOUGE, maître salpêtrier.

urbaindargouge1.jpg

° 1646, + 19.01.1712

Il se marie le 3.05.1671 avec Antoinette SENARD (° 1654, + 10.09.1693, fille de Pierre SENARD).

De cette union naissent 11 enfants. Beaucoup meurent en bas-âge. Restent :

1. Urbain, ° 1674, + 9.06.1694, marié avec Marie FRAPIN.

2. Charles qui suit en IIIA

3. Marie Antoinette, ° 5.08.1692, + paoisse St Etienne 8.10.1759. Elle avait épousé Louis PETITEAU.

 Urbain DERGOUGE se remarie paroisse Notre Dame de Parilly le 25.11.1693 (soit deux mois après le décès de sa première épouse) avec Mexmine AMEUILLE (+ 7.07.1714).

Il aura 15 enfants de ce deuxième lit ! Là encore les décès en bas-âge sont importants. Survivent :

4. Urbain qui suit en IIIB

5. Antoinette, ° 8.02.1699, + 29.01.1753. Le 20.06.1718, elle épouse Louis VALLEE, marchand tonnelier, fils de Jean VALLEE et de Louise GIRAUDEAU.

 IIIA. Charles DERGOUGE, maître tonnelier, fabricier de l’église Saint-Jacques de Chinon.

Le fabricier est la personne élue pour la charge de la gestion des messes des défunts et l’autorisation d’enterrement dans l’église. 

Il est né le 5.06.1691. Son parrain est François Charles DAGUINDEAU, procureur au Siège royal de Chinon.

Charles décède le 29.12.1746.

Il s‘était marié à l’Ile Bouchard, paroisse Saint-Maurice, le 25 mai 1714 avec Françoise BONNEAU, fille de Louis BONNEAU, tonnelier, et de Renée ALLAIN.

Le couple aura au moins huit enfants, parmi lesquels :

1. Françoise, ° 11.10.1715, + 8.09.1739, mariée avec François MICHAU.

2. Renée Marthe, ° 29.07.1725, + 18.04.1760 paroisse St Etienne. Elle avait épousé Jean DESMÉ, marchand boulanger,  en juillet 1752.

3. Urbain qui suit en IV

4. Jean Lazare, ° 1.09.1730, + 4.09.1803. Il fut prêtre curé à Cravant-les-Côteaux. En 1798, le 14 janvier, il fut pris et emmené par les gendarmes. 

 IIIB. Urbain DERGOUGE, marchand.

Né le 22.11.1694

Il se marie à Saumur, paroisse St Pierre, le 14.09.1715 avec Marthe PELOU, fille de René PELOU et de Michelle COUASSE.

Je ne sais pas s’il y eut une descendance.

 IV. Urbain DERGOUGE, maître tonnelier.

Né le 29.11.1727, décédé le 22.11.1780

Il se marie à Cravant-les-Côteaux le 15 mai 1752 avec Martine PRECIEUX, fille de Jean PRECIEUX et de Marie PERTHUIS.

Le couple aura au moins 10 enfants, parmi lesquels :

1. Louise, + 29.10.1850. Elle avait épousé Jean Urbain HOUDIA.

2. Martine, mariée à Pierre FOURNIER

3. Urbain qui suit en VA

4. Françoise, religieuse aux Ursulines. ° 1.04.1757 , + 18.02.1820

5. Jean qui suit en VB

 VA. Urbain DERGOUGE, tonnelier.

Né le 21.07.1753, + 30.04.1812

Il se marie le 11.05.1782 avec Anne Marie GALLET, fille de Michel GALLET, maître tonnelier, et de Marie LUCE. Le couple aura au moins huit enfants, parmi lesquels :

Urbain qui suit en VIA

Justin, étudiant en droit, ° 13.04.1789

Martine, ° 1793, + 30.03.1841. Elle avait épousé Joseph PETILLEAU

Charles qui suit en VIB

 VIA. Urbain DERGOUGE, tanneur

Né le 13.04.1783, décédé le 14.01.1820

Il se maria avec Louise GUYOT. Je n’ai malheureusement pas trouvé l’acte de mariage. Louise GUYOT est née le 28.08.1787, paroisse St Étienne, fille de Louis Sébastien GUYOT et de Marie Madeleine HERPAIN.

Elle se remarie le 26.02.1821 avec François Alexis BESNARD. Elle décède à Chinon le 28.04.1839.

Un enfant issu de ce mariage, Eugène qui suit en VIIA

 VIB. Charles DERGOUGE, boulanger

Né le 15.11.1795, décédé le 14.01.1869

Il se marie le 7.07.1820 avec Marie CASSEGRAIN, fille de Jean CASSEGRAIN et de Françoise SIGONNEAU.

D’où :

1. Marie Caroline, ° 9.06.1821. Elle se marie le 19.11.1838 avec René TISSARD, épicier originaire de Sainte-Maure.

2. Charles qui suit en VIIB

3. Françoise Clémentine, ° 5.12.1825. Le 16 janvier 1844 elle épouse Martin LEBLANC, mégissier originaire de Sainte-Maure.

4. Zoé, ° 22.05.1828. Elle épouse le 22 mai 1849 Léon LEBLANC, frère du précedent.

 VIIA. Eugène DERGOUGE.

Il est dit tanneur. Il nait le 19.05.1820, quatre mois après le décès de son père. Il décède le 14 octobre 1891 et est inhumé dans le cimetière de Ligré.

Le 14 octobre 1844 il avait épousé Eugénie MASSACRY, fille de Benjamin MASSACRY, sabotier, et d’Eugénie MAHIET. L’étude de la famille MASSACRY (alias MASSACRIER) nous conduit dans le département de la Loire, à Chalmazel.

De cette union naîtra :

Eugénie, ° 20.05.1845 , + Ligré 30.06.1898. Elle épousa à Chinon, le 5 septembre 1865 Léopold Théophile LEGER, fils de Théophile LEGER, employé des Contributions directes à Tours, et de Hortense PERKIN ( famille originaire de Lille).

Ce sont les ancêtres de ma fille.

Le couple eut plusieurs enfants parmi lesquels Gaston René qui devint propriétaire de la propriété viticole de la Noblaie, à Ligré. Après sa mort en 1945, la propriété fut revendue.

Lanoblaie.jpg

 Mais elle  existe toujours et demeure une bonne adresse pour acheter du vin de qualité. ICI

 VIIB. Charles DERGOUGE

Né le 8.11.1823

Il se marie le 4.02.1850 avec Fanie PETILLEAU, fille de Pierre PETILLEAU et de Jeanne Mathurine CHARPENTIER.

D’où :

Fanie, ° 20.06.1851. Mariée le 17.08.1874 avec Auguse LEBEAU (originaire de St Jouin de Marves dans les Deux-Sèvres).

 Ainsi s’éteint la branche DERGOUGE. On retrouve encore actuellement une famille DARGOUGE à Beaumont-en-Véron. J’ai étudié leur ascendance mais je n’ai pas trouvé de lien de parenté. Si elle existe, elle se situe avant 1615 !