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mardi, 17 août 2010

327. Le laborieux travail de Constant Motsch


podcast

Avant de lire cette note assez insolite, mettez la musique !

Constant Motsch était gardien de cimetière dans le village de Marville, situé dans le département de la Meuse. En 1890 il eut l'idée de conserver les ossements retirés des tombes qui n'avaient pas de concessions perpétuelles. Il faut dire que ce cimetière était bien rempli avec des tombes datant, pour les plus anciennes,  du XIe siècle.

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Peu à peu, il rangea précautionneusement tous ces ossements dans un appentis du cimetière, ce qui fit que, dans la région, on appela ce cimetière le cimetière des os rangés (et non des orangers !). 

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Aujourd'hui, cet ensemble forme un ossuaire très impressionnant. Jugez-en plutôt avec les photos prises par ma fille la semaine dernière !

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Ce gardien alla même jusqu'à faire une distinction sociale entre tous ces crânes. Ainsi les notables bénéficient d'une boîte sculptée dans laquelle on peu voir leur crâne. Quant aux autres, hein, on s'en fout un peu, ils sont trop nombreux !

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Ce qui est le plus extraordinaire, c'est quand même l'inscription. Cela nous ramène à notre juste valeur !

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lundi, 16 août 2010

326. Le sympetrum sanguineum

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Et toc ! un insecte de plus dans ma collection. J'ai trouvé ce beau spécimen de libellule samedi après-midi, en me baladant dans les allées de l'arboretum de la Martinière. Mais,malheureusement, je n'avais pas pris le bon objectif.

Je compte y retourner durant le mois d'octobre pour photographier les couleurs de l'automne. J'en profite pour vous donner les prochaines dates, si l'envie vous prend d'aller y faire un tour.

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Et puis, tenez, pendant qu'on y est, allons-y donc tout de suite :

dimanche, 15 août 2010

325. Et si nous allions manger chez Georges ?

Quand ma fille va rentrer de vacances -ce qui ne saurait tarder- je vais l'emmener déjeuner chez Georges. Enfin, quand je dis Georges, je devrais plutôt dire Jacquelain Pujole !

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Alors que je me baladais dans le quartier Courteline il y a quelque temps de ça, j'ai flashé sur cette vitrine rétro. Je n'avais pas remarqué qu'il s'agissait d'une épicerie restaurant. Renseignements pris, on peut en effet déjeuner ou dîner dans cet endroit assez insolite. Une grande table d'hôtes se dresse au milieu de la pièce, pouvant recevoir une douzaine de personnes.  Quelques tables sont installées tout autour. On déguste ce que le cuisinier a eu envie de préparer ce jour-là.

Pour en revenir à ma fille, je n'ai aucune nouvelle. Enfin si, j'ai reçu une carte postale. Je la croyais à Bruxelles et elle était à Sedan.

Affaire à suivre donc ...

— Tinou, tu as oublié de nous indiquer l'adresse !

— Ah oui, suis-je étourdie. C'est au numéro 20 de la rue Georges Courteline.

 

324. Foire aux melons et aux canards

pouzay.jpg.jpgParmi les idées de sortie du week-end, j’aurais pu également citer la foire aux melons et aux canards de Pouzay qui se déroule chaque année le jour du 15 août. Cela me rappelle un fort mauvais souvenir : 

C’était le dimanche 15 août 1999. Nous avions décidé d’aller déjeuner à Pouzay. Nous n’avions pas pensé que cela tombait le jour de la foire aux melons et aux canards. Nous avions réservé une table dans un des deux restaurants qui se font face, juste avant le pont, et qui proposent chacun des spécialités de fruits de mer.

L’entrée dans Pouzay était bloquée par des barrières, aussi nous fumes obligés de nous garer assez loin. Il était environ midi et nous nous rendîmes tranquillement à pieds jusqu’au restaurant. C’était une belle journée ensoleillée, la température était relativement élevée.

Le repas se déroula fort bien. Nous étions installés dans la cour intérieure sous une pergola où couraient des volubilis. Je me souviens que nous avions pris du melon au porto, puis une platée de langoustines et enfin un dessert glacé. Un repas léger mais délicieux.

Il fallut ensuite rejoindre le parking parmi  la foule qui avait envahi les rues de Pouzay. Ce fut laborieux pour mon mari qui avait perdu depuis longtemps l’habitude de marcher sur une longue distance.

De retour à la maison, nous nous installâmes dans le salon. Je m’allongeai sur le canapé tandis que mon mari alluma la télé et prit place dans son fauteuil. Bientôt le chat Popy s’invita sur le canapé, prenant mon estomac pour un coussin. Je ne tardai pas à piquer du nez devant le reportage proposé.

Quand je rouvris un œil, environ une heure plus tard, je constatai que mon mari dormait lui aussi. Cela m’étonna un peu car il ne faisait jamais la sieste. L’étonnement se transforma vite en inquiétude quand, après avoir vainement tenté de le réveiller d’abord en parlant, ensuite en le secouant doucement puis de plus en plus fort,  je m’aperçus qu’il ne réagissait pas.

Mon mari était diabétique. Il avait déjà fait deux comas quelques années auparavant et je fis alors tout de suite le rapprochement. Je téléphonai aussitôt au médecin de garde. Il n’arriva qu’une heure plus tard. Je ne sais pas ce que ce médecin avait fait avant, mais il était incapable de lui faire une piqûre. Il décida donc de faire venir une ambulance. Quand les secouristes arrivèrent, ils prirent aussitôt son taux de sucre dans le sang : 0,11g …

Départ précipité vers les urgences de Bretonneau.

Quand je rentrai à la maison, il faisait nuit depuis déjà longtemps. C’était la première fois que je me retrouvai seule dans cette maison au bord de l’Indre et j’eus soudain très peur, peur du silence, peur du noir, peur de la solitude.

Mon mari revint quelques jours plus tard.

Aussi, quand on évoque Pouzay, je ne pense pas aux melons mais à cette journée qui aurait pu tourner au drame.

samedi, 14 août 2010

323. Une idée de sortie

Si vous n'avez encore rien prévu pour ce week-end, que diriez-vous d'aller visiter un arboretum ?Justement, Michel Davo ouvre les portes de son arboretum qui est situé à Veigné.

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Heures d'ouverture : de 14h30 à 18h. Visite guidée à 15h.

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Ma dernière visite remonte à 2007. C'est donc avec grand plaisir que je vais y aller cet après-midi.

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