samedi, 28 août 2010
342. Sé koi kon fé ?
Sé koi kon fé
?
Bof, le choix est vaste. Il y a la forêt des livres à Chanceaux-les-Loches. Mais c'est un peu loin et surtout il y a beaucoup trop de monde.
À Saint-Branchs c'est la foire aux melons.
Enfin dans la plaine de la Gloriette sont organisés des battages à l'ancienne. Voilà qui me convient parfaitement, et en plus c'est juste à côté de chez moi.
Et puis, tenez, pendant qu'on y est, je vous remets un diaporama sur la Gloriette !
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341. De fil en aiguille -2-
Continuons la descendance :
16. Anségise de METZ, né vers 615, décédé vers 679
Marié avec Begga sainte Begga de LANDEN, d’où :
17. Pépin II le jeune CAROLINGIEN, né vers 635, décédé le 16.12.714. En seconde noce il épouse Alpaïs de BRUYERES, d’où :
18. Charles Martel CAROLINGIEN, né en 685, décédé le 15.10.741 à Quierzy-sur-Oise. Il épouse Anilindis de TREVES en seconde noce, d’où :
19. Pépin le Bref CAROLINGIEN, né vers 715, décédé à Saint-Denis le 28.09.768.
Il épouse Bertilde de LAON, dite Berthe au Grand Pied.
Sacre de Pépin à Saint-Denis le 28.07.754
D’où :
20. Charlemagne CAROLINGIEN, empereur d’occident
Né le 2 avril 747 à La Préalle-les-Herstall (Belgique), décédé le 28 janvier 814 à Aachen (Aix-la-Chapelle).
Marié à Hildegarde de VINTSCHAU, d’où :
21. Pépin d’Italie, né en 777, décédé à Milan le 8 juillet 811. Comte de Vermandois, Roi d’Italie (781-810). Marié avec Ingeltrude d’AUTUN, d’où :
22. Aeda CAROLINGIEN, née vers 800, décédée en 827. Elle épouse Billung von SACHSEN , d’où :
23. Luidolf von SACHSEN, né vers 830, décédé le 6 septembre 864. Marié avec Oda von SACHSEN, d’où :
24. Otton Ier von SACHSEN, né vers 845, décédé le 13 novembre 912. Il épouse Edwige de LA MARCHE, d’où :
25. Henri Ier l’oiseleur von SACHSEN, né vers 875, décédé le 2 juillet 936. Son surnom vient du fait que c’était un passionné de la fauconnerie. Il épouse Mathilde de RHEINGELHEIM
À suivre
08:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 27 août 2010
340. De fil en aiguille -1-
1. Tout commence avec Marcomir de TOXANDRIE, un chef franc, né vers 220 et décédé vers 281.
C'est un Franc salien. Les Francs étaient considérés comme des mercenaires au service des Romains chargés de défendre les frontières de l'empire.
2. Marcomir a un fils, Gonobaud Ier de TOXANDRIE, chef, franc, né vers 245, décédé vers 289.
3. D'où : Ragaise de TOXANDRIE, chef franc, né vers 270, décédé vers 307
4. D'où : Malaric Ier de TOXANDRIE, né vers 295, décédé vers 360
5. D'où : Mellobaude de TOXANDRIE, né vers 320, décédé vers 360
6. D'où : Richimir de TOXANDRIE, né vers 350, décédé à Constantinople (Turquie) en 384.
Marié avec Ascyla ...
7. D'où : Théodemir de TOXANDRIE , né vers 374, décédé en 414.
Vers 376 les Francs s'installent dans les environs de Cologne, en Allemagne. En 406, ils défendent le Rhin des Vandales. Ils sont les alliés du général romain Aetius contre les Huns lors de la bataille des
champs Catalauniques. Vers 451 Aetius les installe entre Cambrai et Bruxelles.
Théodemir épouse Blesinde de COLOGNE. D'où :
8. Chlodion MEROVINGIEN, ° vers 392, décédé en 447. Il est le chef de la tribu des Francs Saliens. Marié avec Hildegonde de COLOGNE (née vers 399, décédée vers 450 à Cambrai dans le Nord) d'où :
9. Chlodebaud de COLOGNE, né vers 420, décédé en 483, d'où :
10. Sigebert de COLOGNE, né en 455, décédé en 508. Il fut surnommé le Boiteux suite à une blessure reçue en 496 lors de la défense de l'ancien camp romain de Zulpich contre les Alamans. Par la suite, avec l'aide de Clovis et de son armée, il écrasa les Alamans à la bataille de Tolbiac non loin de Zulpich. Selon Grégoire de Tours, c'est pendant cette bataille longtemps incertaine que Clovis s'engagea à se faire baptiser si la victoire lui revenait.
CLOVIS
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« Cependant Clovis en vint aux mains avec Alaric, roi des Goths, dans le champ de Vouglé à trois lieues de la ville de Poitiers. Les Goths ayant pris la fuite selon leur coutume, le roi Clovis, aidé de Dieu, remporta la victoire ; il avait pour allié le fils de Sigebert Claude, nommé Clodéric. Ce Sigebert boitait d’un coup qu’il avait reçu au genou à la bataille de Tolbiac contre les Allemands. »
— Grégoire de Tours, Histoire des Francs, livre II, XXXVII - traduction François Guizot.
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« Le roi Clovis, pendant son séjour à Paris (l’an 509), envoya en secret au fils de Sigebert, lui faisant dire : Voilà que ton père est âgé, et, il boite de son pied malade ; s’il venait à mourir, son royaume t’appartiendrait de droit ainsi que notre amitié. Séduit par cette ambition, Clodéric forma le projet de tuer son père. Sigebert, étant sorti de la ville de Cologne, et ayant passé le Rhin pour se promener dans la forêt de Buconia, s’endormit à midi dans sa tente ; son fils envoya contre lui des assassins et le fit tuer, dans l’espoir qu’il posséderait son royaume. Mais, par le jugement de Dieu, il tomba dans la fossé qu’il avait méchamment creusée pour son père. Il envoya au roi Clovis des messagers pour lui annoncer la mort de son père et lui dire : Mon père est mort, et j’ai en mon pouvoir ses trésors et son royaume. Envoie-moi quelques-uns des tiens, et je leur remettrai volontiers ceux des trésors qui te plairont. Clovis lui répondit : Je rends grâces à ta bonne volonté, et je te prie de montrer tes trésors à mes envoyés, après quoi tu les posséderas tous. Clodéric montra donc aux envoyés les trésors de son père. Pendant qu’ils les examinaient, le prince dit : C’est dans ce coffre que mon père avait coutume d’amasser ses pièces d’or. Ils lui dirent : Plongez votre main jusqu’au fond pour trouver tout. Lui l’ayant fait et s’étant tout à fait baissé, un des envoyés leva sa francisque et lui brisa le crâne. Ainsi cet indigne fils subit la mort dont il avait frappé son père. Clovis, apprenant que Sigebert et son fils étaient morts, vint dans cette même ville, et ayant convoqué tout le peuple il lui dit : Écoutez ce qui est arrivé. Pendant que je naviguais sur le fleuve de l’Escaut, Clodéric, fils de mon parent, tourmentait son père en lui disant que je voulais le tuer. Comme Sigebert fuyait à travers la forêt de Buconia, Clodéric a envoyé contre lui des meurtriers qui l’ont mis à mort ; lui-même a été assassiné, je ne sais par qui, au moment où il ouvrait les trésors de son père. Je ne suis nullement complice de ces choses. Je ne puis répandre le sang de mes parents, car cela est défendu ; mais, puisque ces choses sont arrivées, je vous donne un conseil, s’il vous est agréable, acceptez-le. Ayez recours à moi, mettez-vous sous ma protection. Le peuple répondit à ces paroles par des applaudissements de main et de bouche, et, l’ayant élevé sur un bouclier, ils le créèrent leur roi. Clovis reçut donc le royaume et les trésors de Sigebert et les ajouta à sa domination. »
— Grégoire de Tours, Histoire des Francs, livre II, XL - traduction François Guizot.
11. Chlodéric de COLOGNE est marié à Chrotechilde de BURGUNDIE d'où :
12.Munderic de COLOGNE, décédé en 509, d'où :
13. Mummolin de SOISSON, né en 530, décédé en 566, marié avec Palatinat d'ANGOULEME, d'où :
14. Bodogisel saint Arnaud d'AQUITAINE, né en 562, décédé en 589, marié avec Oda de SAVOIE, d'où :
15. Arnoul le saint de METZ, né le 13.08.582, décédé le 16.08. 641, marié vers 614 avec Dode d'HERISTAL
A suivre
21:23 Publié dans Généalogie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : genealogie, merovingiens, clovis
mercredi, 25 août 2010
339. Voyage express
Avez-vous 8 minutes 19 secondes de temps libre ? Oui ? Alors, c'est le temps qu'il vous faudra pour effectuer l'aller-retour Marrakech-Ouarzazate à la mode Tinou !
Si ça vous tente, c'est ICI.
04:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
338. L'évasion du duc de Guise -2-
Sur son chemin, avant d’atteindre le faubourg la Riche, Charles trouve un boulanger conduisant à l’abreuvoir un cheval tout harnaché, il s’en empare et monte dessus. Mais, à peine a-t-il fait quelques pas que la selle se désangle, tourne et le jette à terre. Un ancien sergent de la ligue, nommé Barillet, rejoint le duc à ce moment. Celui-ci croit que c’est un soldat de la garnison envoyé à sa poursuite, se rend à lui et consent à rentrer dans sa prison. Le soldat, étonné, lui demande alors son nom, le prince s’étant fait connaître, le sergent met aussitôt pied à terre et lui donne son cheval, plus alerte et mieux harnaché que celui qu’il montait. Alors, prenant le galop, il se dirige vers le Cher et rejoint le baron de la Maisonfort, qui l’attendait de l’autre côté de la rivière, avec deux cents gentilshommes. Le duc arrive enfin sain et sauf à Bourges le 18 août, où il est reçu par des acclamations.
Voilà, tout est bien qui finit bien… pour le duc de Guise en tout cas. L’histoire ne raconte pas le sort réservé à la blanchisseuse qui avait fourni la corde !
Quant à Charles de Guise, il rejoint bientôt Paris où il devient le chef de la Ligue catholique.
Procession armée de la Ligue à Paris en 1590, musée Carnavalet
02:54 Publié dans Tours, ma ville | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : évasion, duc de guise, chateau, tours