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mercredi, 30 septembre 2009

339. Carnet de voyage à Istanbul -1-


podcast

Prologue

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Avant de commencer le récit de cette semaine, il y a quelques points essentiels à souligner.

Istanbul est la plus grande ville de Turquie avec environ 12 000 000 d’habitants, ce qui en fait une mégalopole qui ne cesse de s’étendre. Toutefois c’est Ankara la capitale de la Turquie.

La ville s’appela d’abord Byzance, du nom de Byzas qui s’y installa avec ses troupes sur l’actuel emplacement du palais de Topkapi (au VIIe siècle avant J.C).

En 324 l’empereur romain Constantin s’empare de Byzance et décide d’en faire la capitale de l’Empire romain. Il étend la ville, l’entoure de remparts et érige la plus grande église de l’Empire : Sainte-Sophie. Byzance devient Constantinople.

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Apogée de l’Empire Byzantin sous le règne de l’empereur Justinien.

En 1204, les Croisés de la 4ème croisade détruisent la ville et la quasi-totalité des chefs-d’œuvre qui s’y trouvent.

1453 : le sultan Mehmet II, après avoir conquis la totalité de l’Anatolie, assiège Constantinople. La ville devient alors la capitale de l’Empire ottoman. De nombreuses colonies étrangères viennent  s’y installer.

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Apogée de l’Empire ottoman de 1520 à 1616, date de la construction de la mosquée Bleue.

De 1839 à 1878 c’est la période des réformes inspirées de l’occident.

En 1908 le sultan Abdülhamid est déchu de ses pouvoirs.

Durant la première guerre mondiale, la Turquie se range au côté de l’Allemagne.

En 1919 les forces franco-anglaises occupent la ville.kemal_ataturk[1].jpg

Mustafa Kemal, dit Atatürk (le père des Turcs), quitte alors Istanbul et commence à organiser la résistance contre les armées d’occupation.

En 1923, le traité de Lausanne définit les frontières de l’actuelle Turquie. L’empire ottoman est démantelé et la république turque est officiellement proclamée avec Ankara pour capitale.

En 1938, décès d’Atatürk au palais de Dolmabahce.

1973 : ouverture du premier pont reliant la rive européenne à la rive asiatique.

1985 : construction du deuxième pont.

1994 : un maire islamiste est élu à la tête d’Istanbul.

1999 : deux violents tremblements de terre secouent la région d’Istanbul (amplitude 7).

2003 : deux attentats contre des synagogues sont revendiqués par Al Qaïda.

2006 : le pape Benoît XVI se rend à la mosquée Bleue.

 

La langue française continue à être enseignée dans les écoles congrégationalistes ou encore au lycée de Galatasaray où l’enseignement se fait en français. Les Juifs, les Grecs et les Arméniens se transmettent le français de père en fils.

Mais il faut bien reconnaître qu’il est difficile de se faire comprendre dans la rue, l’anglais étant la langue la plus utilisée.

 

Enfin, ne dites surtout pas à un Turc qu’il est Arabe ! Ce peuple de farouches guerriers et d’éleveurs de rennes  vient des steppes de l’Asie centrale. L’eau venant à manquer, les tribus migrèrent alors vers le sud-ouest.

Au fil des siècles, la religion musulmane devint la religion la plus pratiquée. Les Turcs sont en grande majorité Sunnites.

 

À suivre...

15:20 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, istanbul

mardi, 29 septembre 2009

338. Un rapide avant-goût


podcast

pour vous mettre en appétit ! Du moins je l'espère...

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A demain pour le début du récit de mon voyage à Istanbul.

23:42 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, istanbul, turquie

jeudi, 24 septembre 2009

335! Bonsoir

Jeudi a 19h ! je viens de diner dans un troquet sur la grande avenue _ comme je ne trouve pas le point je mets une barre / je n avais pas mange depuis ce matin / aussi ce soir j avais un gros creux / dans le coup j ai mange une moussaka excellente/ au total moussaka eau et cafe creme = 10 lires turques soit environ 5 euros.

etrange ville qui veut paraitre a tout prix moderne et qui laisse au passage des malheureux qui errent dans les rues surtout des vieux / et puis si on ne voit plus de chevaux ou d anes tirant les carrioles eh bien ils ont ete remplaces par de pauvres bougres qui trainent des charges impressionnantes sur leur chariot / et ils courent ils courent au milieu des voitures du lever du jour a la tombee de la nuit/ et pour qu ils soient plus efficaces on leur donne un portable /  time is money comme on dit /il est beau le progres /////

vous ne verrez probablement pas de photos de gens / il n y a pas matiere a photographier / les gens ne sont pas beaux ils sont presses ils sont tristes / alors a la place je photographie les chats qui sont partout comme des pachas/

hier soir alors que je dinais en terrasse j ai vu une petite gamine qui en douce pour ne pas se faire rabrouer quemandait du pain aux tables situees pres de la route/ j ai regrette d avoir tout mange/ je n avais plus rien a lui donner

un peu plus tard alors que je flanais dans un parc j ai apercu un vieil homme recroqueville dans un coin/ il avait remonte le col de son vieux manteau dechire / il s appretait a dormir la/ je venais juste d acheter un gateau au miel alors qu en fait je n avais plus faim/ alors je lui ai donne mon gateau/

demain je passe la journee sur les iles des princes qui se situent sur la mer de marmara/ le retour est prevu vers 17h/ alors peut etre a demain ///

 

19:08 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : istanbul

dimanche, 20 septembre 2009

332. Il est temps de se quitter


podcast

Je viens de boucler ma petite valise. Pour une fois, je ne vais pas être trop chargée. Il est vrai que pour une semaine, je n'ai pas besoin d'emporter grand chose... Je pars demain et je serai à Istanbul mardi matin. J'ai été obligée de réserver une chambre à Roissy. Au retour, si l'avion est à l'heure j'ai une chance d'avoir le TGV de 18h25.

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Durant cette semaine je descends à l'hôtel Orient Mintur.

En principe ce blog rouvrira ses portes le mercredi 30 septembre. Mais vous pouvez toujours passer avant, il y a de fortes chances que je déniche un cybercafé pour vous envoyer quelques impressions sur le vif.

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Bonne semaine à vous tous, merci de votre fidélité - les stats de Haut et Fort m'indiquent que vous êtes environ 220 à venir quotidiennement me lire - Rien ne peut me faire plus plaisir !

PS : Oui, oui, Thierry, tes enveloppes sont dans la valise.

Catherine, j'ai brusquement un doute. Tu veux de la doc sur Sainte Sophie ou sur la mosquée bleue ?

Juju, veux-tu des loukoums ?

Enfin, Peggy, inutile d'envoyer des SMS. Je ne rapporterai pas de gants de toilette !

mercredi, 16 septembre 2009

325. Le Grand-Bazar


podcast

« Sortant de la Sublime-Porte, je me réfugie, pour m'y abriter jusqu'à la fin de la journée, dans le labyrinthe du Grand-Bazar  (car Stamboul, suivant l'usage d'Orient, a son "bazar" qui est comme une ville dans la ville, que des murailles entourent, et qui, le soir, ferme ses épaisses portes ).

Il y fait sombre et triste, aujourd'hui, sous ce ciel plein d'eau et sous ces toitures de bois qui couvrent toutes les petites rues, laissant des gouttières suinter ; à travers une espèce de buée, de brouillard crépusculaire, on voit briller les étoffes dorées, les milliers de bibelots accrochés aux échoppes — et fourmiller les foules : femmes tout de blanc voilées, hommes coiffés de bonnets rouges. Dieu merci ! il n'a guère changé encore, ce bazar. Dans des recoins connus, je retrouve les mêmes obscurs petits cafés, qui sont revêtus de leurs vieux carreaux de faïence persane aux étranges fleurs, et où servent depuis des années les mêmes vieilles petites tasses. On peut y faire les mêmes rêves qu'autrefois, en regardant, par la porte ouverte, la foule turque s'agiter dans le demi-jour fantastique des avenues. Du fond de ces retraites d'ombre, où l'on fume le tabac blond qui grise, tout ce mouvement, tout ce bruit semble, dans le lointain, comme un immense brouhaha de fantômes.

Je m'attarde à marchander de vieux bibelots d'argenterie — tandis que dehors le jour baisse et la pluie tombe toujours. De plus en plus désolé, ce bazar qui se vide, les affaires finies : le long des ruelles couvertes, si vieilles, les boutiques se ferment ; les marchands s'en vont comme les acheteurs, et l'obscurité grise descend dans ce labyrinthe, qui, la nuit, ne sera plus qu'un désert noir.»

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Voici la description que fait Pierre Loti du Grand-Bazar d'Istanbul en 1890. Tout a bien changé depuis. Certes le bazar existe encore, mais il s'est considérablement modernisé. Les échoppes sont largement éclairées. Cependant l'endroit est toujours grouillant d'activité et garde un cachet très authentique. J'y serai dans quelques jours...

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