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mercredi, 22 novembre 2017

Escapade à Madère -1-


podcast

Jeudi 12 octobre 2017 : départ pour Madère

Le taxi vient me chercher dans dix minutes ; j'ai juste le temps de rouvrir la valise pour y mettre un foulard. Et là, panique ! Impossible de la refermer (la valise). Elle n'est pourtant pas remplie, mais le mécanisme refuse de fonctionner. Bon, pas de panique, enfin si, quand même. Dans le haut du placard j'attrape vite fait une autre valise, plus grande, et en vitesse je transvase tout le contenu. Ça commence bien ce voyage !

Vingt minutes plus tard, le taxi me laisse devant l'aéroport. Incroyable ! C'est bien la première fois que je mets si peu de temps pour arriver au lieu de l'embarquement. Il faut préciser que le départ est fixé à Tours. C'est pour moi l'occasion de découvrir ce petit aéroport, ça change de l'ambiance stressante de Roissy.

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Je retrouve une voyageuse qui était avec moi en Éthiopie en 2014. Suite à des problèmes de santé, elle voyage de moins en moins loin. Moi, c'est surtout l'avion qui me freine dans mes envies.

Justement, l'avion arrive bientôt ; à l'intérieur il y a déjà un groupe venant de Bordeaux. Les gens râlent un peu -et ça se comprend - Enfin quoi ? Quelle est donc cette logique qui fait passer un avion par Tours pour aller vers le sud ? 

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L'avion s'envole vers 13h. Il est 16h lorsque nous atterrissons à Funchal. Depuis peu, l'aéroport a été rebaptisé : Cristiano Ronaldo du nom d'un footeux originaire de l'île. Il n'en reste pas moins que cet aéroport est un des plus dangereux au monde. Pourtant il a été rallongé de plus de deux kilomètres sur la mer. Mais le danger vient des vents croisés et lorsque ça se produit les vols sont annulés ou détournés vers la petite île voisine de Porto Santo.

Nous sommes environ une centaine de personnes arrivant de Tours, Bordeaux, Lyon, etc. L'organisation est effectuée par des jeunes qui dispatchent les voyageurs en raison de leur lieu d'hébergement vers des cars qui nous attendent sur le parking.

Le car où je suis montée nous conduit à l'hôtel Estrelicia. En fait, tous les hôtels sont regroupés à l'ouest de la ville à environ 5km à pied du centre.

C'est bétonné, très bétonné ! Il parait que dans les années à venir, il n'y aura plus de nouvelles constructions. De toute façon, il ne reste plus de place face à la mer, que l'on aperçoit que brièvement de temps à autre entre les immeubles.

Ah, nous voici arrivés ! Le car s'est arrêté devant une rue grimpante et il entame une longue marche arrière jusqu'à la réception de l'hôtel.

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— Faites attention quand vous récupérez votre valise ! Surtout tenez-la bien sinon elle va dévaler toute la rue !

Effectivement, pour être en pente, c'est en pente. On aura l'occasion de s'en rendre compte dans les jours à venir car pour les excursions, on est obligé d'attendre le bus en bas de la rue. Pour le départ, ça va encore, mais le retour est plutôt harassant !

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Pour l'instant, on récupère la clef des chambres. L'hôtel a 11 étages, la réception se situe au 2e étage et ma chambre est au 1er. J'en conclus très vite que je suis au sous-sol, une fois de plus. 

Chambre 108 : j'ouvre la porte, devant c'est la salle de bain ; sur la droite une petite pièce dans laquelle se trouve un lit et une fenêtre fermée par un rideau. Un coup d'œil ? 

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Sur la gauche se trouve la deuxième chambre, plus vaste, donnant sur le court de tennis de l'hôtel. Ce n'est pas encore cette fois-ci que je verrai la mer de la chambre.

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Sur le coup, je sens la déprime monter ; un hôtel central m'a -t-on dit lors de l'inscription et je suis à plus d'une heure à pied du centre de Funchal. Un hôtel avec vue sur la mer - à condition d'être en hauteur et de donner du bon côté.

Je prends mon sac et je sors. Petit arrêt à la réception pour faire part de mon désappointement. 

Demain matin, nous pourrons vous proposer une autre chambre !

Je descends la rue et je vais acheter quelques cartes puis, une fois de retour, je m'installe à la terrasse de la piscine et je fais le courrier. Thierry m'a donné des enveloppes à poster avec son timbre. 

Le dîner est servi à partir de 19h au rez-de-chaussée de l'hôtel. C'est un buffet qui, cela se confirmera dans les jours à venir, fait plutôt penser à une médiocre cantine. Je ne peux m'empêcher chaque soir de fredonner :

J'aime bien manger à la cantine, avec les copains et les copines  ...

Je m'installe à une table occupée déjà par deux dames venant de Bordeaux. Elles sont sympathiques et le courant passe très vite entre nous. J'aurai l'occasion d'en reparler plus tard.

J'expédie très vite ce dîner (rondelles de tomates, cuisse de dinde avec des tagliatelles réchauffées) et je retourne dans mon réduit au sous-sol. J'ai réfléchi et je pense que je vais garder cette chambre car si la vue est déprimante, elle offre par contre quelques avantages : je suis près de la sortie et à côté du restaurant. J'ai en effet remarqué que les ascenseurs sont très lents et ça bouchonne beaucoup.

La nuit est maintenant tombée. 

À suivre

Pour en savoir davantage :

 

 

15:33 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, madere

mercredi, 04 octobre 2017

L'île verte, épilogue

Jeudi 14 septembre : retour en France

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La journée est consacrée uniquement au retour. Nous quittons l'hôtel dans la matinée pour rejoindre Dublin vers 11h30. Le groupe se sépare en trois ; ceux qui partent sur Lyon, ceux qui vont à Nantes et enfin les "Parisiens", mon groupe composé de huit personnes.  L'avion décolle à 13h45 et nous atterrissons à Roissy vers 16h30.

Après la récupération des valises, le groupe se disperse.  

— Au revoir les trois sœurs !

Pour ma part, je prends la direction du Terminal 2 afin de prendre le TGV prévu à 18h15. Il est à l'heure, c'est une bonne chose ! Je m'installe à la place indiquée sur mon e-billet (une feuille A4) quand, quelques minutes plus tard, un homme s'approche de moi :

Pardon Madame, mais  quelle place avez-vous ?

— La  25, pourquoi ? Et je lui montre la feuille.

Il me montre alors son billet (normal celui-là) qui indique qu'il a également une réservation pour la place 25. J'ai de la chance, il est galant et va chercher une place ailleurs. Je lui signale toutefois que je descends dans à peine deux heures et qu'il pourra alors récupérer sa place. L'incident est clos, le contrôleur ne se manifeste pas durant le voyage, je descends bientôt à Saint-Pierre-des-Corps, puis un taxi me ramène à la maison. Il est alors environ 20h30.

Au moment d'aller me coucher, j'allume mon portable -on ne sait jamais, je peux avoir un message-. Effectivement, j'ai 5 appels !

Le premier appel vient de l'agence de voyage qui m'indique que, suite au retard de mon vol (qui n'avait aucun retard), un taxi va venir me chercher au Terminal 1 pour me raccompagner jusqu'à la gare de Tours !

Les 4 appels suivants sont ceux du chauffeur de taxi ... Le pauvre, il a dû attendre un bon bout de temps pour rien. Comme il est minuit passé, je ne rappelle pas sur le coup. Mais le lendemain, je téléphone à l'agence :

— Ah, Madame Léger, justement on parlait de vous, on se demandait où vous étiez et on s'apprêtait justement à vous appeler.

— Écoutez, je suis chez moi. L'avion n'avait aucun retard et je n'ai pas consulté mon téléphone avant hier soir. J'ai pris le train comme prévu ; d'ailleurs ma place avait été réservée deux fois.

— Eh bien oui car l'agence à Paris avait annulé votre réservation.

Coup de bol ... Si le contrôleur était passé, j'étais bonne pour une amende !

Bon, mes livres de photos sont faits, demain je reçois le premier tome et la semaine prochaine je repars.

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Adieu l'Irlande.

 

17:00 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, irlande

samedi, 30 septembre 2017

L'île verte -10-

Mercredi 14 septembre, suite.

Après le déjeuner, nous reprenons le car et continuons la balade le long de la côte.

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S'offrent à nous de merveilleux paysages avec -par chance - un magnifique ciel ensoleillé.

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Voici l'Oratoire de Gallarus, une sorte de petite chapelle en forme de bateau renversé, construit probablement vers le VIIIe siècle.

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Quelques kilomètres plus loin, on trouve les restes d'une église de style roman érigée à l'emplacement d'un ancien monastère du VIIe siècle.

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Voilà, c'était la dernière visite du jour. Direction maintenant Ennis pour rejoindre l'hôtel. Demain nous quittons ce beau pays !

À suivre

08:50 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, irlande

vendredi, 29 septembre 2017

L'ile verte -9-

Mercredi 13 septembre: la péninsule de Dingle.

Nous quittons l'hôtel à 8h30. Le circuit de la journée prévoit un tour de la péninsule de Dingle, un des plus beaux endroits d'Irlande avec de magnifiques paysages. Le temps semble favorable, tant mieux !

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Cette région a inspiré le réalisateur David Lean qui tourna son film La fille de Ryan dans la péninsule en 1969 ( voir un extrait en bas de cette note).

Nous faisons plusieurs arrêts photos. Ici, vue sur la mer 

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Puis, cinq minutes plus tard, au même endroit, juste avant de repartir :

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Et c'est ainsi tous les jours. 

Nous faisons une halte pour visiter le petit port très animé et coloré de Dingle.

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Nous déjeunons sur la côte dans un restaurant tenu par un Français installé depuis plusieurs années en Irlande.

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À suivre

 

17:28 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, irlande, dingle

mercredi, 27 septembre 2017

L'île verte -8-

Mardi 12 septembre, suite.

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Après le déjeuner, le temps se dégrade nettement. Les arrêts photos sont écourtés et il est impossible de photographier depuis le car car les vitres sont couvertes de gouttes d'eau. 

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Nous faisons une pause technique dans une charmante petite ville -dont je n'ai pas retenu le nom malheureusement - et c'est en sortant d'une boutique où je viens de m'acheter un  parapluie que je l'aperçois ! Il est de l'autre côté de la route, assis sur un muret en compagnie d'un bouc. Sa barbe est perlée de gouttes de pluie. Je la tiens MA PHOTO du voyage !

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Je traverse rapidement la route et m'avance vers lui. Il pose vraisemblablement pour les touristes car il a déposé au sol une casquette pour recevoir les pièces. Je lui demande l'autorisation et je le photographie. Il n'est toutefois pas question de  m'attarder car le bouc dégage une odeur pestilentielle !

Et nous repartons sur la petite route tortueuse. Quelques arrêts s'effectuent au gré des averses. Là un arc-en-ciel est  apparu

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Un peu plus loin, un joueur de cornemuse joue de son instrument dans la lande.

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Dans le car, Jérémy nous explique que cette route très étroite est réglementée ; pour éviter que deux cars se retrouvent face à face, il est tacitement convenu par les autochtones que le sens de la visite pour les véhicules encombrants se fera dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Mais il arrive parfois qu'un étranger au volant d'un car ou d'un camion, et ignorant cette règle, se retrouve face à un autre poids lourd. Et de nous raconter comment un jour, un camion étranger se retrouva coincé face à un car. C'était en début d'après midi et il fallut faire intervenir une dépanneuse qui treuilla le camion vers son point de départ (Il faut préciser qu'aucun emplacement ne permet d'effectuer un demi-tour ). L'opération dura jusqu'à 9h du soir. 

Il n'avait pas terminé sa phrase que le car freine brutalement ! Face à nous, un camion tchèque. Ah nous voilà bien. Finalement, après bien des manœuvres, notre chauffeur réussit à laisser suffisamment de place au camion pour qu'il puisse continuer sa route. Le malheureux, il n'est pas au bout de ses peines quand on songe au nombre important de cars de touristes qui nous suivent !

Vers 17h nous sommes de retour à l'hôtel. Le mauvais temps en est la cause principale. Le soir, certains d'entre nous vont assister à un spectacle de danses et de chants irlandais. J'ai zappé cette sortie par manque de motivation ...

À suivre

09:22 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, irlande, kerry