dimanche, 15 août 2010
325. Et si nous allions manger chez Georges ?
Quand ma fille va rentrer de vacances -ce qui ne saurait tarder- je vais l'emmener déjeuner chez Georges. Enfin, quand je dis Georges, je devrais plutôt dire Jacquelain Pujole !
Alors que je me baladais dans le quartier Courteline il y a quelque temps de ça, j'ai flashé sur cette vitrine rétro. Je n'avais pas remarqué qu'il s'agissait d'une épicerie restaurant. Renseignements pris, on peut en effet déjeuner ou dîner dans cet endroit assez insolite. Une grande table d'hôtes se dresse au milieu de la pièce, pouvant recevoir une douzaine de personnes. Quelques tables sont installées tout autour. On déguste ce que le cuisinier a eu envie de préparer ce jour-là.
Pour en revenir à ma fille, je n'ai aucune nouvelle. Enfin si, j'ai reçu une carte postale. Je la croyais à Bruxelles et elle était à Sedan.
Affaire à suivre donc ...
— Tinou, tu as oublié de nous indiquer l'adresse !
— Ah oui, suis-je étourdie. C'est au numéro 20 de la rue Georges Courteline.
18:23 Publié dans Tours, ma ville | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : épicerie, restaurant, table d'hote
324. Foire aux melons et aux canards
C’était le dimanche 15 août 1999. Nous avions décidé d’aller déjeuner à Pouzay. Nous n’avions pas pensé que cela tombait le jour de la foire aux melons et aux canards. Nous avions réservé une table dans un des deux restaurants qui se font face, juste avant le pont, et qui proposent chacun des spécialités de fruits de mer.
L’entrée dans Pouzay était bloquée par des barrières, aussi nous fumes obligés de nous garer assez loin. Il était environ midi et nous nous rendîmes tranquillement à pieds jusqu’au restaurant. C’était une belle journée ensoleillée, la température était relativement élevée.
Le repas se déroula fort bien. Nous étions installés dans la cour intérieure sous une pergola où couraient des volubilis. Je me souviens que nous avions pris du melon au porto, puis une platée de langoustines et enfin un dessert glacé. Un repas léger mais délicieux.
Il fallut ensuite rejoindre le parking parmi la foule qui avait envahi les rues de Pouzay. Ce fut laborieux pour mon mari qui avait perdu depuis longtemps l’habitude de marcher sur une longue distance.
De retour à la maison, nous nous installâmes dans le salon. Je m’allongeai sur le canapé tandis que mon mari alluma la télé et prit place dans son fauteuil. Bientôt le chat Popy s’invita sur le canapé, prenant mon estomac pour un coussin. Je ne tardai pas à piquer du nez devant le reportage proposé.
Quand je rouvris un œil, environ une heure plus tard, je constatai que mon mari dormait lui aussi. Cela m’étonna un peu car il ne faisait jamais la sieste. L’étonnement se transforma vite en inquiétude quand, après avoir vainement tenté de le réveiller d’abord en parlant, ensuite en le secouant doucement puis de plus en plus fort, je m’aperçus qu’il ne réagissait pas.
Mon mari était diabétique. Il avait déjà fait deux comas quelques années auparavant et je fis alors tout de suite le rapprochement. Je téléphonai aussitôt au médecin de garde. Il n’arriva qu’une heure plus tard. Je ne sais pas ce que ce médecin avait fait avant, mais il était incapable de lui faire une piqûre. Il décida donc de faire venir une ambulance. Quand les secouristes arrivèrent, ils prirent aussitôt son taux de sucre dans le sang : 0,11g …
Départ précipité vers les urgences de Bretonneau.
Quand je rentrai à la maison, il faisait nuit depuis déjà longtemps. C’était la première fois que je me retrouvai seule dans cette maison au bord de l’Indre et j’eus soudain très peur, peur du silence, peur du noir, peur de la solitude.
Mon mari revint quelques jours plus tard.
Aussi, quand on évoque Pouzay, je ne pense pas aux melons mais à cette journée qui aurait pu tourner au drame.
03:47 Publié dans C'est arrivé le ... | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : foire, melons, canards, touraine, pouzay
samedi, 14 août 2010
323. Une idée de sortie
Si vous n'avez encore rien prévu pour ce week-end, que diriez-vous d'aller visiter un arboretum ?Justement, Michel Davo ouvre les portes de son arboretum qui est situé à Veigné.
Heures d'ouverture : de 14h30 à 18h. Visite guidée à 15h.
Ma dernière visite remonte à 2007. C'est donc avec grand plaisir que je vais y aller cet après-midi.
02:27 Publié dans Balades tourangelles | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : arboretum, la martiniere
vendredi, 13 août 2010
322. Les emmurés
Berlin, dans la nuit du 12 au 13 août 1961 ...
Les autorités de l'Allemagne de l'est l'avaient appelé "le mur de protection antifascite" ! On croit rêver ... Quand on songe que ce mur fut construit pour empêcher la fuite des Allemands vers la zone occidentale de leur pays.
Je viens de trouver une animation en 3D fort bien faite qui montre combien il était quasiment impossible de franchir ce mur de la honte, ICI (cliquez ensuite en bas de la page sur l'indication "animation 3D").
Et puis quelques photos prises en 1967 dans un diaporama que vous trouverez LÀ.
03:10 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : construction, mur, berlin, allemange
jeudi, 12 août 2010
321. Plongeon dans un passé lointain
Demain j'ai rendez-vous avec un cousin "généalogique". J'entends par ce terme une personne ayant, un moment ou à un autre, dans son ascendance, les mêmes ancêtres que moi.
Dans le cas présent, il s'agit d'un couple originare de Chinon :
Urbain Dergouge était tonnelier. En 1782 il épousa Anne Galet, fille d'un maître tonnelier. De ce mariage naquit plusieurs enfants parmi lesquels Urbain qui exerça la profession de tanneur et qui est l'ancêtre de mon mari et Charles , boulanger, qui est l'ancêtre de ce cousin que je vais voir demain.
J'ai donc préparé à son intention toutes les informations que j'ai pu glaner depuis une vingtaine d'années sur ces familles chinonaises. Je pense qu'il va être très agréablement surpris car pour certaines familles, j'ai pu remonter assez loin dans le temps (fin du XVIe siècle).
Il va ainsi faire la connaissance des Perthuis, boulangers paroisse St Etienne, des Teurtereau, selliers paroisse St Maurice ou encore des Reuffé, marchands drapiers, des Bonneau, sans oublier la famille Precieux, originaire du Richelais et dont un des membres était le trésorier de Richelieu et vivait dans le château même de Richelieu etc.
Bref, j'ai un peu la tête comme une citrouille et je vais faire une petite pause bien méritée !
J'avais commencé à dépouiller les registres paroissiaux de toutes les communes proches de Chinon pour relever tous les actes concernant le patronyme Dergouge. Un travail titanesque ! Imaginez que vous vous retrouvez avec des centaines de branches différentes que vous essayez de relier entre elles, comme on fait un puzzle. Je me suis vite fatiguée...
17:14 Publié dans Généalogie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : généalogie, familles chinonaises, dergouge, precieux