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vendredi, 06 février 2009

35. Carnet de voyage au Bénin -9-

Après cette journée éreintante à traquer les animaux sur les pistes poussiéreuses de la Pendjari, que diriez-vous d'une petite pause, histoire de se refaire une santé ?

C'est surtout parce que je n'ai pas trouvé le temps pour écrire la suite de mon périple !

Nous voici donc à l'hôtel de la Pendjari, le seul hôtel dans un rayon de 100km... Un petit plongeon dans la piscine ?

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17:44 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, bénin, afrique, pendjari

34. Mais que devient Juju ?

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Pendant que Tinou s'aventure de façon bien légère et inconsciente, cheveux au vent, sur les pistes béninoises en compagnie de beaux et athlétiques conducteurs -non, celui-ci ne s'appelle pas Julien !- que devient donc son amie Juju ?

Eh bien Juju s’adonne à des occupations beaucoup plus sportives et sérieuses. Mais regardez plutôt ICI et LÀ.

 

Ce matin, je retourne aux restos du cœur. Gégé m’a dit que les records avaient été battus durant mon absence : le nombre de 700 repas distribués à chaque ouverture va être bientôt dépassé !

 

La suite des aventures béninoises en cours de journée donc …

jeudi, 05 février 2009

33. Carnet de voyage au Bénin -8-


podcast

Mardi 20 janvier : parc de la Pendjari

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Réveil exceptionnel à 5h30. Il faut en effet pénétrer dans le parc assez tôt pour avoir la chance d’observer les animaux aux différents points d’eau. Trois 4x4 sont mis à notre disposition pour la visite et nous sommes accompagnés par trois guides locaux.

Renseignements sur le parc ICI.

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Nous pénétrons dans la réserve à Batia. Après une dizaine de kilomètres de piste traversant la zone de chasse – la chasse est en effet  autorisée dans le parc à des dates très précises- nous arrivons bientôt à la mare Bari : premier contact avec la faune sauvage ! Les crocodiles se reposent sur les berges, une antilope vient se désaltérer et un héron cendré est à la recherche de poissons.  

Nous déambulons ainsi sur les pistes à la découverte des animaux. La chasse aux photos est ouverte : je dois dire que je démissionne assez vite. Tout d’abord, prendre des photos depuis l’intérieur du 4x4 est mal aisé, et le temps que je règle mon objectif, soit l’animal s’est enfui, soit je loupe la photo car quelqu’un se met devant au moment où je clique !

Remarquez, je m’en doutais bien un peu. J’ai beau avoir un objectif relativement puissant, les animaux sont trop éloignés pour espérer de gros plans. Aussi ma déception est toute relative. Le spectacle reste grandiose.

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Au nord du parc, nous longeons un temps la rivière Pendjari qui sert de frontière avec le Burkina Faso. C’est là que nous, ou plutôt devrais-je dire les autres ont aperçu un éléphant, parce que j’avais beau regarder dans la direction indiquée, je n’ai rien vu. Alors j’ai pris au pif une photo… que voici ! Effectivement on distingue vaguement un éléphant.

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Pour le déjeuner, nous nous rendons à l’hôtel de la Pendjari, situé au cœur de la réserve. C’est un endroit magnifique et nous allons y passer la nuit. Voici ma chambre :

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Nous reprenons le safari à 15h30 jusqu’au coucher du soleil.

Il fait très chaud, nous bouffons beaucoup de poussière et je finis par me lasser très vite. Par chance, juste avant de rentrer à l’hôtel, nous tombons sur …

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 Magnifique, n’est-ce pas ?

Bon, il est temps d’aller prendre une bonne douche maintenant !

 

A suivre…

 

Diaporama : La Pendjari

 

11:47 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : voyage, bénin, afrique, pendjari

mercredi, 04 février 2009

32. Carnet de voyage au Bénin -7-

Lundi 19 janvier : de Parakou à Tanguiéta, suite et fin.

 

carte3.jpgAprès cette pause très agréable, nous reprenons la route.

Nous voici maintenant dans la ville de Natitingou, le fief de notre guide. Il nous arrête devant une poste pour acheter des timbres. Je profite de l’occasion pour poster la plupart des lettres que Thierry m’a confiées. Il a en effet dessiné un timbre sur le Bénin et je suis chargée d’envoyer une dizaine de lettres. A ce propos, Jo, tu devrais en recevoir une, regarde bien l’enveloppe ! 

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Après la corvée de la poste, c’est l’arrêt achat de souvenirs dans une boutique artisanale située un peu plus loin sur une large avenue. Je résiste encore à toute tentation !  

 

Nous atteignons enfin Tanguiéta en fin de soirée. Auberge agréable dans une forêt. Chaque chambre est située dans une case qui rappelle celles visitées le matin même, avec le confort en plus.Voici la mienne :

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Nous dînons dehors, à la lumière de bougies et nous avons droit à un spectacle de danse locale effectuée par des jeunes. J’ai totalement loupé la vidéo ! Sans doute est-ce dû au fait que j’ai bu deux cocktails… Il me faudra un certain temps pour récupérer tous mes esprits.

Au menu du soir : un EXCELLENT COUSCOUS dans lequel j’ai mis un peu trop de piment ce qui m’a achevée pour le reste de la soirée !

Demain, c'est du sérieux : nous pénétrons dans le parc de la Pendjari !

 

 

A suivre…

 

Voici le diaporama de cette journée : BÉNIN -3-

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31. Et si nous parlions des ONG ?

Durant le circuit, nous avons vu bien des villages miséreux où les gens font encore des kilomètres pour trouver de l’eau. Dans ces villages, point d’ONG.

Nous avons traversé bien des villes importantes, en particulier Cotonou, la capitale économique. Pour trouver les ONG, c’est facile : chercher les meilleurs hôtels et vous y trouverez tous les 4x4 rutilants de ces organisations qui se prétendent au service de la misère dans le monde. Je ne suis pas la seule à faire ce constat. Un ami qui a passé plusieurs mois au Cambodge a remarqué la même chose. Il était revenu scandalisé !

Ne vous y trompez pas ! Je ne mets pas TOUTES les ONG dans le même panier. Il en existe qui font un réel travail d’aide et de soutien aux populations. Mais de dangereuses dérives ont déjà été signalées. Cela laisse quand même bien songeur, non ?

Lire absolument cet article de presse. 

Je tire mon chapeau à toutes ces associations de bénévoles qui œuvrent sans tapage médiatique mais efficacement –dans la mesure de leurs moyens- à améliorer la scolarisation des enfants. Je pense en particulier à l’association Joigny Baobab car lors de mon séjour à Grand Popo, j’ai pu faire la connaissance de Sylvie et Michel et discuter de leurs projets.

Leur association s’occupe d’un collège et d’un lycée à Kilibo. Elle finance également des jeunes qui veulent poursuivre les études après le bac. Il faut savoir que l’état béninois ne propose des bourses d’études qu’à partir de la deuxième année universitaire.

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Pour ma part, j’ai fait la connaissance de monsieur Alphonse, le libraire situé juste à côté de l’école primaire de Grand Popo. Je vais lui envoyer des livres scolaires. Cette librairie a été crée par une ONG locale, l'Apretectra.alphonse.jpg

C’est une petite cahute où sur quelques planches on trouve une dizaine de crayons, quelques cahiers et sur une étagère deux ou trois livres d’école datant d’avant guerre ( bon j’exagère, mais enfin…). A l’intérieur de la cahute se trouve une grande poubelle en plastique remplie d’eau sur laquelle est posé un bol. Les enfants s’y arrêtent en sortant de l’école et viennent boire avant de reprendre leur long chemin jusqu’au village. Les plus petits ( 4,5 ans) parcourent ainsi 8km par jour pour aller à l’école. Ça laisse tout de même songeur quand on pense que chez nous c’est tout juste si on ne rentre pas la voiture dans la cour de l’école !

L'uniforme est obligatoire dans les écoles béninoises et il reste à la charge des parents.

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11:39 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : ong, afrique, bénin