mardi, 15 janvier 2008
La route
Cela commence ainsi :
« Quand il se réveillait dans les bois dans l’obscurité et le froid de la nuit il tendait la main pour toucher l’enfant qui dormait à son côté. Les nuits obscures au-delà de l’obscur et les jours chaque jour plus gris que celui d’avant. Comme l’assaut d’on ne sait quel glaucome froid assombrissant le monde sous sa taie. » …
Et pour finir :
«Autrefois il y avait des truites de torrent dans les montagnes. On pouvait les voir immobiles dressées dans le courant couleur d’ambre où les bordures blanches de leurs nageoires ondulaient doucement au fil de l’eau. Elles avaient un parfum de mousse quand on les prenait dans la main. Lisses et musclées et élastiques. Sur leur dos il y avait des dessins en pointillé qui étaient des cartes du monde en son devenir. Des cartes et des labyrinthes. D’une chose qu’on ne pourrait pas refaire. Ni réparer. Dans les vals profonds qu’elles habitaient toutes les choses étaient plus anciennes que l’homme et leur murmure était de mystère.»
J’ai commencé ce livre hier soir et j’en ai terminé la lecture ce matin. En regardant la pluie tomber par la fenêtre, je songe à la pluie froide et noire de suie qui dégouline tout au long des pages de ce livre. Un merle vient de se poser sur le rebord de la fenêtre, oh, un oiseau !... Une brusque averse de grêle vient de s’abattre soudain, accompagnée d’une rafale de vent. Et si un jour le monde devenait tel qu’il est décrit dans ce livre ?
« La route », Cormac McCarthy, Ed. de l'Olivier.
Personnellement, j'opterais plutôt pour une brouette avec des côtés amovibles. Je n'ai jamais très bien su manœuvrer un caddie !
11:30 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
Rien que du bonheur
C’est le sentiment que j’ai éprouvé, samedi matin, quand le facteur m’a apporté le premier volume de « Sénégal ». Ce livre de 144 pages, au format d’une B.D, est un recueil de mes photos du Sénégal par ordre chronologique. J’ai même réussi à mettre certaines photos en double page.
Il me fallait un avis objectif. Aussi ai-je montré ce livre à mon entourage pour avoir des critiques. Nico m’a suggéré une présentation plus personnalisée, je retiens l’idée pour la suite.
Hier, j’avais emporté mon livre pour le montrer aux copains et copines des restos. Personne ne voulait croire que c’était moi qui avais pris les photos ! Encore heureux que mon nom figurait au dos du livre… Que voulez-vous, il ne faut pas se fier aux apparences. Elles sont parfois trompeuses. J’ai beau avoir l’air bête et la vue basse, je possède quand même quelques atouts artistiques dans mon jeu.
Je m’attèle donc au deuxième volume. La couverture est déjà prête…
06:25 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Sénégal, livre, photos
lundi, 14 janvier 2008
Mais que venaient faire les templiers ...
dans mon rêve de cette nuit ? Aucune idée…
Tout commença par un portable qui sonne : une jeune femme qui ressemblait étrangement à l’actrice espagnole Victoria Abril saisit alors l'appareil et répondit. J’étais juste à côté d’elle et j’entendis très nettement une voix d’homme qui soudain se mit à hurler. A cet instant j’entraînai l’actrice vers une sorte de café à colonnes, avec de grandes ouvertures sans vitres. Nous n’étions pas en France, mais plutôt dans un pays d’Amérique latine, les gens étaient très typés. Quand elle entra, un homme s’approcha d’elle, l’air menaçant. Aucune parole ne fut échangée, je pénétrai alors dans une salle sur la gauche. Il y avait beaucoup de personnes, muettes, impassibles et soudain je les vis… Ils étaient quatre, habillés comme sur la photo et ils brandissaient leurs épées au-dessus de leur tête. Ils étaient vêtus d’or, tout était en or, même les armes et on ne pouvait distinguer leur visage. Bientôt les gens commencèrent à se disperser et j’aperçus dans un coin de la pièce un homme affalé dans une mare de sang. Un des templiers s’approcha alors de lui et enfonça à plusieurs reprises son épée dans la calotte crânienne. Le sang giclait, comme sortant d’un geyser. C’était absolument effrayant…Et il continuait d’enfoncer son épée, puis de la ressortir. J’eus très peur et retournai alors dans la pièce principale. Je me blottis dans un coin. Si j’avais pu me confondre avec les murs , je l’aurais fait sans aucun doute. Mais impossible ! J’entendais le templier qui peu à peu arrivait dans ma direction. Et ouf, je me suis réveillée !
Je commence à me poser de sérieuses questions : où ai-je pu aller chercher toute cette histoire ? Le décor était très net et pourtant je ne connais pas du tout cet endroit. Je vais finir par croire que l’on vit plusieurs fois… Remise de mes émotions ( il m’a fallu quand même plusieurs minutes), j’eus soudain envie de manger des œufs à la coque. Vous savez, tremper les mouillettes dans l’œuf décalotté !
Enfin je précise, pour ceux qui éventuellement liraient cette note, que je ne bois pas, je ne me drogue pas, je ne suis pas sous l’emprise de médicaments, je ne regarde jamais de films d’épouvante.
17:40 Publié dans Onirisme | Lien permanent | Commentaires (6)
dimanche, 13 janvier 2008
Rencontre inattendue
Ce que j'aime, quand je vais chez Nico, c'est qu'on y rencontre toujours des gens hors du commun. Ainsi par exemple, hier, alors que je venais prendre les chiots en photo, j'ai fait la connaissance de Philippe Delord. Il a déjà publié deux carnets de voyage (l'un sur Alexandrie et l'autre sur Chypre).
Il est parti sur les traces de Louis-François Cassas, un dessinateur voyageur du XVIIIème siècle. L'idée de comparer ainsi deux périodes si éloignées dans le temps est très intéressante.
Actuellement, Philippe s'intéresse aux voyages effectués par Henry de Monfreid. Il part dans quelques jours pour Djibouti. Un bien beau carnet en perspective... Bon voyage Philippe !
De son côté, Nico n'est pas en reste. Après "le soudeur", ( oui, je sais, la photo est floue, la faute en revient à Peggy qui avait trifouillé l'objectif juste avant !), voici une coupe de dent ( commande d'un dentiste ?).
11:00 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Philippe Delord
Carnet rose
Je suis heureuse de vous annoncer l'arrivée d'une semaine complète : Lundi, mardi, mercredi... 6 chiots tout noirs et le septième légèrement plus gris (appelons-le dimanche).
Nés hier, les petits sont vigoureux et la maman, Astrale, se porte très bien. A l'âge adulte ils pèseront entre 25 et 30 kilos.
Actuellement tout ce petit monde vit chez Nico. Dans quelques mois, ce sera la séparation. Si vous souhaitez en adopter un, contactez-moi !
04:07 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (5)