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mercredi, 06 février 2008

Où je m'envoie en l'air avec Balzac

Avant de vous narrer cette nouvelle expérience, je tiens tout de suite à préciser qu’il n’y a rien de « cochon » dans cette note. Donc, les amateurs de cul, vous pouvez passer votre chemin…

Cette nouvelle aventure, riche en émotions, s’est produite cette nuit même. Si mes journées s’écoulent dans une espèce de torpeur, par contre mes nuits sont toujours pleines de rebondissements en tous genres. Ça compense un peu !

Tout a donc débuté en plein milieu de la nuit. J’étais chez mes parents, dans le jardin, quand soudain j’entends un bruit terrible venant du ciel. Je lève aussiôt la tête et j’aperçois alors un avion de chasse qui passe au ras des cheminées dans un bruit d’enfer. On pouvait voir des flammes  s’échapper à l’arrière !7876299a57033bfe7d4c7ed744381da3.jpg

L’avion repasse ainsi au-dessus de la maison à plusieurs reprises. Je m’étais accroupie dans un coin sous le hangar et je me bouchais les oreilles le plus fortement possible car le bruit était insupportable. Tout à coup, alors que l’engin venait tout juste de survoler le toit, un casque de pilote tombe sur le bitume, au beau milieu de la chaussée. L’occasion est trop belle pour la louper. Je me précipite au-dehors pour récupérer le casque, mais je n’en ai pas le temps ! L’avion est déjà posé sur la route et je vois le pilote qui sort le bras pour saisir son casque ( Ne cherchez pas à comprendre comment il peut faire, c’est ainsi !).

Aussitôt je l’invite à venir à la maison ce qu’il accepte volontiers. C’est un tout jeune homme, encore couvert d’acné, bien maigrelet dans sa combinaison de pilote. Tandis que mon père lui sert un demi, je le questionne : quel est son âge ? 19 ans.

Wouah, c’est bien jeune pour être déjà pilote !

Il me propose ensuite de faire un tour en avion avec lui. Une occasion pareille, ça ne se refuse pas ! Et me voici donc partie sur le boulevard devant chez moi, à l’endroit où l’avion attendait sagement, sous les platanes. Deux vieilles voisines qui sont en train de papoter sur le trottoir, nous regardent  passer. L’une d’elles dit à l’autre :

« Mais c’est la fille X… ! »

Il faut préciser tout de même que dans cette épopée, j’avais l’âge que j’ai actuellement. C'est-à-dire que j’étais quand même un tout petit peu plus âgée que ma mère. Bon, ne cherchez pas trop à comprendre.

J’aperçois mes parents devant la porte de la maison qui me regardent et me font un signe de la main. La montée dans l’avion est plus floue. En principe il y a une échelle pour atteindre l'habitacle. Ici, pas d’échelle mais je parviens tout de même à pénétrer à l’intérieur et je me retrouve assise à côté du jeune pilote. Ça ressemblait plus à un intérieur de voiture qu’à celle d’un avion. J’attache ma ceinture très fortement, beaucoup trop fort sans doute puisque …

Je me suis réveillée !

Mais, me direz-vous, que vient faire Balzac dans tout ça ? J’y arrive :

Ce matin, au second réveil ( car entre temps je m’étais rendormie) j’ai cherché à savoir quel était cet avion dont j’avais rêvé avec tant de précision. Et sur Google, j’ai trouvé ! Il s’agit du mirage Balzac III.V, un avion protoptype.

 

J’aime ces rêves saugrenus, ça apporte un peu de fantaisie dans ma vie solitaire.

Il y a peu, j’avais rêvé que je possédais une maison, une maison rien qu’à moi. J’étais devenue propriétaire ! J’ai encore les images très nettes à l’esprit. L’entrée était très bizarre : pour y accéder on devait emprunter une impasse, ceinte par de hauts murs et qui rétrécissait à vue d’œil. A un moment on ne pouvait plus avancer la voiture et il fallait faire le reste du chemin à pied. Oh, très peu, juste quelques mètres…On arrivait alors devant une porte basse peinte en bleu. Sur le côté gauche il y avait une petite fenêtre avec des volets bleus. C’était l’unique entrée de la maison, par la cuisine. De là on accédait à une vaste pièce ensoleillée qui donnait sur un immense champ tout jaune et vallonné. Par la fenêtre ouverte, j’aperçus alors mon voisin, un paysan, qui descendait la colline avec son troupeau. Oh, pas un troupeau ordinaire ! Il y avait des vaches, mais aussi des autruches, des zébus et quelques girafes ! Il marchait vite et il était accompagné d’un jeune garçon, qui, en me voyant, lui donna un coup de coude pour le prévenir de ma présence. C’est ainsi que je fis connaissance de mes nouveaux voisins, voisins de rêve, animaux de rêve, maison de rêve…  

05:55 Publié dans Onirisme | Lien permanent | Commentaires (4)

mardi, 05 février 2008

Zorro est arrivé...

ed285a2df0a94258891830d414d6281a.jpgTel Zorro, notre président intervient dès que la vie quotidienne de nos concitoyens est en danger. Ce fut donc le cas hier à Gandrange, en Lorraine. Ce n'est pas à cheval, mais en hélicoptère qu'il surgit soudain, le sauveur de la France.

Quelle chance on a quand même d'avoir un tel homme pour veiller sur nous ! On peut dormir tranquille.

Ils étaient heureux les ouvriers, vraiment ! C'était bien la première fois qu'un président se déplaçait EN PERSONNE pour venir résoudre leurs problèmes. Certains avaient presque  les larmes aux yeux.

Il a donc promis d'investir de l'argent public ... dans ce groupe industriel qui est - rappelons-le quand même- UN GROUPE PRIVÉ TRES FLORISSANT ( 7milliards d'euros de bénéfice l'an passé) -  qui cherche uniquement à restructurer ses différents sites de production.

Et où va t-il trouver l'argent alors que tous ses conseillers n'arrêtent pas de nous dire que les caisses de l'état sont vides ? ... Par un coup de baguette magique sans doute ?

Ce discours populiste me semble très inquiétant... 

Pendant ce temps, Clodo se les gèle toujours dans ses cartons ! Mais lui, Clodo, ce n'est pas un productif et, en plus, il ne vote pas. Alors il peut bien continuer à se les geler. Après tout, il y aura toujours des cons  âmes charitables pour lui donner quelques euros, de quoi se saouler afin de ne pas sentir le froid de l'hiver. 

lundi, 04 février 2008

Ça commence fort !

Si le mois de janvier a égrené ses jours dans la grisaille et la morosité ambiante, février s'annonce prometteur en évènements !fcdb4ef6b5937b49dbdf96dfe4e5ce00.jpg

Tout d'abord un mariage et quel mariage ! Une cérémonie si discrète qu'elle fait la UNE de tous les journaux. Mieux vaut en rire...

Ensuite, et là pas de tapage médiatique, les députés et les sénateurs se réunissent aujourd'hui à Versailles pour modifier la Constitution en vue de la ratification du traité de Lisbonne prévue le 6 et 7 février. Le mode référendaire qui avait été choisi en mai 2005 et qui avait montré que les Français ( qui pour la grande majorité n'avaient pas lu le texte et on les comprend !) ne voulaient pas de cette Constitution, a été soigneusement mis sous le coude. Ça peut se comprendre car il y a fort à parier que le NON l'emporterait une fois encore. Or, comment faire avancer l'Europe si l'un des principaux membres n'adhère pas aux projets ?

Donc pas de référendum, mais ce n'est pas une surprise, le petit Nicolas l'avait déjà annoncé lors de sa campagne. Il n'y a plus qu'à attendre les résultats du vote des députés et des sénateurs. 

Pour ma part, j'ai reçu deux invitations. La première est prévue le 13 février à Tours et la seconde est à Paris, le 27 février. Dans le coup, je passerai deux jours à Paris, j'en profiterai pour me balader un peu. Je vous en reparlerai ultérieurement...

Au moment où vous lisez cette note, il est exactement... eh oui, déjà !

dimanche, 03 février 2008

Chez F.O.G

Franz-Olivier Giesbert recevait hier  Jean Louis Debré dans son émission hebdomadaire « Chez .F.O.G ». Je trouve Giesbert  très antipathique et sa façon d’interviewer ses invités est à la limite de la politesse. Il leur coupe le plus souvent la parole. Enfin, c’est mon avis.

Mais ce n’est pas de lui, ni même de Jean Louis Debré dont j’aimerais vous entretenir, mais bien plutôt d’un des autres invités de l’émission, à savoir Patrick Declerck, qui venait présenter son dernier ouvrage.6ae8055b37b522aed6f3cb8696da14f6.jpg

D’emblée cet homme nous apprend qu’il a une tumeur au cerveau, bénigne certes, mais inopérable. J’ai aussitôt repensé au fils de Mimi. Quand la tumeur avait été découverte, elle était déjà assez grosse et évoluait rapidement. Elle lui causait  déjà d’affreux maux de tête et le nerf optique était atteint. L’opération devenait urgente Par chance, il a pu être opéré et les séquelles ont été bénignes.

Dans le cas de Patrick Declerck, les choses sont différentes : il est inopérable. Pour l’instant tout va bien, mais du jour au lendemain tout peut basculer. Il est en sursis en quelque sorte.

Nous sommes tous en sursis, mais la différence est que nous ne savons pas le temps qu’il nous reste à vivre. Pour lui la marge d’espérance est nettement rétrécie. Il le dit  d’ailleurs.

Et c’est le sujet de son nouveau roman, « Socrate dans la nuit ». Le livre commence ainsi :

 

« Je suis mort le 5 août 2005, à 8h47 exactement. Je le sais parce que j’ai regardé ma montre. J’étais dans mon lit. Mon chien, de toute sa longueur, était allongé contre mon côté droit. Les chiens aiment dormir dans la chaleur tendre de ceux qui les aiment. Ça les rassure. C’est toujours un peu inquiet, un vivant. »

L’homme est direct, ses propos sont clairs, précis. Je suis donc allée fouiner sur Google pour en savoir davantage sur Patrick Declerck.

Ecrivain, anthropologue, philosophe, psychanaliste… N’en jetez plus ! C’est déjà beaucoup, non ?

Sa qualité d’anthropologue l’a conduit à travailler dans les prisons, à partager avec les clochards leur vie d'errance. En qualité de psychanaliste, il s’est mis à l’écoute de cette population que l’on évite de voir car elle dérange nos bonnes consciences. Bref c’est un homme de terrain, un homme d’expérience. Je suis toujours en admiration devant les gens qui œuvrent auprès des plus démunis.

C’est sûr, lundi je pars à la recherche de ses ouvrages !

Bibliographie :

« Les naufragés », Plon, 2001.

« Garanti sans moraline », Flammarion, 2004.

« Le sang nouveau est arrivé », Gallimard, 2005.

« Socrate dans la nuit », Gallimard, 2008.

07:50 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (5)

samedi, 02 février 2008

Pour bien commencer le week-end

Je vous propose ce très joli film d'animation. Ceci étant dit, je vais faire les courses !ab20c1cef973728bf23ca7f027968d89.jpg