mercredi, 27 février 2008
Sueur froide
Depuis hier matin je ne peux plus ouvrir les blogs mis dans la catégorie " J'aime aller chez...". Seul le blog de Christophe - avec le sigle RSS- fonctionne. Je pense que cela doit avoir un rapport avec la maintenance opérée par Haut et Fort lundi matin. Il y a des choses nouvelles ( possibilité de rajouter un lieu etc). Pour les photos, j'ai également un souci : elles s'affichent toutes en début de notes. Impossible d'en insérer à l'endroit choisi. Tout ceci n'est cependant pas trop grave. je pense avoir des éclaircissements dans la journée.
Non, ce qui m'a donné des sueurs froides hier matin, c'est ÇA !
Quatre mois que je n'avais pas eu de problème dorsal et pof, ça tombe juste deux jours avant mon départ pour Paris. Par chance, il me reste une partie des médicaments que m'avait prescrits le toubib de SOS Médecins. Je n'ai donc pas attendu que la situation empire et j'ai passé toute la matinée au lit. Dans l'après-midi je suis sortie pour aller chercher mon billet de train.
Dans le coup j'ai arrêté le traitement de la bronchite. Il faut savoir gérer les priorités. Ce matin je me tiens droite et je ne souffre pas. C'est déjà ça de gagné. Je viens de reprendre deux comprimés. Je devrais pouvoir être tranquille pour la journée. Remarquez bien qu'il est normal que cela agisse rapidement : un des cachets contient de l'opium ! C'est comme si j'enfilais deux petites chaussures magiques ( ouvrez ICI, c'est très drôle).
Bon, je vais préparer mes petites affaires. Je vous souhaite une très bonne journée et je vous dis à jeudi soir ( ou vendredi matin ).
04:14 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (3)
mardi, 26 février 2008
Adios Fidel
Ça y est enfin, Fidel laisse sa place à la tête du pays. Cela pourrait paraître comme une nouvelle réjouissante, sauf qu'il est remplacé par son frère Raoul, ancien ministre de l'Intérieur, qui n'est pas un tendre non plus. Il ne faut donc pas s'attendre à un changement politique radical, mais plutôt à une continuité de délabrement de ce pays. Il est loin le temps où Cuba faisait trembler toute l'Amérique. Depuis la chute du Mur de Berlin et la dislocation de l'URSS, le pays a sombré peu à peu dans un isolement économique total, renforcé par l'embargo des Etats Unis toujours d'actualité.
Si vous écoutez les touristes, ils vous diront que " l'on s'éclate à Varadero". Ça je n'en doute pas un seul instant ! Tout a été mis en place pour offrir aux vacanciers un cadre idyllique; Pour s'en convaincre, il suffit de cliquer ICI.
Seulement Varadero n'est pas Cuba, Varadero n'est qu'un complexe touristique sans âme pour personnes en manque de soleil et qui peuvent s'offrir ce lieu de détente pour une somme relativement modique.
Cuba, c'est tout autre chose : c'est d'abord une population qui vit encore avec des tickets de rationnement, qui n'a pas la même monnaie que celle des touristes ce qui l'empêche bien évidemment de pouvoir acheter dans les magasins spéciaux. De toute façon même s'ils en avaient la possibilité, ils n'en auraient pas les moyens financiers.
Cuba c'est aussi un pays où la police est partout. Oh, bien sûr, on ne la voit pas, mais elle est à chaque coin de rue, discrète, habillée en civil. Et gare aux Cubains qui s'aventurent à vouloir marchander avec les touristes !
C'est le pays de la débrouillardise. des petites combines pour améliorer le quotidien. Dans les fabriques de cigares, il n'est pas rare de voir des ouvriers vous proposer des lots de 10 cigares pour un billet de dix dollars. Ça se fait plus ou moins discrètement, le contremaître ferme les yeux, d'ailleurs il doit prendre sa part du profit par la suite.
Que leur reste t-il ? La musique, le soleil, l'espoir... Allez ma petite dame, tu peux continuer à fumer tranquillement ton cigare, ce n'est pas encore demain que les choses vont changer.
04:38 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (9)
lundi, 25 février 2008
Oh miracle !
Je me pince pour y croire, mais non, je ne rêve pas, ça y est, ça fonctionne !
Depuis ce matin, j'ai les pires soucis avec mes blogs. Tout d'abord, je ne pouvais pas mettre de photos ni de son. Bon, à la rigueur, j'aurais pu m'en accommoder. Seulement j'avais prévu d'écrire une note sur ce cher Fidel qui prend ENFIN sa retraite. Tout était prêt, les photos, la musique. Je me réjouissais à l'avance du résultat et c'est en écoutant BUENA VISTA SOCIAL CLUB que je m'installe devant mon ordinateur.
En réfléchissant un peu ( ça m'arrive parfois Dan !), j'ai pensé que j'avais dû atteindre mon cota de Mo et que désormais je ne pouvais plus que mettre du texte. Afin de m'en assurer, j'envoie donc un mail à Haut et Fort. En principe, je n'ai jamais reçu de réponses à mes demandes. Mais on peut toujours retenter le coup.
Une fois le mail envoyé, je retourne sur mon blog et là, surprise, on m'annonce que mon identifiant et mon code d'accès ne correspondent pas ! Certes il est de bonne heure, mais je suis bien éveillée et je sais quand même encore ce que je fais. Plusieurs tentatives suivies de plusieurs échecs.
Vers 6h30 je vais jeter un œil sur mon blog photo. J'avais pré-enregistré plusieurs photos pour aujourd'hui ( j'ai même prévu des photos jusqu'à mercredi au cas où j'aurais des ennuis avec l'ordinateur). Et là, seconde surprise : je vois apparaître "la plume sur l'eau", photo prévue pour mercredi.
Cela devient ubuesque et tragique à la fois. Imaginez que je meure demain, ou même ce soir. Eh bien il y aura quand même des photos le surlendemain, mise par Tinou la défunte.
Là-dessus arrive le dépanneur , oui, vous savez bien, pour la machine à laver que je n'ai pu me résoudre à défoncer à coups de masse malgré les conseils avisés de Manutara.
J'avais bien dégagé les abords de la machine afin que l'ouvrier puisse se mettre tout de suite au travail. Il ouvre le couvercle , met la main sur le tambour qui se met à tourner ! j'ai soudain eu une sueur froide : l'aurais-je fait venir pour rien, uniquement parce que je n'ai pas les bras assez musclés pour faire tourner le tambour. Je vous rassure, il ne s'est pas déplacé pour rien. Le résultat est catégorique : la courroie a lâché, le palier gauche est usé et le droit KAPUT. ( ou vice versa). Bref, il faut compter environ trois heures de main-d'œuvre sur une machine d eplus de dix ans d'âge qui a fait son temps. Il me dresse quand même un devis : au bas mot 380 euros.
Pour 385 euros je peux avoir une machine neuve garantie deux ans, livrée et montée. Chez qui ? Mais chez Darty bien sûr !
Le dépanneur repart donc au bout d'une heure avec un chèque de 84 euros dans la poche. Je n'ai quand même pas tout perdu : d'abord il y a le linge que j'ai pu récupérer, il n'a pas subi de dégâts. Et puis, derrière la machine, j'ai retrouvé un briquet Bic (à 1 euro) qui fonctionne. Ah pour sûr, j'étais sacrément heureuse !
Mais revenons plutôt à mes problèmes de blog. Il est environ 10h30 et je refais une tentative pour accéder à mon blog. Résultat nul. Je sens la crise monter doucement. Mais je ne baisse pas les bras pour autant.
Vous savez ce qu'elle fait, la Tinou ? Eh bien, elle téléphone directement au patron de Blogspirit à Paris. Mon père m'a appris que dans la vie, il valait toujours mieux avoir affaire à dieu qu'à ses saints. J'attends.... j'attends, je déjeune, je fais une heure de sieste.
15h : j'appelle, pas de réponse. 16h : je retéléphone. Ah , cette fois-ci, le directeur est là. J'explique mon problème.
16H30 : ME VOICI DE NOUVEAU PARMI VOUS !
Je n'ai pas vu la journée passer.
Quant à la machine à laver, elle a repris sa place dans la cuisine. L'option achat est reportée à une date ultérieure.
17:13 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (4)
samedi, 23 février 2008
Petite énigme
19:05 Publié dans Enigmes | Lien permanent | Commentaires (20)
Quand les nerfs lâchent
Quand les nerfs lâchent parce que je suis toujours obligée d'ouvrir mon ordinateur en passant par une restauration du système, parce que je ne reçois plus Arte pendant deux jours, parce que la machine à laver s'est soudain bloquée hier soir, remplie d'eau et avec le linge dedans. Impossible de retirer les vêtements car l'ouverture du tambour est bloquée en-dessous. Le dépanneur ne peut venir que lundi matin.
Alors c'est trop d'un coup, je suis fatiguée en ce moment et j'ai craqué. Il fallait que je me défoule sur quelqu'un et ce fut ma fille. Au bout du fil on entendait des voix, des rires. Cela ne fit qu'aggraver mon désarroi. J'ai toujours le chic pour décrire une situation apocalyptique. J'avais surtout besoin d'entendre quelqu'un qui m'aide à relativiser les choses.
« Tu es malade, certes, mais ce n'est rien, tu te soignes et ça va passer.
Oui, mais...
Ce ne sont que des soucis matériels. C'est ennuyeux mais pas dramatique.
Oui je sais, je sais, n'empêche que...
Allez, pense que la semaine prochaine tu vas passer deux jours à Paris, tu vas faire plein de photos !
Oh, je n'ai plus envie d'y aller. »
Bien sûr que je vais aller à Paris, à moins que ma santé s'aggrave d'un coup ou que la SNCF se mette subitement en grève. Et puis cela va me donner l'occasion de déjeuner avec Mimi. Et puis encore je vais rencontrer plein de nouvelles têtes lors de la réunion où j'ai été invitée.
Allez, cessons de geindre pour des broutilles. Demain je vais vider l'eau de la machine. Je ne m'attends pas à ce que le réparateur fasse des miracles, juste qu'il réussisse à l'ouvrir afin que je puisse récupérer le linge.
06:15 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (7)