Escapade à Belle-Île-en-Mer (1)

Reprenons donc les évènements dans l’ordre : nous sommes samedi 22 mars, il est 7h du matin et j’attends l’arrivée de Julie et d’Olivier devant chez moi. Comme vous pouvez le remarquer, le ciel est plutôt  couvert, mais il ne pleut pas ( encore). Nous faisons une pause entre Angers et Nantes, le temps de prendre un petit-déjeuner.  Puis nous reprenons la route. La pluie fait alors son apparition, sous forme de giboulées neigeuses entrecoupées d’éclaircies. Un second arrêt après Nantes pour découvrir ce jardin rempli de sculptures en bois flotté.

Mais voici Quiberon. Le départ du bateau est prévu à 15h30 ce qui nous laisse largement le temps de nous balader. C’est une découverte pour moi car je n’étais encore jamais venue à Quiberon.  Sur le marché, j’en profite pour acheter un pull marin et le bonnet qui va avec… Il faut avouer que le fond de l’air est assez frais !

Puis nous déjeunons dans une crêperie.

A 14h30, Olivier place la voiture dans la file d’attente des départs et à 15h nous embarquons sur l’ Acadie.

Adieu le vieux continent !

La traversée dure environ 45minutes. Le temps est ensoleillé à ce moment et nous restons sur le pont supérieur.

 

 

 

 

Voici le petit port de Palais avec ses façades colorées. Nous nous rendons directement à l’hôtel «  Le Saint Amant » où Olivier a réservé deux chambres.

 Il se situe derrière le quai, dans une petite avenue bordée d’arbres et pleine de charme qui monte jusqu’à la porte Vauban.

Le temps de poser les sacs et nous revoici bientôt dehors.

Nous allons directement à l’office de tourisme pour obtenir une carte de l’île et savoir ce qu’il y a d’intéressant à visiter. J’ai repéré la boutique de la conserverie «  La Belle-Iloise  » qui est ouverte tous les jours durant le week-end.

La fin de la journée est consacrée à la visite de Palais et du fort Vauban.

Comme il nous reste encore un peu de temps avant l'heure du dîner, nous décidons de commencer la visite des lieux intéressants. Justement, tout près de Palais se situe la Belle Fontaine, construction datant de Vauban et qui permettait de ravitailler les navires en eau potable. Malgré le plan et différentes tentatives, notre recherche s'avère infructueuse : pas de belle fontaine en vue ! Qu'à cela ne tienne, nous rentrons à Palais pour le dîner puis nous allons nous coucher.

A suivre…

 

D'autres photos de Palais.

Me voici donc de retour

de mon escapade en Bretagne ! Je n'ai pas regretté d'avoir pris les lunettes de soleil. Par contre j'avais oublié la crème solaire, mais j'ai une peau qui supporte assez bien le soleil. Comment, que dites-vous ? Il ne fait pas beau en Bretagne ? Alors là je vous arrête tout de suite.

NOUS AVONS EU UN TEMPS SPLENDIDE, UN PEU FROID, MAIS SANS PLUIE.

Ah, le plaisir d'avoir le visage fouetté par les embruns, retrouver la Bretagne, ça vaut toutes les cures ... Avant de vous raconter ce petit périple, juste quelques photos pour vous donner un petit aperçu :

En Bretagne il fait beau plusieurs fois par jour ( vous noterez que ce n'est pas moi qui le dit).

En Bretagne on rencontre d'authentiques marins

En Bretagne encore les mouettes se chargent du nettoyage des rues...

On trouve des phares un peu partout, même au coin des rues, là où on ne les attend pas forcément...

on fait une cure de galettes accompagnées d'un excellent cidre...

On embarque à bord de splendides bateaux blancs en partance vers des horizons inconnus ! Il faut quand même avoir le pied marin en cas de houle, mais bon ...

On s'aventure sur les falaises en ayant soin de regarder où l'on pose les pieds. Attention à la chute !

Enfin on ne se lasse pas d'admirer les magnifiques couleurs de la mer et des rochers !

Voilà, nous sommes rentrés sains et saufs de Belle- Ile-en-mer. J'ai failli rester coincée des deux genoux parce que nous avons BEAUCOUP marché. Et au retour sur le bateau, j'ai bien crû que j'allais restée seule sur le pont avant durant toute la traversée. Il y avait tellement de tangage que j'ai eu bien du mal à me lever et à rejoindre Olivier et Julie sur le pont inférieur. Mais tout cela ne sont que des détails...

Et vive la Bretagne !

Je vous donnerai plus de détails à partir de demain...

Je vous abandonne !

Oh, rassurez-vous, je ne pars pas longtemps et pas bien loin. Je vais passer le week-end de Pâques à Belle Ile en compagnie de Julie et d'Olivier. La météo n'est guère favorable mais nous  ferons avec ! Nous allons prendre un bon bol d'air, faire plein de photos, manger des galettes, des moules, nous balader au bord de la mer... C'est une sorte de résurrection après un hiver durant lequel je suis restée cloîtrée à la maison, ne sortant que pour aller aux restos du cœur.

Je recommence à avoir des projets en tête. Pas de grand voyage pour l'instant, la tirelire ayant été vidée à cause de Dédé et de la mère Denis, mais j'ai projeté de me rendre à Paris plus souvent, le temps d'une journée. Je partirai très tôt le matin et rentrerai par le dernier train.

Et puis, dès que la météo sera plus propice, il faut également que je m'occupe de mon jardin. Je ne sais pas si la tondeuse va vouloir se mettre en route, ayant passé tout l'hiver à l'extérieur recouverte d'une bâche.

Je vous souhaite de bonnes fêtes de Pâques et vous donne rendez-vous lundi soir ou mardi matin ! 

Il ne faut pas que j'oublie de rapporter des conserves de la Belle-Iloise pour Peggy !

Une journée sans nouvelle

ne veut pas dire une journée où il ne se passe rien. Je me suis reconvertie, je suis devenue -à ma grande surprise d'ailleurs- photographe pour les mariages. J'ai déjà commencé à exercer mon nouveau job : c'était à la campagne dans une ferme. Je fixais mes rouleaux de pellicules sur des planches en bois, à l'air libre. La planche devait ensuite servir à faire cuire le cochon ! Ne cherchez pas trop à comprendre ou à vous imaginer la scène... Naturellement vous ne me croyez pas ! J'en étais sûre. Pourtant j'ai déjà pris des mariées en photo, la preuve tout de suite... 

Comme si ce changement dans ma vie n'étais pas suffisant, ce matin en me réveillant je me suis aperçue qu'un nuage de radioactivité était passé au-dessus de nos têtes, je comprends mieux alors le mal au crâne. Je suis seule, ma fille et mon mari ne sont pas à la maison, à La Riche, et je me précipite alors préparer un sac avec différentes choses ( médicaments, dentifrice, brosse à dents...) Par la fenêtre je vois d'énormes nuages noirs se former.Comment se fait-il que je sois seule à la maison ? Où sont-ils donc ?

Dans la rue, des files de gens se sont formées et attendent en silence sur le trottoir devant ce qui me semble être le cabinet d'un médecin. Il semble bien que nous sommes déjà tous contaminés par les radiations. Je vais alors acheter deux biftecks chez le boucher qui découpe la viande sur le trottoir. 250 euros les deux biftecks ! Comme je n'ai pas assez d'argent sur moi, je ne prends qu'un bifteck.

Je suis maintenant en vélo, mon mari est avec moi et nous faisons un tour de la ville. L'armée s'est déployée un peu partout, il y a deux femmes qui sont en train de se doucher dans la rue. Un peu plus loin, nous apercevons l'ancienne usine à gaz de la ville de Tours que l'on est en train de démanteler...  Dans le ciel les nuages font des tourbillons et une pluie acide commence à tomber finement. Nous continuons notre balade en vélo et nous retrouvons bientôt dans le vieux Tours. Nous entrons, toujours sur nos vélos, dans un troquet pour prendre un pot...

Bon, il est 4h30 et je me réveille ! C'est vrai que j'ai mal au crâne, pas étonnant après de tels cauchemars. Si mes journées se passent dans l'ennui, on peut dire que je me rattrape dans la nuit.  

Et si l'on boycottait

la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques de Pékin ? Ce serait le moins que l'on puisse faire, me semble t-il, en réaction aux agressions chinoises contre le peuple tibétain !

Les Tibétains ne demandent qu'à conserver leurs coutumes, leur religion. Depuis 1959 ils sont colonisés par la Chine. Depuis l'arrivée du fameux train reliant Pekin à Lhassa ( juillet 2006), des hordes de Chinois sont envoyés travailler et occuper tous les postes de cette région qui représente 1/4 de la superficie de la Chine et qui est une région où les ressources minières sont importantes. Les nomades tibétains sont dédentarisés de force, ils n'ont pas le droit de pratiquer leur culte et sont devenus les exclus de leur propre terre.

Les dirigeants des pays occidentaux sont assez silencieux pour l'instant, hormis Angela Merkel ( bravo !). L'opinion publique seule semble bouger un peu... Allez un peu de cran quand même !

Pour sûr, ils vont rire jaune les dirigeants chinois si la cérémonie d'ouverture des J.O. est boycottée !