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mercredi, 27 février 2013

41. Une petite touche rabelaisienne

EpicesRabelais.jpg

Pour agrémenter vos plats, que diriez-vous d'y incorporer une petite note de saveur ?

Allez jeter un œil curieux chez Catherine pour en savoir davantage.

Pour ma part, je ne connaissais pas ce produit qui existe depuis près de 130 ans quand même !

J'espère que ma cuisinière préférée va avoir l'obligeance de nous donner l'adresse où l'on peut se procurer ce produit à Tours ! 

 

05:17 Publié dans Côté cuisine | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : epices, rabelais

dimanche, 15 novembre 2009

404. Le café gourmand

Ce matin à 11h, coup de téléphone :

Allo, Danielle ? Je suis avec Jeanne d'Arc et je t'attends !

Jocelyne ! Nous avions dit à midi trente ! Bon, tu as de la chance, je suis prête, je pars tout de suite !

Quelques trente minutes plus tard, je retrouvais donc mon amie Jocelyne sur la place Jeanne d'Arc à Chinon. Nous ne nous étions pas revues depuis le mois d'août. J'ai profité de cette rencontre pour lui remettre le livre sur Arcachon que Catherine m'avait confié.

Puis nous sommes allées déjeuner. Vous connaissez le café gourmand ? Un délice...

Chinon 009a.JPG

J'avais ensuite rendez-vous à la Devinière pour une visite organisée par Christine. Jocelyne m'a donc accompagnée. Et là bas j'ai eu la surprise de retrouver Maryse, une ancienne collègue de travail, et puis il y avait aussi M..., que je n'avais pas vu depuis deux ans. Décidément le monde est parfois bien petit !

Je me suis discrètement éclipsée vers 16h30 parce que j'étais fatiguée et je me lasse très vite des bavardages.

Si vous passez sur ce blog par hasard, je précise que La Devinière est la maison où François Rabelais passa toute son enfance. C'est à Seuilly, près de Chinon :

dimanche, 28 juin 2009

221. La femme folle à la messe


podcast
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Vous me pardonnerez cette contrepèterie mais elle s'avère fort à propos puisque je m'en vais vous parler de François Rabelais qui serait-dit-on- à l'origine de ces tournures de phrases.

Après avoir garé la voiture à l'ombre, j'emprunte donc un charmant petit sentier bordé de noisetiers. Me voici à l'entrée de la Devinière, la maison où naquit (peut-être) le petit François en 1494  (la date de sa naissance n'est pas certaine, on parle également de 1483 ou de 1489). Il paraîtrait aussi qu'il serait né en chemin entre Chinon et Seuilly, les cahots de la route ayant provoqué l'accouchement.

Ce qui est sûr c'est qu'il a passé son enfance dans cette maison. Et là, miracle, la maison semble avoir traversé les siècles sans dommages. Pour un peu, on s'attendrait à y voir un enfant jouant aux quilles !

La simplicité de la demeure (qui était avant tout une maison de campagne pour la famille de Rabelais), perdue au milieu des vignes et des champs de tournesols, est d'un charme sans autre pareil. Seul le gazouillis des oiseaux vient perturber le silence des lieux. Tiens, j'entends sonner la cloche de l'abbaye de Seuilly toute proche.

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Je n'avais prêté aucune attention à l'heure, aussi suis-je extrêmement étonnée lorsque je jeune homme à l'accueil m'annonce que la fermeture est prévue dans une demi-heure ! Il est midi, déjà ?

Tant pis, j'y suis j'y reste. C'est donc d'un pas alerte que j'ai arpenté la maison, les caves, le jardin potager.

Ensuite, rien de spécial à raconter, je suis rentrée à la maison et j'ai goûté au clafoutis que j'avais fait cuire tôt le matin.

Hum, délicieux ! 

lundi, 02 juin 2008

Ah, mon bon François !

si tu revenais parmi nous, tu n'aurais pas fini de t'étonner de tous les changements survenus depuis ton départ ! Malgré tout le temps passé, tu reconnaîtrais cependant certains lieux qui semblent avoir franchi le temps presque sans dommages... Pour un peu même, cela te semblerait plus neuf que de ton temps...

Tu te souviens des cadeaux que ton héros, Gargantua, fit à ses valeureux compagnons des guerres pichrocholines ? Non, bien sûr, il y a déjà si longtemps que tu as écrit... Je vais te rafraîchir la mémoire :

«Comment les victeurs Gargantuistes feurent recompensez apres la bataille :

...Plus leur feit compter de ses coffres à chascun douze cens mille escutz contens. Et dabundant a chascun dyceulx donna a perpetuité (exceptez silz mouroyent sans hoirs) ses chasteaux et terres voisines, selon que plus leur estoyent commodes. A Ponocrates donna la Roche Clermauld; a Gymnaste, le Couldray; a Eudemon, Montpensier;  Le Rivau a Tolmere; a Ithybole, Montsoreau; a Acamas, Cande; Varennes, a Chironacte; Granot, a Sebaste; Quinquenays, a Alexandre; Ligre, a Sophrone; et ainsi de ses aultres places.» ( Gargantua, Livre I, chap. LI)

1939737034.jpgLe Rivau, nous y voilà ! Situé au cœur de la vallée de la Veude, entre Chinon et Richelieu, ce château semble avoir traversé les siècles sans encombres. Sans doute est-ce dû en partie à son retrait des grandes voies de communication. Car, entre nous, il n'y a jamais eu grand chose à faire à Lémeré. Quand je vais à Lémeré, je ne peux m'empêcher de penser aux ancêtres de mon mari dont certains vivaient en ce lieu. J'ai retrouvé ainsi un certain François Durand, né vers 1554, qui fut par la suite l'entremetteur de la seigneurie du Rivau. J'ai retrouvé son acte de décès datant de 1624. Il y avait aussi la famille Précieux, une famille de notaires dont une branche s'établit plus tard à Chinon et prospéra dans le commerce, tandis que l'autre émigra vers Richelieu, attirée par la construction du château du cardinal. Mais je m'égare... revenons donc à nos moutons !

Mon bon François, Le Rivau donne l'impression de sortir tout juste de terre tant la restauration a été rigoureuse. D'ailleurs ce n'est pas fini... Les travaux continuent dans les écuries. Plus rien à voir avec le vieux Rivau que j'avais découvert par hasard en 1970, appartenant à l'époque au peintre-affichiste Pierre Laurent Brenot. Le château dormait au fond de son parc plus ou moins à l'abandon, c'était très romantique, j'ai beaucoup fantasmé sur les lieux...

Depuis 1992 ce sont de nouveaux propriétaires, je ne saurai te dire comment ils se nomment mais par contre je peux te les montrer. Ils affichent leur portrait en grand format dans une des pièces du-dit château. Ça fait sérieux, solennel, pompeux, j'irai même jusqu'à dire ... prétentieux. Quand j'ai découvert le portrait, je n'ai pas pu m'empêcher de rigoler. Heureusement que j'étais seule dans la pièce à ce moment-là ! Ils n'ont pas dû hériter de ta joie de vivre. Je pense que l'effet de totale inexpression leur a été expressément demandé par la photographe d'art Valérie Belin635883314.jpg

Le jardin a été complètement transformé, il se veut jardin de conte de fées. Alors on y trouve des nains, ces affreux petits personnages très kitsh que l'on trouve en vente dans les jardineries. Un peu plus loin, de grandes jambes rouges arpentent le sous-bois. Sur un des côtés du parc, d'immenses palmiers royaux se dressent vers le ciel. Deux pigeons vivotent dans une cage design et un malheureux paon glousse son affreux cri à longueur de temps.

Durant toute ma visite, j'ai été accompagnée par un fond musical qui venait des hauts parleurs disséminés ça et là. L'idée peut être originale, reste à varier un peu les morceaux, car, après plus de deux heures à me balader, je ne pouvais plus supporter " J'ai descendu dans mon jardin...".

Bon, je suis mauvaise langue, il reste néanmoins que l'ensemble est charmant et mérite la visite. Dans la doc distribuée à l'entrée, on parle de toi ! Il est vrai que nous sommes quand même en Rabelaisie !

Voici donc un aperçu du château du Rivau.