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dimanche, 31 août 2008

Pour finir le mois d'août

abeille.jpgsur une note agréable, je vous propose une promenade au jardin botanique. J'y suis allée dans la semaine.

Vous y verrez les plantes en fleurs actuellement et aussi quelques animaux, en particulier un adorable ânon de seulement deux jours.

Bon courage à ceux qui reprennent le travail demain !bot99.jpg

Jardin botanique 1

Jardin botanique 2

samedi, 30 août 2008

Quand nos origines nous rattrapent


podcast
louisonze.jpgNous sommes en 1481. Louis XI règne encore en maître sur le royaume de France. A cette même époque, sur la commune de Gargilesse, dans le Berry, vivait une famille noble, la famille d’ARGIER (orthographiée DARGE également à cette date). Les hommes de cette famille portaient le titre d’écuyers, ils possèdaient des terres et leur blason est : «  D’argent à trois tourteaux de gueules, posés deux en chef et un en pointe ».

Si le prénom du père reste incertain et le nom de la mère inconnu, il n’en reste pas moins que l’on trouve deux frères de cette famille.

Le premier Gilbert d’Argier, écuyer, se mariera avec Antoinette Douceron et formera la branche de Saint-Plantaire.

Le second qui nous intéresse dans le cas présent, s’appelle Jean d’Argier. Il est écuyer, seigneur de Praucet. Le 7 mars 1501 il épouse Catherine de Sallignac, sur laquelle je ne possède aucun renseignement. Le couple aura au moins trois enfants dont François qui suit :

 

François d’Argier, écuyer, seigneur de la Grange et de Praucet.

Le 25 mars 1532 il céda tous les droits qu’il avait sur la terre de Praucet dans un acte. En 1540 il fit aveu d’un terrage à Gargilesse.

Il épousa Catherine Thuillier  avec laquelle il eut au moins deux enfants, dont Jean qui suit :

 

Jean d’Argier, écuyer, seigneur de La Grange et (du chef de sa femme) de la Ridelière.

Le 5 juin 1565 il rendit foi et hommage au seigneur de Villentrois. En 1568, on le retrouve homme d’armes dans la Compagnie du duc d’Anjou. On peut supposer qu’il participa aux combats qui opposaient à cette époque de l’histoire de France les catholiques et les protestants. On n’a pas la date précise de sa mort. Elle se situe entre le 3 juillet et le 27 août 1576.

Il s’était marié le 12 mars 1564 avec Louise de Vauclerc, dame de la Ridelière et fille de François, écuyer, seigneur de la Ridelière. Le couple aura au moins deux fils ( les filles sont des fois oubliées !) dont Louis qui suit :

 

Louis d’Argier, écuyer, seigneur de la Ridelière et de la Grange.ecuyer.jpg

A la mort de son père, en 1576, il fut mis sous la tutelle d’Antoine de Saray, seigneur dudit lieu.

Il épousa Lucrèce Martin le 11 février 1589. Elle était veuve de René de Muzard et fille de Pierre (écuyer, seigneur de Baigneux) et de Catherine Brachet. D’où Louis qui suit :

 

Louis d’Argier, deuxième du nom, écuyer, seigneur de la Ridelière  et autres lieux.

Le 24 mars 1605 il fit foi et hommage de sa terre de la Ridelière.  Il décéda avant le 2 février 1665. Il avait épousé en premières noces Charlotte de Miray. A la mort de cette dernière, il s’était remarié avec Renée Duchesne qui était veuve de Claude de Miray, le frère de Charlotte. Ça va ? Vous suivez ?

Du premier mariage il y eut trois fils, dont Claude qui suit :

 

Claude d’Argier, écuyer, seigneur de la Ridelière et (du chef de sa femme) des Augis.

Le 4 septembre 1628 il épousa Marie de Martin, dame des Augis, qui est probablement la fille d’Hercule et de Françoise de Crécy.

Claude d’Argier mourut le 26 mai 1662. Son épouse, devenue veuve, fit ses preuves de noblesse à l’Intendance de Bourges le 22 juin 1669 et elle testa le 26 mai 1681.

Là les registres paroissiaux deviennent des sources intéressantes car on commence à y trouver les actes de naissances, mariages et sépultures. Ainsi on peut trouver huit actes de naissance d’enfants du couple  à Lye ou Villentrois ( dans l’Indre).

Sur les huit, intéressons-nous plus particulièrement à Marie et Antoine. Vous comprendrez ultérieurement pourquoi.

 

Marie d’Argier

Si la date de son baptême reste encore inconnue, on sait par contre qu’elle se maria le 5 juin 1668 avec Jacques Droulin, marchand apothicaire.

Les Droulin était une famille protestante bien implantée dans cette région de Villentrois et de Valençay.

Lorsqu’en 1685 eut lieu la Révocation de l’Edit de Nantes, ils choisirent de ne pas s’expatrier comme beaucoup le firent et ils abjurèrent leur religion. Cela a dû être particulièrement difficile.

Laissons Marie un moment et occupons-nous de son frère, Antoine.

Antoine d’Argier, écuyer, seigneur de Bellebat, de la Touche, des Augis, de la Charlottière etc.

Il est né le 8 décembre 1634. Il demeurait à Villentrois.

En 1678, il épousa Françoise Gilles, fille d’Hippolyte (écuyer, seigneur de la Charlottière) et de Marie de Boutillon.

Antoine décéda le 9 novembre 1700 à Loché-sur-Indrois (situé en Indre et Loire maintenant).

Le couple eut au moins quatre enfants, dont François qui suit :

 

François d’Argier, second du nom, écuyer, seigneur de Bellebat,de la Touche, d’Avranches.

Il naquit à Villentrois le 13 novembre 1681 et décéda à Loché le 30 mai 1748.

Le 28 janvier 1704, il avait épousé Louise Besnard, fille de Jean Besnard, sergentier à Coulangé et d’Elisabeth Nolleau.

Devenu veuf, il se remaria  le 22 octobre 1738 avec une veuve, Madeleine Garnier.

De son premier mariage, il y eut au moins sept enfants. Parmi ces enfants, citons Louis, le troisième du nom, né à Loché le 5 décembre 1713. Il semble qu’il fut le dernier représentant mâle de cette famille. Son histoire n’a rien de très valeureux. D’après les renseignements trouvés,on le trouve domestique chez un laboureur de Loché, un certain Huguet (1728), ensuite domestique encore au prieuré de Villiers ( février 1729) à Coulangé. On le retrouve ensuite dans l’armée :  dragon à Nantes, puis maréchal des Logis (1740).

Et puis la Révolution passe par là. En 1793, il fut contraint de livrer ses titres de noblesse à la municipalité de Loché-sur-Indrois qui les fit brûler solennellement le 20 décembre de la même année.

Louis avait une sœur, Louise d’Argier.

Louise est née à Loché le 30 juillet 1707. Elle se marie le 4 mars 1726 avec Louis Lézé, marchand drapier à Coulangé, fils d’Antoine Lézé, huissier royal, et d’Antoinette Bourreau.

En 1740, elle se remarie avec Gilles Marteau, meunier du moulin de Coulangé.

Louise décéde à Coulangé le 9 avril 1749.

 

C’en est fini de la famille d’Argier. Changeons maintenant de lieu et d’époque : nous sommes à Tours en 1971.

Melle D. est étudiante à la faculté de Lettres. Elle habite toujours chez ses parents qui tiennent un café-tabac-journaux dans un quartier populaire de la ville. Quand elle s’ennuie, Melle D. aime bien se mettre à la caisse et observer les clients. Il y a toutes les couches sociales qui se côtoient dans ce café. Cela va de l’éboueur, en passant par le cadre supérieur, le professeur de cardiologie de l’hôpital tout proche, les étudiants en médecine, les ouvriers des usines avoisinantes,  les retraités qui passent leur journée devant un p’tit blanc et qui refont le monde. Bref, de quoi vagabonder dans les rêveries …Puis un jour de 1971, c’était- pour être précise- en septembre, le regard de Melle D. se posa sur un client bien déterminé. Elle l’avait déjà remarqué une ou deux fois dans la salle du café quelques mois auparavant, mais sans plus. Il ne venait pas régulièrement, mais à chaque fois il était toujours accompagné du même homme, de son âge semblait-il, et ils restaient là à parler durant plusieurs heures parfois. Or, bizarrement, leur présence se fit plus ponctuelle et Melle D., comme par hasard se montra de plus en plus derrière la caisse. En fine observatrice, elle avait noté la prestance, le charme de ce client. Elle l’imaginait médecin à l’hôpital ou encore chercheur. Autant son ami semblait négligé, autant lui était d’une classe folle, surprenante à trouver dans ce lieu.

A force de lorgner vers la table où se mettaient très souvent ces deux clients, le regard de Melle D. croisa celui de Mr L. Et ce jour-là il y eut comme un brutal arrêt du temps… C’est ce qu’on appelle communément un coup de foudre ! Ça vous tombe dessus sans qu’on s’y attende !

Si l’on revient maintenant au début de cette longue et fastidieuse note ( je le suppose ), il est intéressant de noter que Melle D. descend de la petite Louise d’Argier (en vert au-dessus). Jusque là rien que de très banal.

Mais où l’affaire devient curieuse et amusante aussi, c’est que Mr L. est le descendant de la petite Marie d’Argier, celle qui épousa un protestant.

Ainsi donc, ces deux-là étaient issus de la même famille, ils avaient un lointain cousinage et pas n’importe lequel, une famille avec une vraie noblesse d’armes remontant probablement à la fin du Moyen Age.

Est-ce suffisant pour essayer d’expliquer leur parfaite osmose dans la vie ? Je n’en sais rien, toujours est-il qu’ils avaient énormément de points en commun. Ils ? Eh bien c’est moi et mon mari.

J’ai découvert cette parenté un jour, tout à fait par hasard, en remontant une branche de ma famille originaire de Coulangé. Quand je suis rentrée le soir à la maison, j’étais tout émoustillée par ma découverte. Je fus bien la seule d’ailleurs car quand j’ai annoncé fièrement à mon mari : « nous sommes cousins à la 19ème génération », il m’a rétorqué, impassible :

« Ah bon ? Au fait, as-tu  pensé à acheter le pain ? »

vendredi, 29 août 2008

Après avoir dégusté un rougail saucisses

combava.jpgil est difficile après de se concentrer sur un jeu, d'autant plus que l'objectif à atteindre  était Copenhague- Erzurum en train. Une belle trotte que je n'ai pas réussi à mener à son terme puisque la partie s'est terminée alors que j'étais au beau milieu des steppes de l'Asie centrale. J'ai lamentablement fini la dernière de la partie. Pas grave, j'ai découvert un fruit que je ne connaissais pas, le combava, une sorte de petit citron vert  que l'on trouve à la Réunion, et dont Thierry a utilisé le zeste, ainsi que des tomates concassées, du piment et du gingembre pour faire la sauce accompagnant le plat. Et c'était délicieux ! 

On peut en trouver dans les épiceries asiatiques.

Ce matin, j'ai retrouvé mes copains aux restos du cœur. Il y avait  de nouveaux bénéficiaires que je n'avais encore jamais vus.

J'ai une  nouvelle devinette que Joan m'a envoyée. La voici :Image1.jpg j'attends vos suggestions.

Le retour de Suzie Q.


podcast

Premier flash :

L'expert en blouse blanche vient de plonger la bandelette dans une pipette. Aussitôt on peut voir le changement de couleur des différentes taches. Je suis juste à côté de lui, dans ce bar américain rempli par des hommes aux mines patibulaires, des cow-boys, tous coiffés d'un chapeau texan, armés jusqu'aux dents et prêts à nous tuer au moindre signe de leur chef.

" L'eau de la rivière est bien polluée, me souffle alors l'expert en vérifiant le résultat de la bandelette sur le flacon. Pas étonnant que ses vaches soient malades."

Devant nous, au bar, est accoudé le chef, chef de qui de quoi, je n'en ai pas la moindre idée, mais c'est le chef. Il demande alors au barman de remplir un verre avec l'eau du robinet et trempe à son tour une bandelette dans l'eau. L'expert et moi savons que notre vie dépend du résultat qu'il va obtenir. Nous nous approchons lentement de lui et quand il retire la bandelette du verre nous comparons les deux bandelettes. Elles ont les mêmes couleurs, ce qui signifie que l'eau du robinet est également polluée ! L'atmosphère se détend quelque peu, les armes ne sortiront pas de leurs fourreaux.

Deuxième flash :route.jpg

Je suis assise à l'arrière d'une grosse voiture américaine. Il fait chaud et la voiture roule dans une région désertique et montagneuse. Je suis accompagnée de deux hommes, ils sont là pour me garder, me défendre, voire me surveiller. La nuance est importante. Ils ont été payés par mon père. Je dois supporter leur présence continuellement. L'un d'entre eux est assis à l'avant, mais ce n'est pas lui qui conduit la voiture. D'ailleurs je ne verrai jamais le visage du conducteur. Le deuxième est assis à côté de moi, à l'arrière du véhicule. Mais le siège est tellement long que nous n'avons aucune chance de nous toucher, même en tendant les bras. Soudain j'aperçois par la vitre arrière, de son côté, le visage d'un policier en moto qui vérifie que nous avons bien attaché nos ceintures. La mienne ne l'est pas. Je m'empresse alors de passer le bras et de tirer sur la ceinture pour faire croire qu'elle est fixée correctement. La voiture doit s'arrêter sur le bas-côté de la route et voici le policier qui se penche à la hauteur de ma vitre. Je baisse la vitre : 

Il parle en anglais et je ne comprends pas un mot, mais je me doute qu'il doit me faire remarquer que je n'ai pas attaché la ceinture. J'interroge alors mon voisin :

" Qu'est-ce qu'il dit ? 

Puis, sans attendre sa réponse, je regarde le policier et lui dis :

Sorry, but I am french, I no understand !"

La voiture repart bientôt, et roule toujours dans ce même paysage de désolation. De la radio s'élèvent alors quelques notes que je reconnais aussitôt. c'est Suzie Q, un air des Creedence Clearwater Revival que je passais en boucle dans ma voiture dans les années 70. Mon voisin se met alors à chanter et j'en conclus que, s'il connait cette chanson, c'est qu'il doit avoir à peu près mon âge. Je me mets alors à le dévisager. Il est blond et ressemble étrangement à l'acteur ... ( je ne retrouve pas le nom, mais ça va venir !). Je le trouve beau, il me plait, je suis soudain très amoureuse...

Je me réveille à cet instant précis. Flûte alors ! Juste au moment où cela commençait à devenir intéressant. Il est minuit.

 Quel rêve étrange! Dans un premier temps, je me suis dit que j'allais simplement l'écrire sur une feuille pour m'en rappeler demain matin. Puis j'ai eu l'envie de réécouter ce morceau de musique. Alors j'ai rallumé l'ordinateur, je me suis fait un café et  je retranscris les images telles qu'elles me sont apparues. Dommage que je ne retrouve pas le nom de l'acteur ! Quand ça me reviendra, je vous le dirai.

Bon, je vais me recoucher maintenant. Bonne nuit à ceux qui ne dorment pas encore !redford.jpg

PS : ça y est, je me souviens du nom ! Il s'agit de Robert Redford, jeune évidemment.

00:42 Publié dans Onirisme | Lien permanent | Commentaires (5)

jeudi, 28 août 2008

Seul un artiste "majeur"

photo49.jpgconstruit l'art nature

C'est ce qui est écrit sur ce gros galet posé près d'une fenêtre. Nous sommes chez Jacques Warminski, sculpteur décédé d'une crise cardiaque en 1996.

Il s'était installé dans un site troglodytique à Saint-Georges-des-Sept Voies, dans le Maine-et-Loire, près de Gennes. Là, il s'employa à creuser le tendre tuffeau pour y créer d'autres salles dont les murs et les plafonds sont couverts de sculptures. En quatre ans, il déblaya près de mille tonnes de pierres.  

Voici le résultat sur un diaporama  : L'Hélice Terrestre

Je dois dire que j'ai été un peu déçue par cette visite. Sans doute est-ce dû en partie au temps gris qui rendait l'endroit assez lugubre. Il est évident que le site peut surprendre les gens qui ne connaissent pas ce genre d'habitations dans la roche, ce qui n'est pas mon cas.

Des manifestations culturelles se déroulent dans cet endroit durant la saison estivale.

Bon, sur ce, je vais faire le ménage !