dimanche, 16 septembre 2007
Rien de tel qu'un bon bain...
08:35 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sanglier, cochon
samedi, 15 septembre 2007
Une journée bien remplie (2)
C’est le jour du marché. En cette belle journée de septembre il y a encore beaucoup de touristes qui flânent sur le port.
On peut apercevoir les (belles) Croisicaises à leur fenêtre.
Les souvenirs ressurgissent… Je connais bien Le Croisic pour y avoir passé de nombreuses vacances d’été chez ma tante qui avait un appartement à Port Lin.
Elle habitait le rez-de-chaussée de cette grande maison qui est face à la mer. A l’époque la maison était recouverte de vigne vierge. Aujourd’hui la façade a été ravalée et la végétation a disparu.
Le port est toujours aussi animé, l’ancienne poissonnerie est en cours de restauration et juste en face se dresse toujours l’ancien grand hôtel dont j’ai oublié le nom de l’époque.
Les amours de jeunesse reviennent à la surface. Et si je croisais Yann ? Je venais de lire « Pêcheur d’Islande » et avec ma fougue romantique, j’étais tombée amoureuse d’un marin pêcheur, un grand gaillard au visage couvert de taches de rousseur et dont la peau avait un goût de sel… Mais je m’égare.
Je quitte Le Croisic après avoir fait le tour de la côte sauvage. Je suis quand même surprise de voir que là aussi les promoteurs n’y ont pas été de main morte. Par contre, un chemin bien balisé a été mis en place du côté de la mer.
Me voici maintenant à La Baule. Le ciel est radieux, il est bientôt midi. Je trouve une place pour garer la voiture en bord de mer et finalement je décide de m’arrêter.
La plage de la Baule est la plus grande d’Europe, enfin il me semble. Une plage de sable fin qui s’étend sur plus de neuf kilomètres et qui pénètre en douceur dans la mer.
L’architecture mélange l’ancien et le moderne. J’ai souvent râlé après les constructions modernes qui, à mon avis, dénaturaient le site. Mais tout compte fait, en y regardant de plus près, l’ensemble est quand même assez esthétique. L’avenue qui longe la plage a été réaménagée pour laisser de la place aux piétons et aux cyclistes.
Je suis garée dans la partie extrême de la baie, tout près du Pouliguen. C’est l’endroit que je préfère. C’est là aussi que se trouvent les plus beaux « vieux » hôtels, l’Hermitage, le Majestic ou encore le castel Marie-Louise.
La marée est basse et les ramasseurs de coques sont nombreux.
Je déjeune dans ce petit restaurant situé sur la plage, face à la mer.
Et maintenant ?
Prochaine escale à Saint-Nazaire…
A suivre
D'autres photos vous attendent ICI
05:25 Publié dans C'est en France | Lien permanent | Commentaires (2)
Quand la télé est en deuil...
... on peut dire que cela ne passe pas inaperçu ! Jacques Martin est donc mort. La presse people doit se frotter les mains. Personnellement, cela ne me fait ni chaud ni froid. Pour être plus sincère, je dirai même que je m'en fous complètement. C'est le triste sort qui nous est réservé, il faut se faire à cette idée. Il aura vécu 74 années, sûrement pas dans le besoin, alors il n'y a pas de quoi en faire un plat ( de moules)...
Où je m'insurge, c'est quand je vois que l'évènement prend autant d'ampleur dans le journal télévisé. C'est tout juste si la France ne décrète pas une journée de deuil national. L'"amuseur public" devient presque un martyr. On l'encense, on interviewe les gens dans la rue pour montrer l'émotion du bon peuple. Certains sont au bord des larmes. C'est à la limite de l'indécence.
Pendant ce temps-là, au Darfour ou dans d'autres contrées africaines, les enfants continuent de mourir faute de nourriture et de vaccins dans l'indifférence générale. Mais cela ne fait pas monter l'audimat comme « à la pêche aux moules... »
04:15 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 14 septembre 2007
J-2 pour la transat 6.50
Rallier à la voile Ford Boyard à Salvador de Bahia au Brésil, une traversée en solitaire d'environ 6 semaines. Ma fille vient de m'annoncer qu'une de ses amies participe à cette transat.
Qui a prétendu que les tourangelles n'étaient pas des sportives accomplies ?
Eh bien Laurence est là pour prouver le contraire !
J'espère que vous serez nombreux à suivre sa course. Et pour suivre la course en direct, il vous suffit de cliquer ICI.
Le départ est prévu dimanche ! Bonne route et que Neptune et Eole soient de ton côté.
A l'attention de Mimi : tu vois ce qu'il te reste à faire !
18:45 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (0)
Une journée bien remplie (1)
Tout a commencé à deux heures du matin hier .
J’avais mis le réveil à sonner pour trois heures, mais j’étais réveillée une heure plus tôt. Pas grave, cela me laisse un peu de temps pour mettre quelques photos ICI et me voici donc partie à 3h30 après avoir laissé quelques consignes au chat Popy : Je te confie la maison, je compte sur toi pour être attentif !A cette heure matinale vous imaginez bien qu’il n’y a pas foule dans les rues et même sur les routes. J’ai donc atteint Angers en ayant seulement rencontré deux ou trois camions. Puis, direction Nantes, Saint Nazaire, Guérande et enfin Piriac.
J'arrive vers 7h, tout est calme sur le port, on n’entend que le cliquetis des mâts des bateaux et les cris des mouettes qui commencent leur ronde au-dessus de la mer. Peu à peu le ciel rosit. Je ne regrette pas d’avoir pris mon K-Way car l’air est particulièrement vif.
Bon, alors, que je me souvienne les explications du marin, le bateau est amarré au ponton B. Je commence à descendre la passerelle du ponton C pour bifurquer à gauche en direction du B. On n’y voit pas grand chose et finalement je me dis qu’il est préférable d’appeler Mimi. Je prends donc ma corne de brume ( autrement dit le portable) et je lance un appel : Hou hou du bateau ! Je suis là ! …
Une tête échevelée surgit alors du fond d’un petit bateau. Le terme échevelé est sans doute exagéré puisque les cheveux de Mimi doivent mesurer deux millimètres de hauteur…
Peu à peu le port s’anime. Pendant que le marin fait sa toilette, j’en profite pour aller faire un tour dans les rues. Piriac est un très joli petit port avec ses belles maisons en granit.
Emile Zola est venu passer ses vacances en 1876 dans cette maison ( au deuxième étage). Son séjour à Piriac lui a inspiré une nouvelle, Les coquillages de Mr Chabre, où il décrit des scènes de la vie quotidienne.
Retour au bateau : c’est une vie spartiate à bord ! La partie habitable ne doit pas dépasser le mètre carré et dans cet espace minimum il faut entasser tout ce qui est nécessaire pour vivre. La couchette principale ressemble plus à un cercueil qu’à un lit et Mimi m’a expliqué qu’il y entrait les pieds devant. Il faut dire qu’il est grand cet homme, presque 2m ! En plus, comme il n’est pas très ordonné c’est un bordel pas possible à l’intérieur. A se demander comment il fait pour retrouver ses affaires…En tout cas, une chose est sûre : la navigation n’est pas ma tasse de thé. J’ai trop de problème de vertige pour me sentir à l’aise sur l’eau.
Nous allons ensuite prendre un petit déjeuner à la boulangerie du coin qui a ouvert ses portes entre temps. Le ciel est devenu tout rose, le vent faiblit légèrement. Je m’acharne à vouloir prendre à tout prix les mouettes en photo.
Passons maintenant à l’opération de la sortie de l’eau du bateau. Mimi vient amarrer le bateau le long du quai.
La manœuvre est extrêmement rapide, à peine un quart d’heure… et voilà notre « Rêve d’été » sur la terre ferme. Le nom du bateau ne plait pas à Mimi mais il paraît que cela porte malheur de changer le nom. Il faudrait avoir l’avis d’un connaisseur, qu’en penses-tu Manutara ?
Le bateau va maintenant rejoindre le chantier et Mimi va continuer à y faire des modifications dont je vous passe les détails parce que j’y connais rien.
Il est 10h30 quand nous nous quittons. Je file à présent vers Le Croisic que j’ai envie de revoir…
A suivre07:50 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : piriac, bateau, mer