Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 20 juillet 2008

Au revoir Dan


podcast
Sur mon agenda de juillet, j'ai noté en gros à la date du 21 juillet : Anniversaire de Dan. Ceux qui viennent régulièrement sur ce blog savent que Dan est un lecteur assidu qui laisse parfois des commentaires un peu acerbes, mais je les accepte volontiers car j'ai le sens de la dérision. Parallèlement nous correspondons par mails et nous nous vouvoyons. Nous n'avons jamais eu l'occasion de nous rencontrer devant un café. Il semble qu'il n'y tient pas trop. J'ai donc prévu de lui adresser une carte d'anniversaire dès demain matin.

Dan116.jpgMais, ce matin, en ouvrant mon ordinateur, j'ai eu un choc en lisant le message de son copain Jo qui m'apprenait que Dan est mort hier d'une crise cardiaque. J'éprouve une immense tristesse à cette nouvelle.

Dan, je te dédie cette chanson de Brassens parce que c'est ma chanson préférée. Je fus sans doute pour toi qu'une de ces passantes dont tu emporteras, je l'espère, un bon souvenir. Tu vas me manquer, comme Lidoire me manque également. Nous avions en commun des souvenirs d'enfance, des quartiers de Tours qui aujourd'hui ont bien changé, la ville de Joué où tu as passé toute ton enfance...

Pour nous, la vie continue, en attendant que la Grande Faucheuse se rappelle à notre bon souvenir.rose.jpg Plus le temps s'écoule, plus nous nous rapprochons de notre triste destinée.

Au revoir Dan, voici pour toi une rose de mon jardin... Au dehors, le soleil s'est mis à briller, mais dans mon cœur, cette journée sera bien sombre.

Je suis là, toute seule avec ma peine... Dans quelques jours, cela fera sept ans que mon mari est mort. Décidément, je n'aime pas le mois de juillet.

(Merci pour la photo, Jo).

samedi, 19 juillet 2008

N'arrête surtout pas de pédaler

sinon nous ne pourrons pas repartir ! » Hier matin, à Chauvigny, nous voici donc sur le vélorail pour effectuer une distance de 17km.

J’avais réservé deux jours auparavant par téléphone et nous sommes arrivées juste à temps pour le départ prévu à 10h30.

Bonjour l’ambiance ! Le responsable, à peine aimable, nous donne les consignes :

Vous DEVEZ respecter une distance de 100m entre chaque vélo, vous ne DEVEZ pas descendre, au bout de la ligne vous DEVEZ tourner le vélo. Je vous montre ! On n’a pas entendu les explications et on n’a pas vu la manœuvre à effectuer. Bon, on se retrouve bientôt perché sur les selles. On doit lui représenter le billet. Oups ! Je ne sais pas ce que j’en ai fait… Bon, on ne va pas en faire toute une histoire, ça commence à bien faire, non ?

A son coup de sifflet le premier vélorail démarre puis, peu à peu les autres suivent, attendant son signal. On se croirait pour un peu à l’armée ! Faudrait voir à ne pas trop nous bousculer ! On n’est pas venu pour faire une course. On comprend très vite qu’il nous est impossible de faire une pause, étant obligées de suivre les autres. Parce que, attention, j’ai oublié de vous dire qu’il faut être de retour avant 13h car le Môssieur, il s’en va et ferme tout.

DSCN4593.jpgLes deux premiers kilomètres sont relativement agréables, on passe sur la Vienne, on a un beau coup d’œil sur la cité médiévale que Julie s’empresse de photographier (il ne faut pas arrêter les autres qui nous suivent)…. Au bout de 4km j’en avais déjà marre. On passe dans une sorte de chemin plein de ronces et divers détritus abandonnés ça et là. Bon, voilà le terminus, c’est la pause ? Pensez-vous, on remet les vélos dans l’autre sens et c’est reparti pour 8,5km. Même trajet ennuyeux, je ne sens plus mes fesses, Julie est au bord de l’asphyxie. Ceux de devant ont disparu dans le brouillard, par chance derrière ça ne semble pas bouchonner. Il n’aurait pas fallu que l’on nous fasse une réflexion car moi, je l’aurai laissé sur place ce foutu vélo ! DSCN4594.jpg

De retour à la gare, le responsable du site est là, tout sourire. On doit se farcir encore le retournement du vélo pour les futurs visiteurs  (et puis quoi aussi !). Moi je refuse de le faire, faudrait tout de même pas nous prendre pour des andouilles plus longtemps ! Non mais alors… Je prétexte que l’on ne sait pas comment faire et on laisse ce soin à des petits jeunes derrière nous. Et, en supposant que les jeunes n’aient pas voulu  (cela aurait été compréhensible), eh bien le bonhomme n’avait qu’à le faire lui-même. Flûte alors, payer 10 euros pour ensuite faire le larbin ! C’est déjà assez qu’on a accepté de suivre NORMALEMENT les autres.

13h30, on se rend dans la cité médiévale et on s’écroule à la terrasse d’un restaurant.

Chauvigny est à l’heure des Caraïbes : musique, menu, tout est fait pour que l’on se croit aux Antilles. Durant le repas il parait que  j’ai failli être assommée par un énorme parasol qui est tombé en raison du vent violent qui soufflait (dixit Juju). Comme je n’ai rien vu, cela ne m’a pas traumatisée plus que ça.

ruines.jpgA 15h nous assistons au spectacle de fauconnerie dans les ruines du château. fauconnerie.jpg

Après ça nous faisons un TRES rapide tour dans la cité puis, avant de repartir, nous nous arrêtons (encore ?) boire une menthe à l’eau.

Julie a repris le travail ce matin.          

jeudi, 17 juillet 2008

Le monologue du cochon

cochon.jpgJe suis le cochon du zoo Spaycific, ou plutôt devrais-je dire l’un des cochons de ce parc animalier situé près du Mans, dans la Sarthe. Je mène une vie particulièrement paisible en regard de celle que mènent mes congénères dans les élevages industriels. Ici au moins  je peux aller et venir à ma fantaisie, la nourriture est très correcte. Je n’ai vraiment pas à me plaindre, d’ailleurs je ne me plains pas. Je me marre même ! Parfaitement, JE ME MARRE…

Figurez-vous que le spectacle donné par les visiteurs est tout à fait cocasse. Ils passent du temps à nous regarder et à faire des commentaires parfois désagréables :

- Oh regarde les cochons, ils sont couverts de boue ! Qu’est-ce que c’est sale un cochon !

Mais ils sont également les premiers à dire : Tout est bon dans le cochon.

Bref, les visiteurs sont pour nous l’occasion de nous payer une bonne tranche de fous-rires.

Tenez, rien qu’hier, quand j’ai vu se pointer ces deux femmes dès l’ouverture du parc, je me suis dit : celles-là, elles vont nous faire rire !

Eh bien, ça n’a pas loupé !rosalie.jpg

Déjà à l’entrée, elles ont eu la frousse de Rosalie. Rosalie est une femelle ara un peu grincheuse qui se trouve dès l’entrée du parc. Elles étaient en train de la photographier quand soudain Rosalie s’est mise à leur parler –dans son langage bien sûr- ce qui les a effrayées. Elles se sont alors engouffrées vite fait dans le hall d’entrée.

A peine étaient-elles ressorties dans l’enceinte du parc que la plus âgée trouve le moyen de se faire piquer au mollet.

J’ai eu amplement le temps de les observer car elles étaient les seules visiteuses. Après quelques personnes sont arrivées mais pas la foule habituelle des grands zoos. Dans un sens, je préfère ça, les cris des mômes m’exaspèrent !

Mais je reviens aux deux visiteuses. Les voici devant la mini-ferme. Comme d’habitude mes copines les oies sont devant la porte d’entrée, prêtes à accueillir les nouveaux venus par quelques coups bien placés dans les mollets. Ah, mais la plus jeune refuse d’entrer dans l’enclos ! Il a bien fallu attendre dix minutes avant qu’elle ne se décide enfin à pousser le portique. Vous imaginez bien que l’autre visiteuse commençait à trouver le temps long.

coquille.jpgUn peu plus loin, la plus vieille s’est affalée dans une coquille d’œuf, tandis que l’autre se prenait pour une tortue… Assurément, on ne s’ennuie pas au spectacle offert par les humains !juju6.jpg

En écoutant leurs propos j’ai cru comprendre qu’elles se préparent à faire du vélo-rail à Chauvigny, dans la Vienne. J ’aimerais bien voir ça, pas vous ?

Pour clore définitivement


podcast
marin12.jpgce chapitre sur l'Armada de Rouen, voici un diaporama regroupant les photos des marins aperçus ici ou là. Cette escapade aura surtout eu l'avantage non négligeable de m'occuper pendant plus de dix jours. Il ne me reste plus qu'à préparer un album des plus belles photos. Mais j'ai le temps...

Si monsieur Jean Drac passe par ici, j'aimerais beaucoup avoir son avis de vieux marin ! Mais sans doute est-il déjà à bord de son voilier, naviguant au large de la Bretagne.

La page se tourne définitivement. Je vais maintenant retrouver les bonnes vieilles habitudes. En ce moment je fais la chasse aux puces. Comme tous les ans à cette époque mes chats ont des puces et bonjour la galère pour soigner Popy ! J'ai quand même réussi à lui verser la moitié de la pipette en haut du dos. Espérons que cela soit efficace !

A la revoyure les marins !

CLERC Raymondmarin11a.jpgCe diaporama est tout spécialement dédié à mon père qui fut mécanicien à bord du ravitailleur de sous-marins, le Jules Verne, entre 1945 et 1948.Jverne2a.jpg

Neustrashimy

russe8.jpgest une frégate lance missiles russe. Ce navire mesure 130m de long. Il est principalement destiné à la lutte anti-sous-marins, à la protection anti-aérienne et au mouillage des mines.

C'est le dernier navire que j'ai à vous montrer ICI.