Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 27 mai 2009

176. Carnet de voyage au Maroc -12-

Samedi 16 mai : les dernières heures à Marrakech

 

Ce matin je dois boucler ma valise avant 8h30, heure à laquelle je pars en excursion dans la médina. Nous sommes un petit groupe restreint de huit personnes, parmi lesquelles deux couples de Belges- dont un qui ne parle pas français-  et une dame allemande d’un âge certain. Le guide donnera donc les explications en français et allemand. Je suis assez étonnée de me rendre compte que je comprends ce qu’il dit en allemand. Sans doute parce qu’il parle assez lentement.

Nous entrons dans la médina par « la porte du millet » et nous flânons dans les ruelles. Une belle cigogne a élu domicile sur le toit de la mosquée.

mar52.jpg

Rencontre avec le boulanger qui fait cuire dans son four les pains apportés par les femmes du quartier. Un peu plus loin nous pénétrons dans l’antre du chauffeur de l’eau d’un hammam. La promenade continue, tranquille. J’ai le temps de photographier quelques enseignes :

mar57.jpg

Le guide nous emmène ensuite visiter le musée. Comme j’y suis déjà allée, j’attends le groupe dans le jardin et j’en profite pour faire une pause devant un café et des cornes de gazelle.

La balade s’achève vers 13 heures et je rejoins l’hôtel. Maintenant c’est l’attente :

Ah, tiens, pour m’occuper je vais aller faire un tour dans le quartier. Nous sommes à Guéliz, la ville nouvelle et si les avenues sont larges et fleuries, il n’y a rien d’exceptionnel à découvrir. Comme toutes les grandes villes on trouve des immeubles ultramodernes, des grands magasins qui n’ont rien à envier à ceux des grandes villes européennes.

Je regagne donc l’hôtel, non sans m’être arrêtée au préalable dans une belle pâtisserie pour acheter des cornes de gazelle !

A 15h45 pile, on vient me chercher pour me conduire à l’aéroport. Voilà, c’est fini (déjà ?).

La suite ne présente qu’un intérêt relatif. Le voyage du retour fut extrêmement rapide puisque, à peine 3 heures plus tard, l’avion atterrissait à Orly. Il était 23 heures quand, après avoir récupéré ma valise, je suis sortie de l’aéroport. Il pleuvait… Je me voyais mal attendre le petit matin pour prendre la navette jusqu’à Paris. Aussi j’ai hélé un taxi qui m’a conduite jusqu’à la gare Montparnasse. Là, pas un chat ! Enfin, deux pelés et un tondu… En plus il faisait un froid de canard. De l’autre côté de la rue j’aperçois alors l’enseigne lumineuse d’un hôtel. Je décide de tenter ma chance et c’est ainsi que je me suis bientôt retrouvée dans un lit, bien au chaud, la fenêtre grande ouverte pour écouter la pluie tomber sur les toits !

Le lendemain matin , j’ai pris le TGV et à 10 heures j’étais chez moi. 

L’après-midi Peggy et Thierry sont venus prendre le café à la maison et nous avons englouti tous les gâteaux.

Pour terminer ce récit, voici quelques photos prises dans la médina.

 

07:12 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, maroc, marrakech, médina

mardi, 26 mai 2009

175. Carnet de voyage au Maroc -11-

Vendredi 15 mai : Essaouira la belle, suite et fin.

Maroc 2 138a.JPG

Nous découvrons les fortifications, la médina, puis le marché et enfin une fabrique d’objets en thuya. Un peu rapidos tout ça ! A peine le temps de photographier. Comme d’habitude je suis à la traîne et je n’arrête pas de râler. Il faudra que je revienne…Après le marché, le guide nous propose de déjeuner dans un restaurant face à la mer. J’hésite un peu : vais-je zapper le repas pour profiter de ce temps afin de me balader ?

Maroc 2 152a.JPG

Finalement j’abandonne l’idée de marcher encore. Il fait un vent à décorner un cerf appelé le taros (le vent, pas le cerf).  Pas étonnant si Essaouira est devenue la Mecque des véliplanchistes !

Alors je m’écroule dans un fauteuil face à la mer et je commande un tajine aux pruneaux et aux amandes.

Maroc 2 163a.JPG

Après le repas, le guide nous emmène voir un arbre extraordinaire, vieux de 400 ans. C’est un ficus benjamina si haut que je n’ai pas assez de recul pour le photographier en entier.

Maintenant, direction l’association de fabrications de bijoux en argent. Pfff… J’attends dans le jardin. Ils sont très beaux ces bijoux, mais bon, j’en achète à chaque fois et une fois en France, je ne les porte pratiquement jamais. Je pourrais en prendre pour Peggy, mais elle est allergique à tous les métaux, hormis l’or. Cela lui provoque d’énormes plaques rouges et des démangeaisons.

Retour dans le car et direction Marrakech.

 

Conclusion de cette journée : visite intéressante mais pas assez de temps ! Et si vous avez l’occasion un jour d’y aller, prévoyez une petite laine car le taros est un vent glacial !

A suivre

 

10:49 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, maroc, essaouira

174. Il y a de l'orage dans l'air !

La Flèche 259a.jpgOh, je ne voudrais pas me trouver à la place des filles de l’agence de voyage NF aujourd’hui ! Julie a prévu une opération «coup de poing» qui risque d’être houleuse. Remarquez, je la comprends. Mais je vous explique :

Nous devions partir ensemble au Maroc et nous étions allés nous inscrire fin mars pour ce voyage. Seulement, entre-temps, Olivier a dû subir une opération au cerveau, à la suite de laquelle il lui est interdit de conduire, de faire le moindre effort. Bref, il est contraint au repos , les troubles suivant l’opération pouvant se reproduire à tout moment. Il est en arrêt pour quelques mois. Dans ces conditions tout voyage devenait impossible, à fortiori à l'étranger.

Ils avaient réglé le montant total du voyage, mais, ayant contracté l’assurance annulation, il semblait tout à fait logique que ladite assurance rembourse l’intégrité de la somme versée.

Après avoir effectué les différentes démarches et avoir rempli un nombre incalculable de paperasses, avoir fourni tous les certificats médicaux (c’est tout juste si le compte-rendu de l’opération n’a pas été exigé), envoyé le tout par lettre recommandée, ils ont reçu la réponse : L’assurance refuse de leur rembourser le voyage !

Personnellement, je trouve ça un peu fort de café. Pas vous ?

Quel recours ont-ils ?

lundi, 25 mai 2009

173. Quoi, ma gueule ?

Jeudi dernier, le jour de l’Ascension, je suis allée au zoo de la Flèche en compagnie de Julie et d’Olivier. Nous n’avions malheureusement pas pensé que ça tombait un jour férié et de surcroît durant un long week-end. Conclusion : il y avait un monde fou ! A chaque spectacle proposé les gradins se remplissaient de gens, de gamins hurlant et braillant, de poussettes avec des bébés cramoisis et geignant comme des écorchés vifs. D’un autre côté, le temps était beau. On ne peut pas tout avoir d’un coup, n’est-ce pas ?

La Flèche 203a.JPG

Le résultat photographique s’en est lourdement ressenti : pas même de quoi faire un diaporama. Alors dans le coup, il faudra se contenter de quelques gueules, plus ou moins sympathiques selon vos goûts. Personnellement j’ai un faible pour le hibou !

Vous vous demandez probablement où sont toutes ces gueules ?  ICI

172. Carnet de voyage au Maroc -10-

Vendredi 15 mai : Essaouira la belle

 

Départ de Marrakech vers 8h30. 175 km nous séparent de l’ancienne Mogador, nom donné par les Portugais à cette ville ravissante. La route est bonne, le temps splendide. Que demander de plus ? Mais voilà que bientôt un terrible mal aux dents vient troubler cette agréable excursion. Par chance j’ai avec moi des médocs qui vont bientôt calmer les douleurs.

 

Maroc 1 986a.JPG
Maroc 1 979a.JPG

Peu avant l’arrivée à Essaouira, nous nous arrêtons dans une coopérative de femmes berbères qui fabrique des produits à partir des fruits de l’arganier.

Maroc 1 976a.JPG

La fameuse huile d’argan, qui s’utilise aussi bien dans la cuisine (elle a un petit goût de cacahuète) qu’en cosmétologie. J’ai prêté une oreille un peu distraite aux explications de la fabrication, mais j’ai des circonstances atténuantes. Il faut à tout prix que je reprenne un médicament.

Dans la boutique je prends un litre d’huile culinaire, puis divers produits pour le soin du corps. Le lait corporel sera pour ma fille et la crème pour le visage pour moi, encore que je doute un peu de sa réelle efficacité. Disons que cela va changer de la crème Nivéa que j’utilise depuis au moins quarante ans !

Chacun remonte dans le car avec ses petites empletttes et bientôt nous apercevons la plage d’Essaouira. Dans les années soixante Essaouira vit arriver une communauté hippie (Jimi Hendrix etc).

Maroc 1 1000a.JPG

Pendant très longtemps, il y eut une communauté juive très importante dans cette ville. Aujourd’hui on retrouve sa trace dans la Mellah (quartier juif), les maisons ayant une étoile de David au-dessus de la porte d’entrée. Toutefois, après la guerre des Six jours, la plupart des familles juives émigrèrent.

Maroc 2 030a.JPG

Le port de pêche avec ses chalutiers et ses jolies barques bleues est très animé. Le poisson est vendu à la criée.

Petite énigme : quel est le lien entre Alfred Hitchcock et Essaouira ?

Un guide local prend le groupe en charge pour une visite guidée.

A suivre

 

 

12:51 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, maroc