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jeudi, 21 mai 2009

166. Carnet de voyage au Maroc -5-

Mardi 12 mai, suite et fin : le palais de la Bahia.

 

Un petit taxi jaune s’arrête aussitôt :

Vous pouvez me conduire au palais de la Bahia ?

Les rues ne sont pas très larges, cela vous ennuie si je vous laisse un peu avant ?

Pas de problème !

Et le taxi démarre. Me voici à un croisement de deux ruelles. Je demande mon chemin et j’arrive bientôt devant la porte du palais. Tiens, c’est fermé ? J’insiste, je commence à pousser la vieille porte branlante avec mon épaule. Pour un peu j’aurais bien tout démoli quand mon regard est attiré par une affiche collée sur la porte :

Ouverture de 14h45 à 17h45.

Je regarde ma montre, il est 14h30… Ouf, je ne suis pas venue pour rien.

 

La lourde porte s’entrouvre effectivement à l’heure indiquée et je pénètre dans le jardin d’entrée. Je vais enfin pouvoir visiter à mon rythme, pas comme la dernière fois (en 2004) où tout avait été fait au pas de charge. Je m'attarde un bon moment dans ce petit jardin rempli de fleurs (jacarandas, bougainvillées, daturas etc.)

 La Bahia signifie la Belle, c'est à dire la favorite du vizir. 

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Cette magnifique demeure construite à partir des années 1880 appartenait au vizir Ba Ahmed. Elle s’étend sur environ huit hectares. Toutes les pièces ont été conçues de plain-pied (à l'exception d'une maison) en raison de l’embonpoint du vizir ! Les colonnes sont en marbre d’Italie, les plafonds en cèdre peint avec des puits de lumière. C’est une véritable merveille architecturale.

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Je vous laisse le loisir de contempler :

Le palais de la Bahia.

 

Je ressors enchantée de cette visite malgré la foule et je m’enfonce dans les ruelles sombres de la Médina.

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Finalement j’aboutis sur la place Jemaa-el-Fna et j’en profite pour faire une pause. Il est vrai que je n’ai pas déjeuné.

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Je choisis donc une autre terrasse surplombant ce vaste espace et je reste là au moins une heure à déguster de délicieux gâteaux et faire des photos. Comme le soleil décline peu à peu, je décide de rejoindre l’hôtel. Demain je pars pour Ouarzazate.

Hep ! Taxi !

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À suivre

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mercredi, 20 mai 2009

165. Mais quelle mouche les a donc piqués ?

Depuis quelques temps déjà les policiers font preuve de beaucoup de zèle. Cela pourrait s'avérer rassurant si ce n'est que les personnes concernées sont loin, mais alors très loin de montrer le moindre signe de dangerosité pour la population !

Tout récemment un professeur de philosophie a été accusé d'outrage et de propos violents parce qu'il a prononcé une phrase que je me garderai bien d'écrire -on ne sait jamais !- Il a été condamné à 100 euros d'amende. Personnellement je n'ai rien compris à cette histoire ubuesque.

Aujourd'hui je voudrais vous parler d'une pétition qui circule et qui concerne une personne que je connais. Il s'agit de Guillaume Cingal, professeur à la faculté de lettres de Tours. J'ai fait sa connaissance en février 2005, lors d'un apéro-blog et nous avons eu l'occasion de nous revoir plusieurs fois.

Lors d'une manifestation en mars dernier, Guillaume s'est retrouvé confronté à la police alors qu'il voulait prendre une photo. Mais je vous laisse lire la suite plus bas.

L'évènement avait été filmé en partie par la télé, présente au moment des faits. Il se trouve aujourd'hui que Guillaume risque une peine de prison et la perte de son poste. Un vrai cauchemar, cette histoire !

Courage Guillaume, nous te soutenons !

Pour signer la pétition, cliquez sur le lien suivant :

 petition  

164. Carnet de voyage au Maroc -4-

La vallée de l'Ourika :

ourika.jpgMardi 12 mai :
podcast

Lever à 6 heures et petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel, au sixième étage, sous une tente berbère. Le fond de l’air est assez froid.

À 8h30 un bus vient me chercher pour me conduire au lieu de rendez-vous. Nous sommes environ une vingtaine de personnes à faire cette excursion. Nous quittons peu après Marrakech en direction du sud, vers Setti-Fatma.

La vallée de l’Ourika est un endroit privilégié car la température y est de 10 à 15 degrés de moins que dans la ville. Nous pénétrons donc dans les montagnes de l’Atlas. La route est verdoyante et la rivière serpente  en bouillonnant dans le contrebas bordé de champs et d'arbres.

Après une première pause pipi (et photo), nous nous arrêtons bientôt dans un village berbère (un douar) pour visiter une habitation traditionnelle faite en pisé.

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Nous sommes accueillis par une jeune femme qui nous propose de nous installer sur la terrasse de la maison d’où l’on a une très belle vue. La maison est construite sur une pente. Sous la maison se trouvent l’étable et le poulailler. Dans le petit jardin poussent des légumes  et des fleurs. Tout est assez rudimentaire mais plein de beauté. En hiver la température peut descendre fréquemment jusqu’à – 6°.

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Après cette visite, nous avons droit à une démonstration de la préparation du thé, puis une dégustation de pain chaud que l’on trempe successivement dans l’huile d’olive (ou d’argan), puis sur du beurre et enfin dans le miel. Un délice, je ne vous dis que ça !

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Nous reprenons ensuite le car. Un peu plus loin la route bifurque vers l’Oukaïmeden, station de ski la plus haute d’Afrique, le point culminant atteignant 3270 mètres. Ce qui n’est encore qu’une modeste station hivernale risque dans les années à venir de se transformer en un endroit beaucoup plus luxueux, réservé à une population  huppée. Espérons que le paysage des alentours ne sera pas trop détérioré par la construction de la nouvelle route !

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Nous nous arrêtons ensuite à Aghbalou,le temps de contempler les nombreux petits restaurants installés au bord de la rivière. Hum, ça sent bien bon et j’aurais bien aimé que l’on puisse déjeuner sur place.

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Mais ce n’est pas prévu au programme et c’est avec quelque regret que je remonte dans le car. Retour à Marrakech !

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En cours de route, une touriste a été malade. Il a fallu s’arrêter au bord de la route. Elle s’est alors affalée dans l’herbe, puis a piqué sa petite crise : elle ne voulait pas qu’on la regarde, il a donc fallu que le car avance de quelques mètres. Son mari ne semblait absolument pas préoccupé. C’est le guide qui s’est chargé de passer un peu d’eau fraîche sur le visage de la jeune femme. Au bout d’une demi-heure (quand même !), elle est remontée s’asseoir et nous sommes rentrés à Marrakech aux environs de 14 heures.
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Une fois à l’hôtel, j’ai préparé mon sac à dos et je suis ressortie me balader dans la Médina.

Hep ! Taxi !

À suivre

 

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06:46 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : voyage, maroc, ourika, vallée

mardi, 19 mai 2009

163. Carnet de voyage au Maroc -3-


podcast

Je n'ai pas eu le temps de vous préparer une note sur la vallée de l'Ourika. Ce sera donc pour demain. Pour me faire pardonner, je vous propose donc de commencer la visite du jardin Majorelle.

Ce jardin fut créé par le peintre Jacques Majorelle, fils du célèbre ébéniste, Louis Majorelle. Arrivé en 1919 à Marrakech pour des raisons de santé, Majorelle achète un terrain et peu à peu il conçoit un magnifique jardin dans lequel on retrouve des espèces très diverses de cactées, palmiers et autres.  Jacques Majorelle décède en 1962 et la propriété est alors laissée à l'abandon jusqu'en 1980, date à laquelle le couturier Yves Saint Laurent et Pierre Bergé rachètent la demeure et restaurent petit à petit l'ensemble.

Maroc 1 129a.JPGEn 2004, les cendres d'Yves Saint Laurent furent dispersées dans le jardin et une stèle fut érigée afin de lui rendre un dernier hommage.

Le site suivant vous donnera plus de renseignements si cela vous intéresse : c'est ICI.

J'aime particulièrement les tableaux peints par Jacques Majorelle qui peut être considéré comme un peintre orientaliste. On retrouve dans ses toiles des scènes courantes de la vie berbère ainsi que les couleurs flamboyantes des casbahs. Pour exemple ces quelques toiles dénichées sur internet :

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Mais je papote, je papote, je vois bien que cela vous ennuie. Alors n'attendons pas plus longtemps et pénétrons dans ce lieu magique :

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Le jardin Majorelle

Il y aura une suite !

 

162. Le timbre de mai

timbremai09.jpgVous remarquerez que le choix du sujet est tout à fait en rapport avec le voyage au Maroc. Thierry a reproduit une scène prise en photo dans le souk des teinturiers à Fès.

Je suis allée rapidos faire quelques emplettes et au retour, alors que je garais la voiture devant chez moi, je vois un couple de jeunes d'une trentaine d'années s'approcher de moi et l'homme m'interpelle :

Vous ne vous souvenez pas de moi ? ...

Effectivement son visage ne m'est pas inconnu et quelques secondes me suffisent à l'identifier.

Vous étiez bien prof à l'école Mignonne ?

Acquiescement de la tête.

J'étais dans votre classe. Nous avions chanté " Santiano" en fin d'année scolaire !

Ah pour sûr, je me souviens ! J'avais à l'époque 33 ans et le système éducatif ne m'avait pas encore dégoûtée.

Que deviens-tu ?

Je suis paysagiste à Ballan-Miré. Ça marche bien.

Je suis bien contente de t'avoir revu. Ça me fait toujours très plaisir de rencontrer d'anciens élèves et de savoir ce qu'ils sont devenus.

Le deuxième point positif de cette rencontre fortuite est que je n'ai pas trop changé de tête puisqu'il m'a reconnu tout de suite !

18:44 Publié dans Thierry | Lien permanent | Commentaires (2)