lundi, 30 mai 2011
130. Festival des roses
Sidney Bechet s'impose pour cette note sur les roses qui ne sont pas de Picardie, mais de Chédigny !
Hier donc les roses étaient à l'honneur à Chédigny. Il faut dire que dans ce charmant village, situé entre Tours et Loches, un rosier grimpant orne la façade de la plupart des maisons.
Il y avait déjà un petit moment que je n'étais pas retournée là-bas ; c'était donc l'occasion rêvée et je n'ai pas regretté ma visite ! Avec le temps ensoleillé que nous avons ces jours-ci, les rosiers croulaient sous les fleurs. Ce festival semble être apprécié car il y avait beaucoup de monde à flâner dans les ruelles. Si vous ne connaissez pas l'endroit, je ne peux que vous inciter à vous y rendre.
À l'occasion de cette journée, une nouvelle rose a été baptisée : il s'agit de la "Jeanne de Chédigny", en hommage à la doyenne du village. En 2002, cette dame reçut le titre de Juste parmi les nations donné par l'institut Yad Vashem de Jérusalem. Durant l'Occupation, elle et son mari avaient caché des Juifs allemands dans leur ferme.
Sur les murs de certaines maisons étaient exposées de très belles photos de chevaux de trait, réalisées par Pierre Bosquet.
Et puis j'en ai profité pour acheter une nouvelle mangeoire pour les oiseaux de mon jardin qui sont de plus en plus nombreux à venir s'y restaurer.
Bon, on visite ?
12:09 Publié dans Balades tourangelles | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : festival, roses, chedigny, touraine
lundi, 23 mai 2011
126. Sur les terres du cardinal
« Nous arrivâmes par une avenue qui borde un côté du parc. Enfin on se trouve en une place fort spacieuse ; je ne me souviens pas bien de quelle figure elle est : demi-ronde ou demi-ovale, cela ne fait rien à l’histoire, et pourvu que vous soyez avertie que c’est la principale entrée de cette maison, il suffit. Je ne me souviens pas non plus en quoi consistent la basse-cour, l’avant-cour, les arrière-cours, ni le nombre de pavillons et corps de logis du château, encore moins de leur structure. [ …]
C’est assez que le tout est d’une beauté, d’une magnificence, d’une grandeur digne de celui qui l’a fait bâtir. Quand on a passé le pont-levis, on trouve la porte gardée par des dieux, Mars et Hercule. […]
Autour du château sont force bustes et force statues, la plupart antiques, comme vous pourriez dire des Jupiters, des Apollons, des Bacchus, des Mercures et autres gens de pareille étoffe ; […]
Je ne m’amuserai à vous décrire les divers enrichissements ni les meubles de ce palais. Nous n’eûmes quasi pas le loisir de considérer ces choses, l’heure et la concierge nous faisant passer de chambre en chambre, sans nous arrêter qu’aux originaux des Albert Dürer, des Titien, des Poussin, des Pérugin, des Mantegna et autres héros dont l’espèce est aussi commune en Italie que les généraux d’armée en Suède. […]
Nous sortîmes de cet endroit, et traversâmes je ne sais combien de chambres riches et magnifiques, des mieux ornées, et dont je ne dirai rien ; […] Toutefois je vous avouerai que l’appartement du roi m’a semblé merveilleusement superbe ; celui de la reine ne l’est pas moins.[…]
Enfin nous descendîmes dans les jardins, qui sont beaux et fort étendus. Rien ne les sépare d’avec le parc. C’est un pays que ce parc, on y court le cerf. Quant au jardin, le parterre est grand et l’ouvrage de plus d’un jour. Il a fallu pour le faire qu’on ait tranché toute la croupe d’une montagne.»
Ainsi s’exprime, dans une lettre à sa femme, le fabuliste Jean de la Fontaine, décrivant sa visite chez le cardinal de Richelieu.
Armand Jean du Plessis ! Un homme exceptionnel et qui, à l’apogée de sa gloire, voulut créer son propre petit royaume. En 1632, le roi Louis XIII lui donna donc l’autorisation de bâtir un château et un bourg, clos de murs et fossés, avec deux marchés par semaine.
Les travaux furent confiés à l’architecte Jacques Lemercier. Il reste par bonheur des gravures d’époque :
La mort du cardinal en 1642 sonna le glas de la ville qui retomba vite dans l’oubli.
Aujourd’hui, que reste-t-il de tout cela ?
Le château n’existe plus. Il fut racheté par des marchands de biens qui le démantelèrent totalement. Reste seulement le dôme et l’orangerie, perdue au fond du parc.
La ville, quant à elle, subsiste bien. Son tracé rectiligne, sa symétrie en font un exemple d’architecture du XVIIe siècle.
Hier donc, je suis allée me balader à Richelieu en compagnie de Christine. Il faut bien avouer que l’on ne vient pas à Richelieu par hasard. C’est retiré de tous les grands axes touristiques.
La rue Royale avec ses hôtels particuliers, presque similaires (quelques détails différent) a gardé de sa grandeur, malgré une restauration un peu surprenante : ainsi les façades de certaines maisons laissent apparaître la pierre, tandis que d’autres ont été recouvertes d’un crêpi dont la couleur varie d’une maison à l’autre !
La place de l’église a été également rénovée. Autrefois elle était divisée en quatre sections identiques bordées d’arbres. Aujourd’hui c’est un immense parking au milieu duquel trône un malheureux jet d’eau. Ça donne une impression de grand vide.
Quelques magasins étaient ouverts, mais on doit bien avouer que les touristes étaient peu nombreux !
Décidément, la ville de Richelieu a bien du mal à sortir de sa torpeur …
Le matin, nous étions allées voir l’abbaye de Bois-Aubry, à Luzé. Je voulais surtout montrer la tombe de Yul Brynner à Christine. Elle se situe près de l’abbaye, en bord de champs. Et là, surprise ! Le petit cimetière des moines orthodoxes est entièrement clos de barbelés électrifiés empêchant tout accès ! Si on avait voulu mettre une fleur sur la tombe (ce qui n’était pas le cas) on n’aurait pas pu. Étrange tout de même !
17:30 Publié dans Balades tourangelles | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : richelieu, cardinal, ville, architecture
dimanche, 13 mars 2011
79. Carnaval de Manthelan
La météo nationale avait annoncé un temps épouvantable sur la région pour aujourd'hui. Ce matin, le ciel était chargé de nuages gris mais la pluie n'était pas au rendez-vous. J'en ai donc profité pour aller à Manthelan en fin de matinée afin de voir les chars. Un avant goût avant de faire le diaporama demain :
Finalement, je suis revenue chez moi vers quatorze heures. Je ne saurais donc vous dire si le défilé a évité les chutes d'eau qui se sont produites ici vers seize heures trente.
21:21 Publié dans Balades tourangelles, Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : carnaval, manthelan, touraine
dimanche, 30 janvier 2011
43. Le château de Bridoré
En mettant une photo du château de Bridoré dans les notes précédentes, je me suis aperçue que j'avais suffisamment de photos pour en faire un diaporama afin que vous puissiez avoir une idée plus précise de l'endroit.
Ce château possède des caponnières qui sont des fortifications servant à défendre un fossé avec des armes légères ou encore des petits canons. Il est assez rare d'en trouver en aussi bon état.
Ainsi, miss Christine va pouvoir cliquer sur le lien ci-dessus et organiser une sortie OVS pour cet été !
17:14 Publié dans Balades tourangelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chateau, bridoré, touraine
mardi, 05 octobre 2010
381. Les Floralies du Val de l'Indre
Comme promis, voici donc un aperçu de cette manifestation qui se tient dans le magnifique parc du château de Candé, à Monts. J'ai eu la chance de bénéficier de quelques éclaircies. Cette année, j'ai noté une nouveauté : la création d'un potager dans lequel avaient été plantées toutes sortes de cucurbitacées. Dans la petite maison de la chasse, tout un ensemble floral avait été composé avec la couleur blanche.
Il faudra attendre maintenant 2012 pour les prochaines Floralies !
Un aperçu :
02:06 Publié dans Balades tourangelles | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : floralies, chateau, candé, monts, touraine