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mercredi, 24 décembre 2008

Le Baiser de la Nourrice

baiser.jpg« La brosse raya la surface de cirage noir, puis déposa la pâte sur le bout de la chaussure, une paire de rechange graissée d’abord minutieusement, longuement séchée, intérieur et extérieur, et dont les surplus de cirage ancien et la poussière avaient été assainis par un lait nettoyant.»

 

Ainsi débute le roman de Christian, intitulé « Le Baiser de la Nourrice ».

 

« Il ressentit comme un fluide irriguant ses pensées, le dédain des chiens disparus et le mépris pour les barbares rendus au statut de fragiles mortels. Et toute peur le quitta.»

 

Ainsi s’achève le roman de Christian. Ne comptez pas sur moi pour vous en faire un résumé. Faites comme moi, lisez-le. Mais, qui mieux que l’auteur lui-même peut parler de son ouvrage ?

Toc, toc ! On peut entrer ? … ICI.

vendredi, 14 novembre 2008

Quand la B.D se met au service de l'histoire

montreuilbellay.jpg

Vous avez probablement entendu parler ou visité le magnifique château de Montreuil-Bellay, situé dans le Maine-et-Loire, au sud de Saumur. Mais saviez-vous que durant la dernière guerre existait un camp d'internement dans ce petit village paisible de l'Anjou ?

tsiganes.jpgPour moi ce fut une découverte en lisant une B.D, écrite et dessinée par Kkrist Mirror. Ce qui m'a passionnée dans cette B.D c'est le côté historique. L'auteur relate avec beaucoup de réalisme la vie dans ce camp d'internement, puis de concentration depuis l'année 1940( date de sa construction) jusqu'en 1946 (date à laquelle il ferma définitivement ses portes).

Ce camp accueillit principalement des tsiganes, jugés "indésirables" par les lois de l'époque. En 1942, ce fut l'arrivée des clochards de Nantes qui ne survécurent que peu de temps au froid et à la faim. En 1944, le camp fut bombardé par l'aviation alliée. En 1945, il servit pour l'internement des collaborateurs, des prostituées, des soldats allemands faits prisonniers.

Ce n'est qu'en juin 1946 que les tsiganes furent libérés ! 

Aujourd'hui il ne reste pratiquement plus de traces de ce camp. Les gens du voyage luttent pour en faire un lieu de mémoire. Mais cela semble difficile à mettre en place. Voir la vidéo. 

Et puis, dans la B.D, on découvre l'abbé François Jollec, un homme qui fit son possible pour améliorer la condition des internés. A la fin du livre, on peut lire la biographie de ce prêtre hors du commun. C'est très émouvant.

Un très bel ouvrage dont je vous recommande la lecture !

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jeudi, 13 novembre 2008

Tout seul

Cette note est plus particulièrement destinée aux amateurs de B.D.chabouté.jpg

Un phare isolé au milieu de la mer. Depuis la mort du gardien, le phare a été automatisé. Pourtant, régulièrement un chalutier vient y déposer de la marchandise. Mystère ! Je ne vous en dirai pas plus. Mais vous pouvez toujours aller voir LÀ.

Une belle histoire, de très beaux dessins en noir et blanc réalisés par Christophe Chabouté. Une idée de cadeau pour les fêtes, peut-être ? 

dimanche, 09 novembre 2008

Un drôle de dimanche

C'est le titre du livre que vient de publier un autre blogueur de mes connaissances et dont j'ai commencé la lecture hier soir, bien calée sous la couette

livremaurice2.jpg

Maurice nous fait partager son enfance dans un paisible village d'Ile de France durant la guerre. Un ensemble de clichés instantanés de moments tout particuliers, qui fleurent bon le terroir, la douceur de vivre malgré une époque où les gens étaient bien malheureux. On fait la connaissance de "grand-mère Camille", de la ravaudeuse, de l'oncle Robert et de bien d'autres personnages tous plus attachants les uns que les autres. Un vrai plaisir, cette lecture ! Merci Maurice pour ce retour dans une époque complètement révolue aujourd'hui. 

05:52 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : livre, enfance, guerre

jeudi, 06 novembre 2008

Quelques coups de griffes au passage

J'ai fini la lecture du livre de Simone Veil. Je m'attendais à quelques petites piques lancées au passage sur tel ou tel homme politique. Et bien, je suis restée sur ma faim, sauf toutefois pour une personne qui, à deux reprises, se retrouve égratignée par la plume de Mme Veil.

« ... (prénom et nom de la personne à découvrir) que je connaissais alors à peine et auquel je faisais confiance, tant il m'était apparu intelligent et dynamique, venait de me donner la vraie mesure de son caractère, capable en quelques jours d'énoncer avec la même assurance une chose et son contraire, uniquement préoccupé de son propre avenir qui, depuis sa jeunesse, ne porte qu'un nom : l'Élysée.

Le personnage demeure incompréhensible si l'on ne tient pas compte de cette donnée essentielle : il est convaincu qu'il a été touché par le doigt de Dieu pour devenir président. C'est une idée fixe, une obsession à laquelle il est capable de sacrifier principes, alliés, amis. Comme tous ceux qui sont atteints de ce mal, il se figure les autres à son image : intriguants et opportunistes. (...)

oursbrun2.jpg

Je fis part des travaux du Haut Conseil à l'Intégration, en insistant sur l'urgence de positions claires sur les questions concernant les étrangers. Le débat s'engagea. Je me suis un peu enflammée, rappelant qu'il fallait avancer sans crainte sur toutes ces queqtions de société. Je trouvai que ...(nom du parti politique) demeurait trop timide, trop soucieuse de ne pas heurter la droite, et que le temps était venu de se définir clairement. Quelle ne fut pas alors ma surprise d'entendre ...(prénom et nom) m'en faire le reproche. « Avec de telles idées gauchistes, vous allez faire fuir notre électorat !» m'a-t-il soudain lancé. Je ne me le suis pas fait dire deux fois. La réunion devait se poursuivre l'après-midi. Je n'y suis pas retournée.

J'ai ainsi quitté ...(nom d'un parti politique), sans regrets. Je devrais plutôt savoir gré à...(prénom et nom) de m'avoir pratiquement mise à la porte. Tout bien pesé, je n'étais pas faite pour de telles pratiques. Je manque de la souplesse nécessaire et, de surcroît, je suis incapable de travestir mes convictions. À partir de ce moment, je n'ai plus fréquenté aucune formation politique.»

A votre avis, de qui parle t-elle ? Je précise qu'il ne s'agit pas de Nicolas Sarkozy.

12:18 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (11)