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dimanche, 05 octobre 2008

Qu'ils étaient donc courageux

nos ancêtres !

C'est la réflexion que je me suis faite après avoir terminé l'étude d'une famille originaire des monts du Forez, dans le département de la Loire.

scieurs.jpgLe nom de cette famille -MASSACRIER- est très répandu dans cette région, en particulier dans les villages de Chalmazel, Sauvain et Saint-Just-en-Bas. L'origine du nom peut venir du nom du hameau "Massacrier" si le toponyme est antérieur. Sinon cela pourrait désigner un boucher. En effet "massacre" avait le sens de boucherie au Moyen Age et le métier de boucher était désigné par les mots maceclier ou macecrier.

Après des recherches laborieuses sur plus de vingt ans, j'ai réussi à relier la branche chinonaise -dont est issu mon mari - avec celle de Chalmazel. Je ne pourrai pas remonter plus haut.

Donc le premier ancêtre de cette famille dont le nom figure sur les registres paroissiaux est Claude l'âiné, dit Jacquon, MASSACRIER. 

C'était un paysan qui vivait probablement très chichement et l'hiver, alors que sa femme et ses enfants restaient à la maison, il s'expatriait dans d'autres régions pour y pratiquer le métier de sabotier. D'autres paysans de la même région étaient scieurs de long. Beaucoup de ces hommes allaient en Poitou et en Touraine.

Je sais peu de choses sur lui, si ce n'est qu'il est décédé avant 1689 et qu'il avait épousé Péronne FERRAND. Le couple eut, au moins, deux enfants, Pierre et Antoine.  Les descendants d'Antoine restèrent à Chalmazel, tandis que l'on retrouve ceux de Pierre à Chinon à partir du milieu du XVIIIe siècle.

L'orthographe du nom varie au fil des pages dans les registres. On trouve MASSACRIER, MASSACRIE, MASSACRE, pour finir par MASSACRY.

Il semblerait que le nom s'est éteint en Touraine. Les trois derniers à porter ce nom furent les enfants d'Antoine Achille MASSACRY qui s'était marié à Chinon en 1852 avec Scholastique FRESLON. Malheureusement je ne connais pas leur postérité !MASSACRIER.JPG

Dans notre famille, la dernière MASSACRY est Eugénie, qui est décédée en 1895 et enterrée au cimetière de Ligré. 

samedi, 04 octobre 2008

Inquiétant

« J’ai faim ! »

Suivant l’intonation et les circonstances où ces mots sont prononcés, on est dans deux mondes tout à fait différents.

AH ! J’ai faim, dira celui qui s'installe devant une table où se dressent des nourritures alléchantes qui font s’exciter les papilles à l’avance.

OH ! Que j’ai faim, dira celui qui a le ventre vide depuis trop longtemps.

Durant le mois de septembre, j’ai été abordée deux fois dans la rue par des personnes qui m’ont dit : «J’ai faim ».

La première était une jeune femme à qui il était assez difficile de donner un âge, sans doute la trentaine, mais en mauvais état physique. Elle s’avançait vers moi sur le trottoir, emmitouflée dans un imper jaunâtre alors qu’il faisait relativement beau, et au moment où nous nous sommes croisées, elle m’a accostée poliment en me demandant si je n’avais pas une pièce à lui donner pour acheter à manger. Elle était visiblement gênée de faire cette démarche. Fallait-il qu’elle soit vraiment en détresse ! Je lui ai donné la monnaie que j’avais, environ 5 euros.

Hier, je vais faire les courses et devant le magasin je vois un homme, environ cinquante ans, assis par terre. Il est impeccable sur lui. Quand j’arrive à sa hauteur, il m’interpelle et me demande quelques pièces. Je souris poliment en faisant non de la tête et je continue mon chemin lorsque je l’entends dire :… ou un sandwich !

Alors je m’arrête :

Vous voulez un sandwich ?

Oui, me dit-il, j’ai faim !

Il a prononcé ces paroles d’une façon tellement tragique que j’en ai été bouleversée.

Bon, ne bougez pas, je reviens !

Sitôt entrée dans le magasin, ma seule préoccupation fut de lui trouver quelque chose. Dans le coup je ne me rappelais même plus ce que j’étais venue chercher. Je lui ai pris deux paquets de sandwichs, l’un au thon, l’autre au poulet, une boisson et une tablette de chocolat.

Un peu plus tard, lorsque je suis repartie, j’ai constaté qu’il dévorait déjà les sandwichs…

Aujourd’hui il a mangé, mais demain ? 

04:58 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : misère, société

Quand les blogueurs se rencontrent

La semaine dernière, j'ai fait la connaissance (visuelle) d'un de mes lecteurs les plus assidus, à savoir Jo du Portugal. De retour en Touraine avec son épouse pour une brève période, il m'a téléphoné et nous nous sommes retrouvés à la terrasse d'un café.

restaurant.jpgMercredi dernier, ce fut le tour de Jocelyne avec son mari. Invitation inattendue dans un restaurant de la rue Nationale ! J'ai ainsi fait la connaissance de son mari, André, qui est pilote de ligne. 

C'est donc grace à mon blog que j'ai fait la connaissance de Jo et de Jocelyne, des gens charmants que je n'aurais jamais eu l'occasion de connaître dans la vie de tous les jours.

A qui le tour maintenant ?

vendredi, 03 octobre 2008

De Cotonou à Parakou en train


podcast
Avant hier j'ai reçu le nouveau catalogue de "Chemins de sable". C'est avec cette agence que je pars au Bénin le 16 janvier prochain.trainbenin.jpg

Une fois arrivée à Cotonou, je vais prendre ce petit train composé de deux wagons datant de 1922 et qui ont été restaurés en 2005. De là, nous allons traverser le pays à la vitesse de 50km/h en nous arrêtant dans les villages proches.

Ensuite un minibus nous emmènera jusqu'au parc de la Pendjari, situé tout au nord du pays. Au retour, j'ai prévu de rester 5 jours supplémentaires à Grand Popo, à cette auberge. Autant en profiter quand c'est possible, car avec la conjoncture actuelle il n'est pas certain que je puisse encore faire des voyages lointains.

Comme dit le dicton : "Ce qui est pris n'est plus à prendre".

17:48 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : bénin, voyage

jeudi, 02 octobre 2008

Touche pas à mes noisettes !

ecureuil.jpgAffolement général hier quand on a appris, de la bouche même du premier ministre, que la Caisse d'Epargne servirait à renflouer les banques en cas de faillite de ces dernières !

Cri unanime des épargnants : « Touche pas à mes noisettes !» J'imagine aisément la crainte des propriétaires de carnet. Moi je n'en ai pas, j'en ai eu un autrefois, mais un jour le directeur de l'agence m'a convoquée et d'un air dédaigneux m'a fait comprendre qu'il valait mieux fermer mon compte insuffisamment fourni. Attitude pour le moins cavalière qui m'avait laissée perplexe et outrée aussi. Depuis je n'ai jamais repris de carnet de caisse d'épargne.

Mais revenons à la situation GRAVISSIME (dixit le gouvernement) que nous vivons actuellement. On voudrait faire peur aux gens qu'on ne s'y prendrait pas mieux. En fait, on nous prépare à l'avance à l'Apocalypse économique qui va arriver dans les mois prochains.

Pour en revenir aux caisses d'épargne, elles ont perdu des sommes considérables en voulant spéculer. Mais, parait-il, les fonds des épargnants ne sont pas touchés, ces fonds qui servent -en principe- à la construction des HLM. 

Donc, si j'ai bien compris, la caisse d'épargne pourrait renflouer les banques en difficulté avec de l'argent qu'elle n'a plus puisqu'elle l'a perdu dans des placements foireux (Dexia, Natixis et autres).

Ne plaignons pas le patron de Dexia qui part quand même avec 3,7 millions d'euros dans la poche ! Ne devrait-on pas lui prendre cette somme pour renflouer les banques ? Après tout, il est quand même bien responsable des pertes de son entreprise. Y a pas de justice !