vendredi, 14 août 2009
290. L'été 1962
Avec le temps qui passe si vite, j'ai tendance à mélanger les dates. C'est ainsi que ce matin, en regardant les photos faites dans l'île de Ré, je me suis aperçue que je les avais classées en 2006. Or, c'est bien en 2005 que j'y suis allée avec Juju. Elle me l'a rappelé à juste titre. Dans le coup, j'ai fait un diaporama avec quelques unes des photos. On ne peut pas parler de vacances à proprement dit car nous n'y sommes restées que 24 heures ! Mais c'était assez pour en faire le tour.
Cela m'a rappelé bien des souvenirs. C'est en effet dans l'île de Ré que mes parents ont pris des vacances pour la première fois. C'était en 1962 et ils avaient fait une réservation de quinze jours dans un hôtel de La Flotte. Une semaine sous la flotte, la vraie, à ramasser les escargots, puis une semaine de beau temps. A l'époque on prenait le bac à La Pallice, l'ancienne base de sous-marins construite durant la guerre par les Allemands. Cette traversée était toute une expédition.
Parmi les pensionnaires de l'hôtel il y avait ce chef-cuisinier que l'on voyait régulièrement présenter des émissions à la télé en compagnie d'une speakerine ! J'ai mis plus d'une heure à retrouver leur nom ! RAYMOND OLIVER ET CATHERINE LANGEAIS.
Voici une petite vidéo où l'on aperçoit Oliver :
Il était là avec toute sa petite famille et avait l'air de se régaler avec les repas servis aux pensionnaires. Pas difficile le cuistot ! Le soir de notre arrivée, quand mon père a vu ce qu'on nous apportait à manger, il a fait aussitôt tout renvoyer et on a mangé à la carte durant tout notre séjour. Comme on dirait aujourd'hui : "Nous n'avons pas les mêmes valeurs!".
Ma grand-mère fut malade pendant une bonne semaine. Il faut dire qu'elle avait mangé des moules accrochées aux rochers.
J'avais été fortement impressionnée par les fortifications Vauban de la prison de Saint-Martin-de-Ré. A cette période, il y avait pas mal de prisonniers politiques enfermés dans cet endroit ( des partisans de l'OAS). Et puis, il y avait aussi un beau bateau dans le port de Saint-Martin où l'on pouvait déguster de délicieuses galettes.
Pour se baigner, nous allions le plus souvent sur la plage de la Conche, là où sont encore les blockhaus. Il n'y avait pour ainsi dire personne...J'avais un superbe chapeau de paille qui faisait très "vamp".
Cela a bien changé depuis. Il semble que l'île de Ré est devenu un endroit "branché".Personnellement, ce n'est pas là que j'irais si j'avais à passer des vacances au bord de la mer ! Ni même à Palavas.
Enfin pour terminer, voici ce que j'ai retenu de l'île de Ré en septembre 2005.
18:09 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : vacances, mer, ile de ré
jeudi, 13 août 2009
289. Jamais contente !
Aussi loin que remontent mes souvenirs, je me souviens d'avoir toujours eu la fâcheuse habitude de râler pour un rien. J'en ai pour preuve l'exemple suivant.
Août 1951 :
Non mais c'est pas bientôt fini de me cramponner comme ça ! Ça va, lâchez-moi les baskets cinq minutes. Je suis grande maintenant, j'ai deux ans, je sais marcher toute seule ! C'est étouffant à la longue...
Août 2003 :
Non mais c'est quand même un monde ! Personne pour venir m'aider à marcher sur ces caillasses et en plein soleil. Ça se voit pourtant assez que j'ai mal au dos ! Quelle ingratitude tout de même...
16:49 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 12 août 2009
288. Suite de l'enquête normande (3)
Souvenez-vous, c'était en janvier dernier ... Rappel des faits ICI. Ayant attendu des nouvelles de mon enquêteur sur place -nouvelles qui ne sont jamais arrivées, sans doute perdues dans une bouteille à la mer que l'on retrouvera dans un filet de pêche dans quelques siècles, en supposant qu'il y ait encore des pêcheurs et des poissons- j'ai mené mes recherches de mon côté et c'est, non sans quelque effroi, que je peux vous annoncer que j'ai retrouvé la trace du nommé Paul, le concubin de l'horrible Virginie. Je pensais, à tort, qu'ils étaient toujours en Polynésie et lorsque je me suis retrouvée nez à nez avec lui, j'ai eu des sueurs froides ! Cependant, je n'ai rien voulu laisser paraître et j'ai même eu le courage de le prendre en photo. A mes risques et périls, quand vous voyez le regard qu'il me lance...
Affaire à suivre donc.
18:22 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (10)
mardi, 11 août 2009
287. Chez Papadom
Peut-être vous souvenez-vous de Papadom, ce jeune modeleur céramiste que j'avais rencontré à Crissay-sur-Manse ? Petit rappel ICI.
Hier après-midi je suis allée visiter son atelier. Il habite à Saint-Etienne de Chigny dans une maison troglodyte. J'ai pu ainsi admirer ses créations et papoter avec lui devant un café.
Curieux comme vous êtes, je suis sûre que vous voudriez voir l'intérieur, non ?
Eh bien, c'est faisable, vous n'avez qu'à me suivre... Et merci à Papadom d'avoir accepté d'ouvrir les portes de sa maison !
05:03 Publié dans Bô Zar | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : papadom, modeleur céramiste, saint-etienne-de-chigny, touraine
286. Les planches Deyrolle à la Bourdaisière
Dimanche matin, 10h :
- Allo, Danielle ? Ça y est, je viens d'arriver au château de la Bourdaisière.
- Oups, Jocelyne, nous avions rendez-vous vers 11h, 11h30. Je ne suis pas prête !
- Ça ne fait rien, je vais me balader en attendant.
10h05 :
- Allo, Catherine ? Changement de programme, je passe te prendre d'ici une petite demi heure. Jocelyne est déjà sur place !
- OK, je file sous la douche !
11h15 : nous retrouvons Jocelyne qui flâne dans les allées du potager.
Actuellement le château de la Bourdaisière propose deux expositions, l'une sur les anciennes planches Deyrolle qui vous rappelleront probablement des souvenirs d'écoliers. La deuxième exposition s'intitule pompeusement "Ar(t)bres" et concerne la protection de la nature. Je n'en dirai rien au risque d'être désagréable ! Pour plus de renseignements, vous pouvez cliquer ICI.
Etrangement, je ne me suis guère attardée à faire des photos, sans doute parce que ces affiches me sont familières. Cependant je n'ai pas résisté au plaisir d'en photographier quelques unes :
"Parents absinthiques, enfants épileptiques" ! Je trouve la formule particulièrement savoureuse. Que dirions-nous alors pour les buveurs de ouiski (oui, je sais que le mot s'écrit différemment mais je ne me souviens jamais où placer le H et le Y, alors...), de vodka ou de tequila ?
Parents vodkaïques - enfants archaïques ou encore parents téquiliques - enfants machiavéliques ?... Pour ouiski, c'est plus difficile.
En quittant la Bourdaisière, nous avions un p'tit creux. Aussi nous nous sommes bientôt retrouvées confortablement installées à l'ombre des arbres devant une épine noire.
À votre santé !
04:34 Publié dans Balades tourangelles | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : exposition, planches deyrolle, chateau, la bourdaisière