vendredi, 04 décembre 2009
440. Bref retour à Istanbul
Hier j'ai eu la surprise de recevoir un diaporama d'un inconnu. Cela arrive souvent que des membres de YouTube ou Dailymotion fassent partager leurs vidéos à d'autres membres. Mais cette fois-ci, c'était différent, c'était uniquement adressé à moi, Tinou...
Et en visionnant le diaporama, j'ai eu la surprise (encore) de découvrir que c'étaient mes propres photos qui étaient présentées ! Le tout accompagné d'une musique adéquate puisqu'il s'agit de la chanson "Istanbul" interprétée par Dario Moreno.
Ah, je vois d'ici les jeunes tiquer : Dario Moreno ? Qui c'est celui-là ?
Dario Moreno est un chanteur né en 1921 près d'Izmir, en Turquie. Il se fit connaître comme chanteur d'opérettes et de chansons latino-américaines. En 1967 il interprèta le rôle de Sancho Pança au côté de Jacques Brel dans "L"homme de la Mancha". Il mourut à Istanbul en octobre 1968.
Un grand merci à mon correspondant, un Finlandais pêcheur de saumons, de m'avoir fait découvrir cette chanson !
Je voulais vous mettre ce diaporama mais je n'arrive pas à l'exporter.
Tant pis, voici la chanson Istanbul :
07:19 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : voyage, istanbul, turquie, diaporama
jeudi, 03 décembre 2009
439. Que faites-vous le 12 décembre ?
Une note pas sérieuse du tout, ça va changer un peu de la grisaille ambiante !
Mesdames, que faites-vous le 12 décembre ? RIen ? Alors rendez-vous donc devant le bar "Le Trésor", 9 rue du Trésor à Paris (4e). Et là, une suprise vous attend. Le Père Noël ! Sa hotte sera remplie de jouets pour faire mumuse en solitaire. Vous voyez ce que je veux dire ? NON ?
Ah, ça y est, vous avez pigé... Les images sont toujours plus parlantes.
Cette distribution gratuite de ce qu'on l'on appelle pudiquement des "sex-toys" ( et que moi j'appelle des "faute de mieux") est organisée par une entreprise parisienne, sexyprive.com
Mais devant l'émeute précédente, lors de la distribution d'enveloppes contenant de l'argent sur le Champ-de-Mars, la préfecture vient d'annuler cette manifestation.
Cependant l'entreprise persiste et signe puisqu'elle a mis en place une pétition sur son site web, ICI.
Si toutefois ce rassemblement a lieu, cela risque d'être assez cocasse ! J'imagine déjà la fièvre s'emparant des personnes présentes :
J'en veux un bleu ! Moi, un rose... Il n'est pas assez long ! Vous n'en avez pas un avec des pois noirs ?...
Ce jour-là je serai à Montbéliard... Oui, je sais, pas la peine de préciser que c'est le pays de la saucisse.
08:23 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (5)
438. L'adieu à la Jeanne
Hier le porte hélicopères Jeanne d’Arc a quitté Brest pour son dernier voyage autour du monde. Un ultime périple de six mois dans l’Atlantique et le Pacifique. En effet, à son retour en mai 2010, le navire partira à la casse après plus de quarante ans de bons et loyaux services !
En décembre 2001, j’ai eu l’occasion de visiter la Jeanne qui faisait escale à Fort de France. Et pendant que ma fille allait s’adonner aux joies de la plongée sous-marine, je partais en compagnie du réceptionniste de l’hôtel à la découverte des antres du navire. Il connaissait un mécanicien, un jeune Tahitien qui s’était engagé à bord et celui-ci nous avait proposé cette visite. C’était une occasion à ne pas manquer.
Un livre paraîtra courant juin 2010 pour retracer l’historique de ce fleuron national !
On embarque une dernière fois ?
07:31 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marine, navire, jeanne d'arc, porte hélicoptères
mercredi, 02 décembre 2009
437. Une douloureuse commémoration
Le 2 décembre 1959, dans l'arrière pays varois. Il est 21h13 quand soudain un énorme craquement se fait entendre dans le silence de la nuit.
Le barrage de Malpasset vient de céder et une énorme vague de plus de quarante mètres de hauteur s'engouffre alors dans la vallée du Reyran à une vitesse de 70km/h, écrasant tout sur son passage. (Situé sur la carte au-dessus du n°28).
J'avais 10 ans à l'époque, mais je me souviens encore très bien de l'émoi national qu'avait suscité cette catastrophe faisant 423 victimes.
Images d'époque ICI.
17:14 Publié dans C'est arrivé le ... | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : barrage, malpasset, fréjus
436. La route
Voici la note que j'avais écrite le 15 janvier 2008 à propos du livre de Cormac Mac Carthy, "The road" :
Cela commence ainsi :
«Quand il se réveillait dans les bois dans l’obscurité et le froid de la nuit il tendait la main pour toucher l’enfant qui dormait à son côté. Les nuits obscures au-delà de l’obscur et les jours chaque jour plus gris que celui d’avant. Comme l’assaut d’on ne sait quel glaucome froid assombrissant le monde sous sa taie. » …
Et pour finir :
«Autrefois il y avait des truites de torrent dans les montagnes. On pouvait les voir immobiles dressées dans le courant couleur d’ambre où les bordures blanches de leurs nageoires ondulaient doucement au fil de l’eau. Elles avaient un parfum de mousse quand on les prenait dans la main. Lisses et musclées et élastiques. Sur leur dos il y avait des dessins en pointillé qui étaient des cartes du monde en son devenir. Des cartes et des labyrinthes. D’une chose qu’on ne pourrait pas refaire. Ni réparer. Dans les vals profonds qu’elles habitaient toutes les choses étaient plus anciennes que l’homme et leur murmure était de mystère.»
J’ai commencé ce livre hier soir et j’en ai terminé la lecture ce matin. En regardant la pluie tomber par la fenêtre, je songe à la pluie froide et noire de suie qui dégouline tout au long des pages de ce livre. Un merle vient de se poser sur le rebord de la fenêtre, oh, un oiseau !... Une brusque averse de grêle vient de s’abattre soudain, accompagnée d’une rafale de vent. Et si un jour le monde devenait tel qu’il est décrit dans ce livre ?
« La route », Cormac McCarthy, Ed. de l'Olivier.
Personnellement, j'opterais plutôt pour une brouette avec des côtés amovibles. Je n'ai jamais très bien su manœuvrer un caddie !
Aujourd'hui, 2 décembre 2009, le film tiré de ce roman sort dans les salles de cinéma. Les quelques extraits que j' ai vus semblent bien rendre l'atmosphère d'apocalypse du livre.
Si vous n'avez pas lu le livre, vous pouvez toujours aller voir le film. Attention, ça n'est pas une partie de plaisir ! Je pense que vous en ressortirez assez déprimés. Personnellement, je ne me sens pas le courage d'aller le voir...
Voici la bande annonce :
05:22 Publié dans Sur l'écran noir | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : film, la route, roman, cormac mac carthy