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jeudi, 25 février 2010

75. Sur les bancs de l'école -14-

Trini Lopez, Besame mucho
podcast
Année 1966 :

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11 janvier : mort du sculpteur Alberto Giacometti. Le 4 février dernier, une de ses statues représentant "L'homme qui marche" (il y en a plusieurs) a battu le record des ventes publiques chez Sotheby's à Londres. Mise à prix 13,7 millions d'euros, elle fut adjugée pour la bagatelle de 75 millions d'euros 8 minutes plus tard. Eh non, ce n'est pas moi l'heureuse propriétaire ! Je me contente de regarder cette photo prise en 2003 à la Fondation Maeght, à Saint-Paul-de-Vence.

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 19 janvier : Indira Gandhi devient premier ministre de l'Inde.

1er février : mort de l'acteur et réalisateur américain, Buster Keaton.

7 mars : le général De Gaulle annonce que la France se retire de l'OTAN. Les bases américaines situées sur le sol français vont peu à peu fermer leurs portes. La petite ville de Chinon va replonger pour plusieurs années dans une certaine torpeur. C'est également le départ de plusieurs Tourangelles vers les États-Unis, celles qui  avaient épousé des soldats américains. Toute la base américaine est démolie et durant plusieurs mois la forêt fut envahie par des hordes de fouineurs à la recherche d'objets laissés sur place. Seuls demeureront les bâtiments de l'ancien hôpital militaire où furent envoyés les petits vieux ainsi que les aliénés de l'hôpital Bretonneau. Ils n'avaient pas forcément gagné au change car le premier bistrot se situait à plus de deux kilomètres et il est arrivé plusieurs fois que certains se perdent dans la forêt. Aujourd'hui encore il reste des traces du séjour de l'armée américaine au cœur de la forêt domaniale : 

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En 1977, lors d'une formation,  j'ai eu l'occasion de visiter les locaux de l'hôpital et j'ai vu les détenus en psychiatrie. Ce fut un moment particulièrement éprouvant car nous avons vu tout ce que la société compte de monstruosités en tout genre et que l'on ne peut imaginer.

18 avril : c'est le début de la révolution culturelle en Chine. Sortez votre petit livre rouge !

25 mai : Claude Lelouch remporte la palme au Festival de Cannes avec « Un homme et une femme ».

Je n'ai pas de souvenirs précis des vacances de cet été 1966. Je pense que nous étions retournés dans la petite auberge allemande de l'année précédente.

29 août : dernier concert en public des Beatles aux États-Unis, à San Francisco.

En septembre je passe  en 1ère. Je n'ai malheureusement pas retrouvé la photo de classe.Par contre, voici une photo prise place Jean Jaurès avec ma meilleure copine, Francine, au retour du lycée :francine7.jpg

24 septembre : 1ère explosion atomique en Polynésie française, sur l'atoll de Fangataufa.

28 septembre : mort de l'écrivain et père du surréalisme, André Breton.

15 décembre : décès de Walt Disney à Burbank, aux États-Unis.

 

Je ne vais pas m'éterniser sur cette année qui ne m'a laissé aucun souvenir précis. Ah si, j'oubliais, c'est l'apparition des premières mini-jupes et des collants. On peut même parler de révolution dans la mode ! C'est encore l'époque où les hommes sifflaient au passage d'une belle fille sans pour autant prêter à mal... Comme dit si justement Aznavour, « je vous parle d'un temps que ... »

 Que chantait-on en 1966 ?

Michel Polnareff, La poupée qui fait non - Sheila, L'heure de la sortie, Bang-bang - Pascal Danel, La plage aux romantiques - Hugues Aufray, Céline - Françoise Hardy, Rendez-vous d'automne, La maison où j'ai grandi - Mireille Mathieu, Mon credo - Charles Aznavour, La bohème - Sacha Distel, Monsieur Cannibale - Nana Mouskouri, Guantanamera - Christophe, Les marionnettes.

 

Enfin, au cinéma :

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 À suivre

09:51 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : souvenirs, enfance, école

mercredi, 24 février 2010

74. Sur les bancs de l'école -13-


podcast
Cette année scolaire 1964/65 en seconde AB fut pour moi un vrai cauchemar. Pour la première fois, je sentais que je perdais pied. Pourtant j'étais toujours aussi appliquée, mais rien n'allait comme je voulais. La seule bonne chose qui me soit arrivée fut une dispense de gymnastique : à la maison je m'étais déboîtée le genou droit et j'avais eu un bel épanchement de synovie. À la suite de quoi j'avais été dispensée de sport jusqu'à la fin de l'année et comme par la suite mon genou restait sensible, je fus dispensée jusqu'au bac.

Ce qui devait arriver arriva : je dus refaire une seconde. Quand j'appris la sentence, je devins l'ombre de moi-même, je n'osais plus sortir, dans la rue je rasais les murs. J'avais la sensation d'avoir un écriteau dans le dos sur lequel était mentionné : « cette élève est nulle ». Peu à peu je développai un complexe d'infériorité qui depuis lors ne m'a plus jamais quittée. Aujourd'hui encore quand je rencontre de nouvelles personnes, j'ai toujours tendance à me positionner en retrait. Bien souvent les gens prennent ça pour de la froideur. S'ils savaient !

De son côté, mon père n'était pas tendre. Il ne cessait de rabâcher :

Tu travailles pour toi. Si tu veux finir ta vie à souder des bidons chez Schmidt, c'est ton problème ! »

 Nous voici donc en 1965. cette année-là :

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3 janvier : petite révolution dans l'église, les prêtres ont désormais l'autorisation de célébrer la messe en français. Je trouve que ça a perdu de son charme, mais bon, n'étant pas croyante, je n'ai pas mon mot à dire.

24 janvier : mort de Sir Winston Churchill.

7 février : début de la guerre au Vietnam.

21 février : assassinat du militant noir Malcolm X à Harlem.

6 mars : 1er épisode du feuiileton « Belphégor » à la télévision.

8 mars : Alain Calmat devient champion du monde de patinage artistique à Colorado Spring.

28 avril : les Marines américains débarquent à Saint-Domingue.

12 mai : mort de l'écrivain Roger Vailland.

19 juin : en Algérie Ben Bella est renversé par Boumediene.

16 juillet : ouverture du tunnel sous le Mont-Blanc.

Au mois d'août mes parents et moi partons en vacances en Alsace, puis en Forêt Noire et dans le Jura Souabe. Je n'ai guère de souvenirs de ces vacances, si ce n'est l'achat d'un coucou à Triberg. Nous dormions à l'hôtel et je partageais ma chambre avec ma grand-mère qui ronflait comme un sonneur ! Nous avions fini notre périple dans une petite auberge située au nord du lac de Constance. Là, nous fûmes admis à la Stammtisch.

Un soir, il y eut une réunion des habitués en culotte de cuir  et dans la nuit, mes parents commencèrent à angoisser quand ils entendirent les chansons évocatrices des sombres années d'occupation ! Nous fîmes plus ample connaissance avec un couple de personnes âgées qui habitaient Reutlingen, près de Stuttgart et chez qui je fus invitée l'année suivante.

27 août : mort de l'architecte Charles-Edouard Jeanneret, plus connu sous le nom de Le Corbusier.

4 septembre : mort à Lambaréné, au Gabon, du docteur Albert Schweitzer. Il avait reçu le prix Nobel de la Paix en 1952.

Septembre : je suis en 2ème a2a. Par chance j'ai retrouvé quelques copines  qui doublent aussi.

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9 novembre : la ville de New-York est plongée dans le noir pendant quatorze heures suite à une panne d'électricité.

24 novembre : coup d'état du général Mobutu dans l'ex Congo belge.

 En 1965 je fêtai mes 16 ans. Ma grand-mère m'avait offert une paire de chaussures à talons. Je me souviens très bien du calvaire que cela avait été de marcher avec ! Ce fut la première et dernière fois que je mettais des talons, au grand dam de mon mari qui trouvait cela d'une élégance extrême. Là-dessus je lui rétorquais :

Ça ne me va pas, j'ai une allure sportive ! Effectivement  j'avais l'allure sportive, mais seulement l'allure...

Je lisais beaucoup, surtout des romans. Seize ans, c'est l'âge où les sens d'éveillent et je me souviens que je tombais constamment amoureuse. Un jour, c'était le chauffeur du bus que je trouvais particulièrement séduisant. Le lendemain c'était un garçon qui prenait chaque jour le même car que moi. Je l'observais du coin de l'œil tout en jouant les indifférentes. Jamais je ne lui ai adressé la parole. Un jour il disparut brutalement... J'en fus extrêmement peinée mais je le remplaçai vite. Il y eut aussi un Allemand qui venait chez mes parents. Il travaillait au montage d'une usine près de chez moi et était donc venu pour plusieurs mois en France. Il logeait dans un petit hôtel sur le boulevard. Cet amour tout à fait platonique dura donc quelques mois et il y eut une suite que je vous raconterai dans le prochain épisode. Il s'appelait Fritz.

 En fait, je ne connaissais rien des garçons. Il faudra encore attendre quelques années pour que je commence à en fréquenter quelques uns. Je n'étais pas ce que l'on pourrait appeler une précoce ! Je me contentai d'élaborer des scénarios des plus rocambolesques.

 À la radio, en 1965, on pouvait entendre :

France Gall, Poupée de cire, poupée de son - Hervé Vilard, Capri, c'est fini - Christophe, Aline - François Deguelt, Le ciel, le soleil et la mer, Jean Ferrat, Potemkine - Claude François, Même si tu revenais - Adamo, Mes mains sur tes hanches - Sacha Distel, Scandale dans la famille - Gilbert Bécaud, Quand il est mort le poète - The Beatles, Yesterday - Sheila, Le folklore américain - Guy Marchand, La passionata - The Rolling Stones, Satisfaction

 Enfin sur les écrans :

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Sans oublier, bien sûr :


zorba le grec
envoyé par fandor91. - Regardez des web séries et des films.

 Je rajoute maintenant la palme d'Or au Festival de Cannes :The_Knack_...and_How_to_Get_It(1965)[1].jpg The knack and how to get it, de Richard Lester.

18:23 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (1)

73. Une douloureuse rencontre


podcast

Ce matin je suis allée faire mon petit tour de marché pour acheter des tartelettes au fromage. Puis j'ai repris la voiture pour me rendre à la médiathèque. J'étais arrêtée au feu rouge devant mon ancienne école et soudain je l'ai vu : il était là, adossé au portail en fer, une boîte en carton à la main. Il faisait la manche...Une brusque bouffée d'émotion m'a alors envahie et les larmes me sont venues aux yeux. Comment peut-on en arriver à une telle déchéance ? Ce n'est pas tant le fait qu'il mendie qui m'a fait mal, mais c'est de voir son délabrement physique. Appelons-le Paul si vous le voulez bien. Quand je l'ai connu, il y a environ une vingtaine d'années, c'était un bel homme, grand et mince. Il était marié, avait une petite fille et un travail qui, sans lui rapporter des mille et des cents, suffisait amplement à mener une vie paisible.  Seulement voilà, Paul devait faire partie de ces gens qui sont mal dans leur peau. Il émanait de lui une extrême tristesse. Je l'ai rarement vu sourire et jamais rire.

Sans doute chercha -t-il dans l'alcool un oubli de sa souffrance morale. Sans le vouloir je fus mise au courant de la situation par sa mère qui travaillait dans mon école. Elle venait me confier les soucis qu'elle avait avec lui et souvent elle se mettait à pleurer. Les cures de désintoxication, puis les séjours en psychiatrie se succédèrent tout au long de ses vingt années. Quand sa mère prit sa retraite, il avait mis un point d'honneur à l'accompagner. Il s'était sapé comme un dieu, mais on sentait bien son extrême fragilité ...

Ce matin, j'ai eu le temps de constater les ravages : il marche avec des béquilles, son visage est tout tuméfié, ses cheveux grisonnants, sales et longs tombent dans son cou décharné. Il avait le regard complètement hébété. Un moment nos regards se sont croisés. M'a-t-il reconnue ?  J'ai hésité à me garer plus loin puis revenir parler avec lui. Pour lui dire quoi au juste ? Me connaissant, je vais l'engueuler, lui dire qu'il est sale, qu'il pue la merde, qu'il devrait avoir honte. J'essaierai d'exacerber le peu d'amour propre qu'il possède peut-être encore. Mais  de quel droit pourrais-je faire cela ?

À la médiathèque j'ai rencontré une personne qui a travaillé avec lui. Elle m'a dit que la mairie l'avait mis en retraite avancée. Il doit gagner des clopinettes, surement pas assez pour acheter de l'alcool, c'est pour cela qu'il mendie.

Vous savez son âge ?

Oui, il a environ 52 ans.

Quand je suis repassée devant l'école, il était toujours là. Un rayon de soleil avait pointé le bout de son nez et il souriait béatement en regardant le ciel.

La prochaine fois, je m'arrêterai...

72. Sur les bancs de l'école -12-


podcast

L'année 1964 :

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27 janvier : la France reconnait la Chine de Mao Tsé-Toung (ou, si vous préférez, Mao Zedong).

5 avril : mort du général américain Douglas Mac Arthur, commandant en chef dans le Pacifique durant la deuxième guerre mondiale.

12 juin : Nelson Mandela, ancien vice-président de l'African National Congress, est condamné à la prison à perpétuité.

19 juin : Eric Tabarly remporte la 2ème Transat en solitaire à bord de Pen Duick II.

11 juillet : mort de Maurice Thorez.

maisoncroisic1.jpgLes vacances arrivent et je pars au bord de la mer chez ma tante qui avait un appartement au Croisic. Juste après la guerre elle avait vendu une grande propriété qu'elle possédait sur la côte sauvage et avait racheté tout le rez-de-chaussée dans cette grande maison qui est face à la mer. Je m'étais fait une copine, Nicole, une jeune Parisienne qui venait elle aussi en vacances chez sa grand-mère et qui demeurait juste à côté. Le soir ma tante et moi allions très souvent dîner au restaurant situé en face, « L'Océan ». Là on retrouvait toute une faune de profiteurs qui venaient -comme nous- dîner à l'œil sous le prétexte qu'ils avaient aidé financièrement les propriétaires à s'installer. Ça allait de l'évêque parisien qui habitait au premier étage juste au-dessus de chez ma tante, qui vivait avec sa prétendue cousine, qui tendait sa main pour qu'on la lui baise  et que l'on devait appeler « Monseigneur », à l'antiquaire de Nantes qui avait fait fortune de façon pas très catholique durant la guerre. Là-dessus venait s'ajouter toute une bande de pique-assiettes du même acabit. Ma tante, qui n'était déjà plus de toute première jeunesse, connaissait bien  le passé de tout ce beau monde d'un snobisme délirant et elle avait pris un malin plaisir à me raconter des anecdotes assez savoureuses. C'était donc assez amusant de voir les manières que prenaient tous ces gens qui essayaient de paraître des aristocrates mais qui n'en avaient pas l'étoffe ! L'antiquaire et sa femme se vouvoyaient, leurs enfants les vouvoyaient également. Evidemment ça fait plus chic !  On en oublierait presque que le grand-père tirait sa charrette pleine de ferrailles dans les rues avant la guerre... Les enfants de ces gens-là étaient de la même veine, arrogants et vaniteux. Comme nous étions à peu près du même âge, nous nous retrouvions regroupés ensemble le soir au dîner. C'est là que je mis en pratique mes dons de comédienne pour ne pas me laisser bouffer toute crue par une bande de petits snobinards ! Un soir, il leur prend l'idée de chercher dans le Who's who (bottin mondain de la BONNE société française, la seule jugée digne d'être fréquentée selon eux) tous les noms des gens qu'ils connaissaient. Il va s'en dire qu'ils étaient dans la liste.

Et toi ? me disent-ils alors d'un air dubitatif.

Oh moi, vous savez, c'est le genre de chose qui ne compte pas vraiment dans ma famille. Mais je crois que mon oncle y figure. Il est joaillier avenue de l'Opéra à Paris.

Et les voilà qui vérifient mes dires...

Ah oui, effectivement ! D'un coup j'étais remontée dans leur estime, pauvres imbéciles. C'est bien parfois de savoir que les homonymes existent ! Ce joaillier n'avait aucun lien de parenté avec moi,  si ce n'est de porter le même patronyme !

Je ne sais pas ce que sont devenus tous ces gens et je n'ai jamais cherché à le savoir du reste, trop heureuse de n'avoir pas à évoluer dans un monde aussi superficiel où seules comptent les apparences.

Mais revenons maintenant à l'année 1964 :

En août je pars quinze jours en Allemagne. C'est mon premier voyage à l'étranger. La ville de Tours était jumelée avec une ville de la Ruhr, Mülheim, et tous les ans était organisé un échange linguistique. Ma correspondante s'appelait Brigitte, c'était une fille très dynamique. Nous avons d'emblée sympathisé. Elle habitait une très belle maison dans la banlieue de la ville. Son père travaillait à Bilbao, en Espagne, il n'était pas souvent chez lui. Elle avait aussi deux frères, l'aîné poursuivait ses études de médecine. Pour la première fois je pus mettre en pratique mes connaissances germaniques et il faut bien reconnaître que ce fut une catastrophe ! J'arrivais à me faire comprendre mais j'avais un mal fou à comprendre ce qu'on me disait. On doit bien reconnaître que l'apprentissage des langues étrangères en France - surtout à cette époque- n'a jamais donné les possibilités de pouvoir parler. L'écrit a toujours eu trop d'importance.

Après ces quinze jours bien remplis, Brigitte est ensuite venue à la maison. Nous l'avons emmené à La Rochelle, dans l'île de Ré. Nous avons continué à correspondre pendant quelques années encore et puis, c'est comme tout, la correspondance s'est espacée. Un jour j'ai reçu un faire-part de mariage.

En septembre j'entre en seconde. Je n'ai pas la photo de la classe. Une année en demi-teinte sur un fond de cataclysme familial. Durant cette année, il y eut une violente querelle entre mes parents, une tornade comme je n'en avais jamais vue entre eux. Cet évènement me traumatisa profondément. Mes résultats scolaires s'en ressentirent. À cela vous rajoutez des professeurs qui ne me convenaient pas du tout. Je pense tout particulièrement au prof de français-latin, une vraie peau de vache qui me terrorisait. Elle piquait des colères bleues, balançait les craies dans la classe, déchirait des copies quand elle estimait que le travail n'était pas correct. J'allais au lycée la trouille au ventre. Cela ne fit qu'empirer tout au long de cette année scolaire. Mais j'y reviendrai au cours de l'année 1965...

9 septembre : mort du peintre André Derain.

14 octobre : à Moscou Léonid Brejnev devient le premier ministre du parti communiste.

10 décembre : Jean-Paul Sartre refuse le prix Nobel.

19 décembre : les cendres de Jean Moulin sont transférées au Patnhéon.

 Quelques titres de chansons que l'on pouvait fredonner en 1964 :

Adamo, Les filles du bord de mer, Vous permettez Monsieur, - Barbara, Nantes - Claude François, J'y pense et puis j'oublie - Eddy Mitchell, Toujours un coin qui me rappelle - France Gall, Sacré Charlemagne - Françoise Hardy, Mon amie la rose - Georges Brassens, Les copains d'abord - Jean Ferrat, La montagne - Johnny Halliday, Le pénitencier - Pierre Perret, Le Tord-boyau - Sylvie Vartan, La plus belle pour aller danser - Henri Salvador, Zorro.

 Côté cinéma :

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  Enfin à la télévision, début d'un feuilleton qui allait connaître un grand succès :

À suivre

05:45 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (1)

mardi, 23 février 2010

71. Carnaval, the end

podcast

Pour clore le chapitre des festivités carnavalesques voici quelques gros plans sur fond musical :

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Je vous donne rendez-vous le 14 mars 2011 pour le 122e Carnaval!