lundi, 22 février 2010
70. Carnaval, encore et toujours
Vous n'avez pas été dupes, je suppose. Vous avez bien remarqué que ce n'était pas moi sur la photo. Par contre, sur la suivante, il n'y a aucun doute ! Cette année-là, les gamins ne semblaient pas très partants pour se déguiser. Aussi a-t-il fallu que je donne l'exemple !
Hier j'ai pu constaté que les gens se déguisent de moins en moins. C'est un peu dommage car c'est un moment festif où tout (ou presque) est permis. Que voulez-vous, ma pauv' dame, tout fout l'camp ! me disait ce vieux pépé qui avait fugué de sa maison de retraite.
Quoiqu'il en soit, ce fut un beau Carnaval, avec des chars très colorés, des fanfares sympathiques. J'étais avec Christine et en attendant le début du défilé, nous avons grignoté un beignet aux pommes. Puis Christine, ayant encore une petite faim, a pris un sandwich aux merguez. J'aurais bien fait la même chose, mais un violent mal de dents s'est brusquement réveillé !
Ce matin, la maison est pleine de confettis !
Voici la première partie du diaporama sur le Carnaval. La suite dans les prochains jours.
Manthelan 2010-1-
envoyé par cheztinou. - Explorez des lieux exotiques en vidéo.
17:45 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : carnaval, chars, masques, touraine
dimanche, 21 février 2010
69. Le Carnaval de Manthelan
C'était donc aujourd'hui qu'avait lieu le CELEBRE Carnaval de Manthelan et ... J'y étais ! Si, si, la preuve !
20:54 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : carnaval, masques
68. Sur les bancs de l'école -11-
Jean Ferrat, Nuit et brouillard
Restons encore un peu en 1963 si vous le voulez bien.
8 janvier : la Joconde part pour un voyage aux États-Unis. Elle est exposée à la National Gallery de Washington, puis au Metropolitan Museum de New-York.
30 janvier : mort du compositeur Francis Poulenc.
21 mars : fermeture du pénitencier d'Alcatraz situé dans la baie de San Francisco.
10 avril : le sous-marin américain Thresher disparait au large de Boston avec 129 hommes d'équipage à son bord.
11 mai : violents incidents raciaux en Alabama.
16 juin : première femme dans l'espace ! Il s'agit de Valentina Terechkova.
26 juin : visite de John Kennedy à Berlin. Acclamation délirante de la foule lorsqu'il prononce : Ich bin ein Berliner !
5 août : signature du traité de Moscou sur l'arrêt partiel des essais atomiques.
8 août : attaque du train Glasgow-Londres. Ce hold-up fut considéré comme le casse du siècle Il avait en effet rapporté près de 70 millions d'euros à ses auteurs qui furent tous arrêtés. Cependant le cerveau de l'affaire, Ronald Biggs, réussit à s'évader de prison. Il se fit refaire le visage, changea d'identité. ... La suite de ses aventures rocambolesques ICI.
Finalement, ruiné, malade, il finit par se rendre à la police anglaise en 2001. Il est actuellement toujours en prison.
28 août : marche de protestation contre les discriminations raciales et l'inégalité des droits à Washington. Cette manifestation est menée par le pasteur Martin Luther King.
30 août : installation d'une ligne directe reliant Moscou à Washington que l'on désignera sous le nom de téléphone rouge.
31 août : mort du peintre Georges Braque.
4 septembre : mort de Robert Schuman, l'un des fondateurs du projet européen.
10 octobre : mort d'Edith Piaf à l'âge de 47 ans. Cet évènement bouleversa la France entière. Une vie bien courte mais tellement remplie !
Edith Piaf - Non je ne regrette rien
envoyé par popefucker. - Regardez d'autres vidéos de musique.
11 octobre : mort de Jean Cocteau.
21 novembre : assassinat de John Kennedy à Dallas. Saura-t-on enfin un jour qui furent les commanditaires de ce meurtre ?
Du côté de la chansonnette, on ne sait plus où donner de la tête. Les anciens résistent bien malgré l'assaut des jeunots. Ça donne un mélange très hétéroclite où chacun trouve son bonheur finalement. Parmi les succès de l'année, citons :
Adamo, Tombe la neige - Colette Magny, Melocoton - Brigitte Bardot , La Madrague - Enrico Macias, Enfants de tous pays - Franck Alamo, Biche - Gilbert Bécaud, Le dimanche à Orly - Isabelle Aubrey, La Fanette - Jean-Claude Pascal, Elle était si jolie - Jean Ferrat, Nuit et brouillard - Johnny Halliday, Da dou ron ron, Marie Laforêt, Les vendanges de l'amour -Patricia Carli, T'en vas pas comme ça - Richard Anthony, C'est ma fête - Serge Gainsbourg, La Javanaise.
Pour ma part, j'ai retenu celle-ci :
Maurice Fanon-L'écharpe
envoyé par mai70. - Regardez d'autres vidéos de musique.
Enfin au cinéma en 1963 il y eut -parmi bien d'autres films-
Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnait...La bave du crapaud n'empêche pas la caravane de passer. Ça ne vous rappelle rien ? Mais si, bien sûr !
Les Tontons Flingueurs - cuisine 2
envoyé par dnombre6. - Regardez plus de vidéos comiques.
À suivre
07:08 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (3)
samedi, 20 février 2010
67. Sur les bancs de l'école -10-
Nous voici en 1963. En écrivant mes souvenirs d’école, je m’aperçois au fur et à mesure des notes que j’ai oublié plein d’anecdotes. En fait, il faudrait que je fasse des fiches et que je note peu à peu les souvenirs qui me reviennent sur la fiche de l’année qui y correspond. Un travail qui demande du temps. Remarquez bien que ce n’est pas le temps qui me manque, c’est peut-être le courage ! Et puis je me dis que je pourrai toujours reprendre ces notes pour plus tard dans une sorte de journal de vie.
Donc pour l’instant, considérons que j’effectue une ébauche en notant les principaux évènements, enfin plutôt les évènements qui m’ont marquée et intéressée car dans certains domaines (la politique en particulier), je n’avais pas alors d’opinion très tranchée. Je n’en ai jamais eu d’ailleurs. Sans doute est-ce dû au fait qu’à la maison on parlait beaucoup trop de politique – surtout mon père- et qu’il était mal venu d’avoir un autre avis que lui !
En septembre 1963, j’entre en 3ème. Ce fut une année merveilleuse, mes résultats scolaires, qui jusqu’à présent étaient moyens, furent soudain nettement meilleurs. Physiquement je n’étais plus la petite boule informe, j’avais minci, j’étais bien dans ma peau. Sans doute ceci explique cela …
Depuis que j’étais entrée en 6ème, je travaillais seule, mes parents n’ayant pas le temps et l’envie de superviser mon travail. D’ailleurs ils n’en avaient pas eu besoin. J’ai toujours eu un tempérament consciencieux. Ma vie était réglée comme du papier à musique : je rentrais du lycée, je montais dans ma chambre et là, je bossais jusqu’à l’heure du dîner tout en écoutant « Salut les copains » sur mon petit transistor. Je crois que c’est cette année-là que mes parents m’offrirent mon premier électrophone. Je me souviens encore très bien de mes premiers achats de 45 tours (je les ai conservés !) : Johnny Hallyday, Eddy Mitchell. Oui, je sais, personne n’est parfait ! Parallèlement ma grand-mère me mettait de côté une revue sur la musique classique. Elle était accompagnée d’un 33 tours. C’est ainsi que peu à peu, j’ai découvert la musique dite classique avec un répertoire des plus variés. Enfin, je me suis mise aussi à écouter du jazz. J’ai commencé par les musiciens connus en France, Louis Armstrong, Sydney Bechet, Django Reinhardt, Stéphane Grapelly, Claude Bowling. Puis j’ai continué avec les grands orchestres comme ceux de Duke Ellington, Dizzie Gillespie, Count Basie etc.
Cette année-là un autre évènement vint changer le cours de ma vie : ma famille était fâchée depuis au moins trente ans avec la sœur de mon arrière-grand-mère, la fameuse Blanche que je vous ai présentée ICI.
Or, tout à fait par hasard, maman et moi l’avions rencontrée à la sortie de l’hôpital alors que nous étions allées voir mon aïeule qui était soignée pour un zona. Maman n’avait aucune raison de ne pas lui parler et moi-même je la connaissais déjà un peu pour l’avoir vue quelquefois chez mon arrière-grand-mère. Ce furent donc les grandes retrouvailles ! De son côté elle était heureuse de renouer avec les seuls membres de la famille qui lui restaient. À partir de cet instant, je passais la plupart de mes jeudis chez elle. Elle habitait dans la rue du maréchal Foch, près de la place de la Résistance. Nous allions toutes deux fréquemment au cinéma. Elle m’apprit également à jouer aux cartes (rami, crapette, belote).
Les cinémas étaient assez nombreux dans le centre-ville : le Majestic, le Caméo, puis le Cyrano et le Rio place Jean Jaurès, le Rex rue Nationale, l’Olympia et l’ABC (ce dernier s’étant spécialisé dans les films X). Il y avait également un cinéma boulevard Thiers (j’ai oublié le nom).
Aller au cinéma avec ma tante n’était pas une sinécure : elle parlait constamment et un peu fort, puis elle portait souvent des chapeaux qu’elle refusait d’ôter si bien que les gens, excédés, faisaient souvent des remarques assez désobligeantes. Mais le pire restait la conduite en voiture ! Elle avait conduit à une époque où les panneaux de signalisation n’existaient pas encore. Elle s’était donc adaptée tant bien que mal à la réglementation, plutôt mal que bien d’ailleurs. J’avais peur en voiture avec elle ! Elle ne conduisait pas vite, mais elle était assez inattentive. Un jour, rue du Commerce, elle raya plusieurs voitures garées à droite avec son pare-choc. Elle ne s’en rendit même pas compte. Le pire fut quand même lorsque nous allâmes au Croisic dans sa Dauphine. Nous nous traînions derrière un camion depuis au moins une demi-heure quand soudain elle décida de le doubler. Elle se cramponna à son volant et appuya comme une malade sur l’accélérateur. Moi, à côté, je serrais les fesses et je regardais le bas-côté. Elle choisit le moment où la route amorçait une côte avec une belle ligne en continu ! Et, en haut… les gendarmes l’attendaient, sourire aux lèvres !
Ma hantise était quand elle se garait sur le port. Il n’y avait alors pas de garde-fou et j’avais toujours peur qu’elle redémarre en 1ère. On aurait alors piqué un plongeon dans les eaux boueuses. J’avais trouvé la parade : je la laissais monter et démarrer puis je montais ensuite…
Par la suite elle devint un peu sourde. Quand elle mettait le contact, on devait l’entendre à l’autre bout de la ville ! Par bonheur, personne n’eut à lui dire qu’elle devenait un danger public, elle s’en rendit compte toute seule et cessa de prendre sa voiture. Elle devait avoir 78 ans (ma tante, pas la voiture).
Parmi mes activités favorites, il y avait aussi la lecture. Le goût pour la lecture m’est venu très rapidement. Il faut dire que les distractions étaient assez rares quand j’étais enfant et lire procurait un bon moyen d’évasion. J’avais dévoré tous les livres de la bibliothèque rose, puis de la bibliothèque verte, les romans de cape et d’épée, les voyages avec Jules Verne. J’avais pleuré en lisant Sans famille ou encore Les misérables.
J’abordai maintenant les romans d’amour. Vaste programme …
À suivre
16:57 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 19 février 2010
66. La jeune femme au chien
Juillet 1947, maman dans le jardin de mes grands-parents avec la chienne Dolly.
19:34 Publié dans Photos de famille | Lien permanent | Commentaires (5)