mercredi, 20 juin 2007
Une échappée belle
La semaine dernière, nous avons failli ( failli seulement ) assisté à une noyade de voiture au passage du Gois. La marée était montante depuis déjà plus de deux heures et les derniers pêcheurs avaient quitté l'endroit. Tout était parfaitement désert.
Il y eut bien sûr quelques inconscients pour s'engager tout de même, malgré le signal lumineux ( des Allemands entre autres ).Mais ils ont pu faire un demi-tour sans encombre et revenir à leur point de départ.
Huguette et moi étions en train de déguster des moules-frites au restaurant que vous voyez sur la photo ( sur la gauche). Nous avions une vue imprenable sur le passage et j'ai regretté à ce moment-là de ne pas avoir pris une paire de jumelles. Et là, chose incroyable, une voiture sur l'île s'est engagée plein phare alors que de toute évidence une partie de la route était déjà recouverte ! Il a bien fallu que l'automobiliste s'arrête, il n'a d'ailleurs pas pu faire un demi-tour et a été obligé de reculer. Cela a demandé beaucoup de temps, la route n'étant plus visible et on voyait des gerbes d'eau tout autour du véhicule. Il a tout de même réussi à atteindre la terre ferme. Dommage... Vous trouverez d'autres photos ICI.
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Fin du rituel dominical ?
En allant sur le blog de Léo ce matin, quelle n'est pas ma surprise d'apprendre que...
Qu'est-ce que c'est encore que cette embrouille ? Cela fait bien dix ans que je regarde cette émission qui a l'intérêt de nous considérer autrement que comme des attardés mentaux et qui donne à réfléchir aussi sur le fonctionnement des médias. C'est d'ailleurs là que le bât blesse. IL NE FAUT SURTOUT PLUS REFLECHIR ... Mon rituel dominical va s'en trouver dès lors totalement perturbé. J'avais pris l'habitude de me faire un plateau-repas le dimanche et je commençais par les escapades de Petitrenaud pour me mettre en appétit, suivi donc par « Arrêt sur images », pour finir par F.O.G...
Je me console en pensant qu'il reste encore « Ripostes » le dimanche soir et « C'est dans l'air » tous les soirs à 18 heures. Mais enfin quand même, il y a de l'abus !
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mardi, 19 juin 2007
Les sept révélations de Tinou (fin)
Bien, il me reste encore quatre révélations à vous faire et comme cela commence à m’énerver, je vais me hâter de finir cette note
Quatrième révélation : je ne supporte pas de voir des éléphants dans un cirque. On leur fait faire n’importe quoi et ils paraissent tellement ridicules alors que cet animal, dans son milieu naturel, est tellement majestueux ! Quelle honte de les faire s’asseoir sur un tabouret, ou bien lever les deux pattes pour le plaisir ( ? c’est encore à voir ) de gamins et d’adultes imbéciles.
D’ailleurs cet avis se généralise à tous les animaux sauvages. Le travail des animaux dans un cirque devrait être interdit. Je vais en parler à Nicolas lors de notre prochaine rencontre…
Cinquième révélation : j’ai très souvent le vertige et cela me cause parfois des soucis dans la vie courante. Ainsi il m’est difficile d’utiliser un escalator dans le sens de la descente. J’ai toujours l’impression que je vais être projetée en avant, dans le vide. Quand je suis accompagnée, la personne doit se mettre juste devant moi, et ça passe… Sinon, eh bien sinon, je cherche l’escalier avec les marches !
Traverser un pont à pied me demande aussi un effort particulier. Je suis attirée par l’eau en dessous et je dois alors fixer mon attention uniquement à la chaussée…Cela avait beaucoup amusé Maria de me voir – à Porto pour être précise - traverser le pont à toute vitesse en mettant les mains sur les côtés de mon visage comme si j’avais porté des œillères ! Et je n’avais rien bu…
Sixième révélation : j’ai une certaine tendance à la perfidie ( défaut bien féminin en somme) et je suis capable de méchanceté. Les exemples ne doivent pas manquer mais je les ai oubliés ! Etrange, n’est-ce pas ? …Ah si, je me souviens qu’une fois, quand nous habitions en appartement , je m’étais disputée avec le gardien ( sûrement à cause du chien ). Pour me venger, je lui avais subtilisé la poignée d’entrée dans la cave afin qu’il ne puisse pas sortir ses poubelles le lendemain. Je ne m’en suis jamais vantée, vous êtes les premiers à le savoir.
Septième révélation : bien qu’ayant travaillé trente cinq ans dans l’Education Nationale, je n’ai jamais réussi à me faire des amis ( Maryse mise à part ) parmi tous les collègues que j’ai pu croisés dans l’enseignement primaire. Je dois reconnaître que je n’ai pas cherché à m’en faire par manque de points communs. J’ai rencontré beaucoup de gens mesquins, envieux et prétentieux. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je me suis très vite démarquée en optant pour une spécialisation. J’ai vu bien des choses choquantes, j’ai souvent été victime de propos désagréables en rapport avec ma soi-disant situation privilégiée (« c’est scandaleux, elle n’a que 12 élèves et elle gagne plus que nous !» ), mais j’ai toujours tenu bon. Je pars du principe que « les chiens aboient mais la caravane passe » !
Et voilà mes sept révélations. Il paraît qu’il faut maintenant passer le relais à sept autres blogueurs. C’est fichu d’avance, je ne trouverai pas 7 personnes disposées à répondre à ce questionnaire. Tout au plus puis-je demander au sieur Didier ( ou sa charmante épouse, l’Irremplaçable ), Chloé quand elle sera rentrée de New York et Tom ( allez Tom, sois sympa !). Surtout, ne prenez pas ça comme une obligation, je ne serai pas fâchée si vous déclinez l'invitation !
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lundi, 18 juin 2007
Les sept révélations de Tinou (3)
La troisième révélation pourrait être : « Les caprices de la vieille »
J’ai toujours été et je suis encore une gamine capricieuse – quoique le terme « gamine » ne soit plus très approprié !
Quand je veux quelque chose, il me le faut tout de suite. Je n’ai jamais su attendre, quitte à acheter des fois des choses qui n’allaient pas. C’est ainsi que bien souvent, je me suis retrouvée avec des chaussures qui me plaisaient mais que je ne pouvais pas mettre car la pointure ne correspondait pas !
Je ne suis pas dépensière, je gère relativement bien mes comptes, je ne fais jamais les magasins de fringues. Mais parfois, j’ai des coups de cœur qui sont difficilement controlables.
Depuis quelques jours – en fait depuis que je suis revenue de Noirmoutier – l’envie de rouler en décapotable m’a reprise. Vendredi soir, l’effet des bulles de champagne aidant, j’ai été sur le point d’acheter une Peugeot 206 CC d’occasion. Mais le destin en a voulu autrement : la voiture venait d’être vendue.
Le lendemain matin, j’avais changé de décision. A quoi rime ce caprice ? Ma petite voiture fonctionne très bien. Mon bon ange intervient : « Rappelle-toi Tinou le manque de place...Tu te souviens quand tu étais allée, avec ta MG verte, acheter des planches à Castorama un jour d’hiver et que tu n’avais pas pu les rentrer dans ta voiture ? Il avait fallu que tu appelles ta fille pour qu’elle vienne les charger dans la sienne! »Je suis donc rentrée à Tours…Tout le long de la route, j’essayais de me persuader que ma voiture était parfaite ( elle l’est d’ailleurs !). Mais le démon est toujours présent dans mon esprit, il m’asticote avec sa fourche et cet après midi, j’ai fait un tour sur les sites de voitures.
Alors là, je craque vraiment ! Je reviens de chez mon garagiste. Il me rappelle dès qu’il a quelque chose qui correspond à la somme que je peux mettre. Affaire à suivre…Un petit air me trotte dans la tête : « Je m’voyais déjà…»
18:00 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (4)
Les sept révélations de Tinou (2)
Deuxième révélation qui pourrait s'intituler : « Champagne et petits fours à l'Hermitage ».
L'Hermitage est un hotel de luxe à La Baule. En 1969, mais j'ai oublié le mois - juillet ou bien septembre - l'U.D.R ( union des Démocrates pour la République) avait tenu sa session d'été dans cet hôtel. A ce moment-là, j'étais en vacances au Croisic avec ma copine Francine.
Nous nous sommes trouvées à passer par hasard derrière l'hôtel au moment où se clôturait ce séminaire. Il y avait foule devant l'entrée et, comme je suis curieuse de nature, nous sommes allées voir ce qui se passait. Il y avait énormément d'effervescence et je ne sais comment je m'y suis prise, mais j'ai réussi à pénétrer à l'intérieur de l'hôtel et je me suis retrouvée dans le grand salon, rempli des personnages politiques de l'époque. Georges Pompidou devait être présent mais je ne me souviens pas l'avoir vu.
Par contre j'ai parlé avec Maurice Herzog, très sympathique et Alain Peyrefitte, qui m'a énormément impressionnée par son austérité.
Il y avait d'autres personnalités dont j'ai depuis oublié les noms. Bref je suis bien restée une heure à papoter, déguster des petits fours et boire une ou deux coupes de champagne, très à l'aise parmi tous ces gens. Aujourd'hui je n'oserais pas réitérer ce genre d'expérience. Mais quand on est jeune, on ne manque pas d'audace.
Pendant ce temps-là, Francine attendait patiemment dans la rue...
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