dimanche, 30 novembre 2008
J-1
Demain débute la 24ème campagne des restos du cœur. Les inscriptions ont lieu depuis déjà quinze jours et on note une très nette augmentation des bénéficiaires. A partir de lundi nous serons donc ouverts trois matinées dans la semaine (lundi, mercredi et vendredi).
Si le nombre d'inscrits augmente, la quantité de nourriture à distribuer reste la même. La notion de partage prend ici tout son sens, mais elle est bien difficile à faire comprendre !
J'entame donc ma 5ème campagne un peu fatiguée et désabusée. Enfin quoi, si nous n'étions pas là (j'entends par "nous" les différentes associations de bénévoles) il faudrait bien que le gouvernement agisse. Cette année nous avons vu revenir des gens qui semblaient être sortis de la précarité mais qui ont été les premiers à replonger en raison de la crise récente.
Nous ouvrons à 9h le matin mais dès 6h il y a déjà du monde devant l'entrée. Ils attendent dans le froid ou sous la pluie. Pour faciliter l'entrée, et surtout pour éviter les bagarres, nous avons été obligés d'instaurer un système de numéros. En théorie nous fermons à 11h30, mais bien souvent la longue file des bénéficiaires n'est pas entièrement passée, donc la distribution peut continuer jusqu'à 12 ou 13h.
05:52 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : restos du cœur, solidarité
jeudi, 20 novembre 2008
Le timbre du mois
13:40 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (2)
mardi, 18 novembre 2008
Joyeux anniversaire !
Non, je n'ai pas oublié que c'était aujourd'hui ton anniversaire.Heureux veinard, tu traverses le temps sans prendre aucune ride. Quand je suis née, tu avais déjà 21 ans. Chaque semaine j'attendais ta venue avec impatience, afin de connaître tes nouvelles aventures. Au fil du temps, tu as changé de look, tu as perdu ta petite queue, puis tu t'es mis à parler et bientôt tu es apparu en couleurs. Pour ma part, je t'ai toujours préféré en noir et blanc, comme ICI.
Aujourd'hui tu fêtes tes quatre-vingts ans. Tu nous enterreras tous !
16:19 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 11 novembre 2008
À Louis, Marcel, Charles et les autres
Aujourd’hui, 11 novembre 2008, jour de commémoration de l’Armistice. Fin de ce que l’on appelle maintenant La Grande Guerre.
En août 1914, ils étaient partis en chantant, la fleur au fusil, peignant sur les wagons ce slogan A Berlin !, ne doutant pas un instant de leur victoire.
Beaucoup ne revirent jamais leur famille, d’autres revinrent, meurtris dans leur chair et leur cœur.
Le dernier combattant de cette guerre, Lazare Ponticelli, est décédé le 12 mars de cette année. Ainsi, il ne reste aucun poilu français en vie, si ce n’est Fernand Goux, âgé de 107 ans.
Quand j’étais petite, mon arrière grand-mère Hermance me racontait parfois des anecdotes sur cette époque. A la maison, j’ai encore le casque de mon arrière grand-père, ainsi que quelques photos jaunies, une bague en laiton qu’il avait ciselée pour ma grand-mère dans les tranchées, son livret militaire et un petit calepin datant de l’année 1915, où il notait les principaux événements du front.
L’écriture s’efface avec le temps, bientôt ce carnet ne sera plus lisible.
En 1915, son bataillon était dans l’Oise, à Ricquebourg.
Le 31 octobre, il note :
« 1ère ligne à Belval, de garde poste d’écoute de 24h à 3h. Touché chandail, attrapé 4 jours de prison pour pas avoir ceinturon.»
Louis était né en 1872 à Richelieu, département d’Indre et Loire. Quand la guerre éclata en 1914, il avait quitté la Touraine depuis plusieurs années déjà et travaillait comme jardinier dans une demeure bourgeoise à Chatou, en banlieue parisienne avec sa femme et ses deux filles.
Il aurait pu se contenter d’être réserviste, vu son âge (42 ans), mais c’était mal le connaître !
Son beau-frère Marcel, né à Tours en 1887 et exerçant le métier de typographe, eut beaucoup moins de chance. Il partit à la guerre avec appréhension, persuadé qu’il n’en reviendrait pas. Effectivement, il disparut lors d’un combat sanglant au Bois-Leprêtre, en septembre 1915. Son corps ne fut jamais retrouvé.
Et puis voici Charles Henri, le grand-père de mon mari. Né en 1896 à Jaunay Clan, dans la Vienne, il fut mobilisé en 1916, et combattit jusqu’en 1919. En 1915, il fut gravement blessé et subit une trépanation. A la suite de cette blessure, il fut dirigé vers les services auxiliaires et devint chauffeur.
Voilà, j’ai fêté à ma manière ce 11 novembre, en ayant une pensée pour ceux qui ont défendu notre pays à une époque où le mot patrie signifiait encore quelque chose.
Aujourd’hui par chance nous avons une armée de métier. Car enfin, qui serait assez fou de vouloir risquer sa vie pour des valeurs qui n’ont plus de sens ? Le patriotisme n’existe plus…C’est le chacun pour soi. Faut-il le regretter ? Franchement je ne sais pas.
Quoiqu’il en soit, je reste toujours admirative devant ceux qui sacrifient leur vie pour défendre des causes qui paraissent bien obscures pour la néophyte que je suis. Je pense en particulier aux soldats français en Afghanistan.
08:24 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : armistice, guerre
lundi, 10 novembre 2008
Au revoir Miriam
La chanteuse originaire d'Afrique du sud, Miriam Makeba, est décédée la nuit dernière après un concert donné en Italie à l'âge de 76 ans. Sa chanson Pata Pata la fit connaître dans le monde entier. En 1990, elle avait pris la nationalité française.
Retrouvons-la une dernière fois sur scène, dans cette très belle mélodie.
13:34 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : miriam makeba, musique, afrique