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mardi, 11 septembre 2007

Il y a juste un an...


podcast

d8d27aa43a0e8ccdaec94a966d7c54f8.jpgJulie et moi revenions de Barcelone où nous avions passé cinq jours à un rythme d'enfer ! Après un voyage mouvementé où le car a failli partir sans nous à l'arrêt du soir pour le dîner, nous étions arrivées à cinq heures du matin à la gare routière où le chauffeur avait jeté nos bagages sur le bitume. Après avoir pris un petit déjeuner dans un bar où une bagarre s'était peu après déclarée, nous avions trouvé avec difficulté l'hotel que j'avais réservé. Le temps de se rafraîchir et nous étions reparties à la découverte de la ville. Le soir, éreintées, nous nous étions endormies dans le métro.

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 Les jours suivants s'étaient déroulés au même rythme - il y a tant de choses à voir à Barcelone !-. sans parler du voisin d'en face qui faisait sa toilette tout nu le matin vers 7h... Virées dans les bars à tapas du Barri Xino, escalade en plein soleil pour atteindre le parc Guëll, promenade en bateau dans le port, baignade pour Julie, pause photos pour moi, visite interrompue du jardin botanique en raison d'un exhibitionniste, intoxication alimentaire de Julie après avoir mangé des sardines etc.

Quant au retour, il fut à l'image de ces cinq jours : arrivées de justesse à deux heures du matin à la gare routière, nous avons trouvé le moyen de laisser passer le bus. Sur le coup, nous étions plutôt embêtées, mais maintenant cela fait partie des bons souvenirs !

Et aujourd'hui ? Eh bien, je suis en train de soigner une rage de dents qui persiste depuis ma visite d'hier chez le dentiste !

11:45 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (3)

samedi, 01 septembre 2007

Les rentrées se suivent...

... et se ressemblent. a8bb9c77656c344e3b95161360a8fea8.jpgPremière rentrée scolaire à l'école primaire en 1954

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et dernière rentrée quelques années plus tard ! Vous remarquerez sans doute que ces jeunes filles ne sont pas en pantalon, strictement interdit dans l'enceinte du lycée. C'était en 1967. 

07:10 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 28 août 2007

Adieu mon enfance

Allons bon, qu'est-ce qu'elle a encore qui ne va pas cette Tinou ?

da3f2c173a46176dd74cff559322ddf2.jpgIl y a quelques jours, je suis passée dans le quartier de mon enfance et là, soudain, j'ai eu un grand choc ! On est en train de démolir les deux maisons qui restaient encore debout au bout du boulevard Tonnellé. Ce sont les deux petites maisons aux toits de tuiles que vous voyez sur la photo. Je savais que ces maisons avaient été rachetées par la municipalité et qu'un jour ou l'autre cela devait nécessairement se produire. Mais, tant qu'elles étaient là, même si elles étaient inhabitées depuis bien longtemps, j'avais l'impression de retrouver un peu de mon enfance. 

C'est comme si on m'avait donné un coup de couteau dans le cœur. Du coup, un flot de souvenirs est remonté à la surface et depuis quelques jours je suis plutôt morose. Je sais, vous allez me dire une fois de plus qu'il faut regarder devant soi, ne pas se retourner sur le passé. Mais je ne peux pas, j'ai besoin de mon passé pour avancer. Ce sont mes bases d'appui pour me sentir solide et là, si on me les supprime, je me sens branlante. 

Cette portion du boulevard est délimitée par la rue du général Renault et  la rue Fromentel. La maison où je suis née et où j'ai grandi se trouve à l'angle.

Déjà que presque tous les platanes ont été arrachés ( il n'en reste plus qu'un seul) , si maintenant on en vient à démolir les maisons ! Pour mettre quoi à la place ? Oh certainement des places de parking pour la grande surface située juste derrière le pâté de maisons...

Je vais être un certain temps avant de pouvoir repasser dans le quartier.

09:10 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (7)

samedi, 25 août 2007

Tout le charme d'antan


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017f0d7c5b22231553d14459371290b8.jpgCette vieille boutique me rappelle étrangement mon enfance. Tous les magasins étaient comme celui-ci, surtout dans les quartiers populaires. Je pense en particulier aux boutiques du vieux Tours et je regrette seulement de ne pas avoir pris le temps de les photographier avant qu'elles ne disparaissent à jamais ! Au début de la rue du grand Marché, il y avait un brocanteur ferrailleur qui s'appelait Bettina. J'y passais des heures à farfouiller dans les vieilleries, on trouvait de tout. Je repense aussi à ces troquets enfumés, ou encore ces épiceries ouvertes à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, rien n'avait changé depuis le début du siècle. Ne manquait que la blanchisserie de Gervaise - et encore je crois bien qu'il y en avait une, rue de la Monnaie - et nous étions plongés corps et âmes dans « L'assommoir. »

Certains de mes ancêtres habitaient dans la rue du petit Soleil à la fin du XIXe siècle. Maintenant tout a évolué, les maisons sont encore là, mais elles ont subi un lifting et la population du quartier a dû plier bagage pour faire place aux promoteurs. Adieu l'épicière, le boucher, le cordonnier, le boulanger ( qui faisait les meilleures galettes des rois de la ville), le poissonnier, la marchande de quat'saisons avec sa charrette de fruits et légumes. Bonjour les magasins chics et chers sans âme. Ah, si les maisons pouvaient raconter leur histoire ! 

 Maman avait un oncle qui tenait un magasin de chaussures dans la rue du grand Marché. Magasin est un bien grand mot car il n'y avait pratiquement  aucune chaussure dans la vitrine, mais plutôt un foutoir pas possible. Son oncle était allé en Indochine et il était revenu un peu " dérangé". En fait il passait le plus clair de  son temps au bistrot ou alors il cuvait son vin dans l'arrière boutique. Quand je passe dans la rue, j'essaie à chaque fois de retrouver l'emplacement, hélas, la mémoire me fait défaut.

Trouver une boutique comme celle que je vous présente aujourd'hui relève presque de l'exploit. Je l'ai découverte par hasard en visitant le Grand Pressigny. Ce n'est plus un bourrelier qui occupe les lieux mais la façade a gardé les traces du passé...Je vous la montre en noir et blanc, mais si vous voulez la voir en couleur, cliquez ici.

21:05 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (5)

mercredi, 08 août 2007

Res familiae

« On ne choisit pas sa famille ! …Pourquoi n’as-tu eu qu’un seul enfant ? »

Voilà plus d’une semaine que je rumine ces deux phrases essayant de comprendre ce qui se cache derrière ces mots.

La famille, elle se résume à deux personnes, on en a vite fait le tour. C’est d’ailleurs sans doute ce qui explique que l’on vienne me reprocher maintenant cet égoïsme de n’avoir voulu qu’un enfant. La responsabilité d’avoir à prendre en charge une mère aurait été moindre si la fratrie avait été plus nombreuse. Faut-il donc en conclure que je suis un poids pour la seule descendante ? Il n’y a qu’un pas que j’ai plutôt tendance à franchir ces derniers temps.

Ah que n’ai-je écouté mon copain Gégé quand il me disait d’aller vivre en Nouvelle –Calédonie ! Cela ne changerait finalement pas grand chose dans  mes relations avec les autres.

Décidément, je ne comprends rien aux jeunes d’aujourd’hui. Ou plutôt si, je comprends qu’ils ne veulent pas de contraintes familiales d’aucune sorte.

« Pourquoi n’avez-vous jamais eu d’amis ? »

La question est intéressante. C’est vrai qu’en y réfléchissant, je m’aperçois que nous n’avons jamais fréquenté personne ou si peu. Il serait judicieux de savoir la ou les raisons, je ne m’étais encore jamais posée cette question de façon sérieuse. En fait, je pense que cela est dû au fait que nous n’en avons jamais éprouvé la nécessité. Certaines personnes ont besoin de se sentir entourées, «  aimées », elles ont un besoin  vital d’avoir autour d’elles ce qu’elles appellent « des amis ». Là-dessus vous rajoutez les amis des amis, et alors là vous avez tout un harem autour de vous. Mon éducation a fait de moi une personne «  fermée » aux autres. Certes je suis avenante en société, mais je ne cherche pas obligatoirement  à fréquenter les gens. Et, le temps passant inexorablement, je constate malheureusement que je deviens de plus en plus recroquevillée sur moi-même ce qui, par contre coup, amène des crises de neurasthénie et des réactions négatives envers ma progéniture qui se rebiffe alors ( on ne peut que la comprendre).

« Je n’ai plus que toi ! » Elle m’avait dit cette phrase à la mort de son père, il y a six ans. Je lui ai ressorti les mêmes mots il y a une semaine. Je n’aurais pas dû… A sa réaction, j’ai compris trop tard que c’est comme si je lui infligeais une charge insurmontable. Elle n’a pas compris que je voulais simplement lui dire que je l’aime.

04:35 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (9)