68. Retour de voyage

Un petit avant-goût en photos avant de débuter mon carnet de voyage :

La suite sera pour demain. J'en profite pour envoyer un petit coucou à Thérèse, Annie, Monique, Alain et Guy qui furent de très agréables compagnons de voyage !

24. Découverte de la Birmanie, épilogue

Vendredi 23 et samedi 24 janvier : farniente à Ngwe Saung.

 Après douze jours intenses à bouger et faire plein de découvertes, me voici donc tout à coup totalement inactive sur une plage au bord de la mer …  Je me rends très vite compte que je vais trouver le temps bien long ! Tant pis, j’assume mon choix.

Balade dans le village d’à côté :

Balade et lecture sur la plage :

Balade en moto :

Dernier coucher de soleil :

 

Dimanche 25 janvier : le départ.

Dernier petit-déjeuner sur la terrasse.

9h, le taxi vient d’arriver : adieu Ngwe Saung !

J’ai gardé avec moi le petit appareil photo :

Voici bientôt Yangon. Le chauffeur nous arrête dans un beau restaurant pour le déjeuner.

Ensuite nous prenons la direction de l’aéroport.

Voilà, le long retour va pouvoir commencer :

D’abord le vol Yangon-Bangkok, puis Bangkok- Paris. Je suis contente car j’ai obtenu une place côté couloir ; en arrivant dans l’avion, je m’aperçois qu’il n’y a qu’une personne près du hublot. C’est un jeune Français qui me demande aussitôt :

— Y a-t-il encore beaucoup de gens qui montent ?

— Oh non, je pense que je suis une des dernières à avoir embarqué.

— Ah, c’est super ! Tenez, je vous laisse ma place, j’ai repéré trois places vides juste derrière.

Et il va aussitôt s’installer à l’arrière de l’avion.

C’est inespéré ! Je vais pouvoir m’allonger durant tout le voyage. Et je n’attends pas pour le faire …

 

Lundi 26 janvier :

Réveil vers 5h du matin. Une heure plus tard on nous sert le petit déjeuner et c’est bientôt l’arrivée à Roissy.

Une fois ma valise récupérée, j’envoie un texto à Peggy :

— J’arrive à midi, voiture 13.

Dans le train je regarde le paysage défiler, je fais des efforts pour ne pas m’endormir.

Hier à la même heure j’étais sur la route qui conduisait à Yangon.

— Saint-Pierre-des-Corps ! Oups, qu’elle est lourde, cette valise. Tiens, personne ?

Ah si, je l’aperçois soudain arriver en courant et en faisant de grands gestes.

— Je m’étais trompée de quai ! Oh, tu es bronzée !

— Ah bon, tu trouves ? Pourtant je n’ai rien fait pour.

— Et ce voyage ? Raconte un peu …

— Bon, tu te souviens, j’étais partie ce fameux dimanche où toute la France (ou presque) était descendue dans la rue …

 

FIN

22. Découverte de la Birmanie -16-

Mercredi 21 janvier : Mandalay

 C’est une journée chargée qui nous attend car nous partons demain.

Premier arrêt sur le marché du jade : ce n’est pas le choix qui manque tant dans la taille que dans les différentes nuances de vert. On termine dans une boutique, mais personne n’a craqué apparemment.

Le deuxième arrêt s’effectue dans un atelier où l’on travaille le bois (en particulier le teck).

 

Oma a prévu de nous emmener voir une des curiosités de Mandalay qui ne figurait pas dans notre programme : il s’agit d’un pont en bois de teck d’une longueur de 1200m qui fut construit en 1849 avec les matériaux  du palais d’Inwa, alors à l’abandon. Ce pont traverse un lac et permet de relier la campagne à la ville lors de la saison des pluies.

En route maintenant pour la pagode Mahamuni, une des plus prestigieuses parmi toutes celles que compte la Birmanie. Elle fut construite en 1784 afin d’accueillir un bouddha géant de 4m de haut. Elle fut reconstruite au XXe siècle à la suite d’un incendie.

La ferveur religieuse atteint des proportions phénoménales dans ce lieu ! Les hommes s’approchent de la statue pour y coller de  minces feuilles d’or sur tout le corps, excepté le visage. Ce n’est plus un bouddha mais une sorte de gros tas doré difforme qui s’offre de plus en plus à la vue des gens. Les femmes n’ont pas accès à la statue ; cependant on peut voir grâce à des télés installées un peu partout.

 

En sortant de cet endroit, on longe le quartier des marbriers :

Nous déjeunons dans un restaurant situé près du palais royal.

 

L’après midi débute donc par une balade à pied dans l’ancien palais des rois. À l’origine le palais fut construit dans une vaste enceinte carrée de 1600m de côté, entourée de murs crénelés d’une hauteur de 9m et cernée de douves. Ce palais fut malheureusement détruit lors de la deuxième guerre mondiale. Seuls, certains édifices ont donc été reconstruits. Enfin la zone est occupée par les militaires.

Le plan à l’entrée permet donc seulement d’imaginer ce que fut ce grand palais. Un petit musée présente quelques objets datant de la période royale.

Après cette balade digestive, nous partons à la découverte du monastère de Bagaya, totalement construit en teck en 1838.

Il est soutenu par 267 énormes poteaux. Cet ensemble en bois est richement sculpté ! C’est une petite merveille :

Maintenant nous voici à l’entrée de la pagode Kuthodaw construite en 1857.

La pagode en elle-même n’a rien de particulier ; c’est ce qui est tout autour qui est unique. Sur 729 stèles en albâtre a été gravé le canon bouddhique (les règles des décisions solennelles). Chaque stèle est à l’intérieur d’un petit stûpa blanc.

Enfin, la journée se termine par un coucher de soleil en haut de la colline de Mandalay.

Au loin on peut apercevoir l’Irrawady.

Je ne me souviens plus de l’endroit où nous avons dîné. Lorsque le car nous ramène à l’hôtel, nous prenons congé d’Oma. En effet, le voyage s’arrête ici et demain le groupe repart sur Bangkok.

Mais, pour moi et un couple, le voyage continue. Demain nous quittons Mandalay à 5h du matin.

 

À suivre

21. Découverte de la Birmanie -15-

Mardi 20 janvier : de Bagan à Mandalay

 Nous reprenons la route vers Mandalay. En chemin, nous nous arrêtons à plusieurs reprises.

D’abord dans une pagode dans laquelle est exposé le corps d’un ancien moine à l’intérieur d’une cage vitrée. Qu’a-t-il donc de particulier ce corps ? Eh bien il ne s’est pas décomposé mais a durci et s’est noirci ce qui a provoqué une vénération.

La photo du moine est exposée sur le mur et ça ne vous échappera pas qu’il ressemble étrangement à … François Mitterrand ! Sans doute en raison de la moue dédaigneuse.

 — Qui c’est ? demande quelqu’un qui n’a pas suivi les explications d’Oma.

— C’est Bouddha ! lui répond quelqu’un d’autre très sérieusement.

Ouh là là , il y a du boulot sur la planche ! 

 

Un peu plus loin, visite d’un monastère détenteur de reliques. (les restes de moines se présentant sous la forme de cailloux). Je ne peux rien vous en dire car j’ai totalement zappé la visite et je ne retrouve nulle part le nom et le lieu ! On se contentera donc de ces quelques photos des extérieurs :

Enfin, arrêt dans un autre monastère pour voir d’autres  reliques vénérées –dont un cheveu du Bouddha Gautama-. Pendant ce temps, je photographie le jardin :

— Tiens, c’est jour de lessive chez les moines !

 

Peu avant l’arrivée à Mandalay, le car ralentit soudain ; devant nous avance un cortège fleuri.

C’est la fête au village !

Les enfants maquillés et juchés sur les chevaux sont des garçons qui partent au monastère. Vous trouverez l’explication de la cérémonie en bas de cette note.

C’est un joyeux cortège riche en couleurs :

 

Nous atteignons les faubourgs de Mandalay au coucher du soleil.

Mandalay est surnommée « la Cité d’or », capitale religieuse de la Birmanie. Elle compte plus d’un million d’habitants.

Dans son roman Une histoire birmane, l’écrivain George Orwell la décrit comme la ville aux cinq P : porcs, prostituées, pagodes, parias, prêtres. Il semblerait que ce soit toujours d’actualité !

Ma première impression est nettement défavorable. Sans doute est-ce dû au fait que le car s’est fourvoyé dans des ruelles obscures, insalubres, immondes, peuplées d’une foule grouillante amassée dans des taudis et qui m’ont rappelé les pires moments en Inde. J’ai eu la malencontreuse idée d’ouvrir la fenêtre et aussitôt ce fut l’invasion d’une horde de moustiques !

Bref, il a bien fallu une heure pour atteindre enfin l’hôtel situé en dehors du centre ville.

Vue sur la ville depuis ma chambre située au 9^e étage :

Bon, nous restons deux nuits ici.

 

À suivre

Pour en savoir davantage :

— Les moines de Birmanie

— Le shinbyu

20. Découverte de la Birmanie -14-

Mardi 20 janvier : de Bagan à Mandalay

 Le car vient nous chercher à 8h15. Tous les autres sont déjà installés à l’intérieur. C’est le départ pour une journée de route en direction de Mandalay.

 

Premier arrêt pour voir comment on cultive le bétel. La plante s’appelle le piper betle ; elle doit être cultivée à l’abri du soleil et dans un endroit très humide. Les feuilles sont ensuite récoltées. On met à l’intérieur d’une feuille fraîche un peu de tabac, de la noix d’arec et de la chaux, puis on la roule et on la place dans la bouche pour la mastiquer.  Il en résulte un jus rougeâtre que les gens recrachent sans cesse. Quant aux dents, à la longue, elles prennent une belle couleur rouge ! Cette pratique est toujours très répandue en Birmanie, même dans les villes.

Un peu plus loin, on assiste à la récolte des petits piments. Ils sont ensuite étalés pour le séchage :

— Tiens, une école ; On s’arrête ?

C’est le jour de la vaccination et les enfants sont munis de leur carnet de santé.

De l’autre côté de la route se trouve un petit village où nous allons nous balader durant une petite heure.

Nous sommes accueillis par un petit cochon rose qui semble sortir tout droit d’un bain moussant !

 

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

 — Bon, on y va ! On a encore pas mal de route à faire.

La pause déjeuner a lieu dans un restaurant local situé au bord de la route. C’est assez rudimentaire mais pas sale.

Jocelyne qui depuis quelques jours se plaint de la cuisine va faire un tour dans les coulisses. Elle revient peu après et s’empresse de montrer à tout le monde les photos qu’elle a prises :

— Non mais regardez un peu ! Ils touillent tout avec les mains !

Je ne regarde pas ses photos, j’ai faim. Je suis la seule à finir la soupe –il faut avouer qu’elle était très épicée- puis je laisse de côté les légumes crus, me rabattant sur le riz et la viande.

 Ce restaurant est très vaste. Du côté du café, c’est rempli de jeunes. Tous sont équipés de smartphones et passent leur temps à pianoter. Aucun échange direct entre eux … C’est bien comme chez nous, triste époque où chacun s’enferme dans sa tour d’ivoire. On pourrait crever à côté d’eux, ils ne s’en rendraient même pas compte !

Tiens, un motard :

 

 À suivre