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mardi, 12 novembre 2019

L'âme du vieux Tours, 2/3

Rue des Cerisiers, rue de la Paix, rue du Petit-St-Martin, rue de la Madeleine ... Tous ces noms de rues situées dans le vieux Tours ont été les lieux de vie d'une partie de mes ancêtres au XIXe siècle. Je comprends mieux pourquoi, quand je m'y balade, j'ai l'impression d'être en pays de connaissance ! Ça ne s'explique pas, ça se ressent.

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Là, nous sommes place Plumereau dans les années 1920. C'est mon arrière grand-père qui se tient à la porte du café-épicerie ; il est en compagnie de sa fille Germaine, la sœur de ma grand-mère.

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Et, si l'on remonte encore plus loin dans le temps, je peux aussi vous citer l'église de Notre-Dame-la-Riche où certains de mes aïeux se sont mariés au XVIIe siècle.

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Mais les actes paroissiaux sont beaucoup moins précis et n'indiquent pas les noms des rues, juste le nom des paroisses. Alors, je retrouve,en consultant les différents actes, le nom des différentes paroisses : Saint-Saturnin, St Clément, St-Pierre-le-Puellier, St-Pierre-du-Boile, Notre-Dame de l'Écrignole, St Hilaire, St-Simple, etc.

Mais revenons à une période plus récente. Voici la deuxième partie de l'âme du vieux Tours, avec ses scènes de rue pittoresques :

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Bonne balade !

lundi, 11 novembre 2019

L'âme du vieux Tours, 1/3

À la suite d'une mauvaise manipulation, j'ai effacé la note précédente concernant "L'âme du vieux Tours" !

Il ne me reste plus qu'à tout reprendre car impossible de récupérer une note malencontreusement effacée !

Je disais donc que je viens de mettre en ligne trois diaporamas sur les photos en noir et blanc de Paul Martinaud. Ces clichés montrent le vieux quartier de Tours - compris entre la Loire et le boulevard Béranger du nord au sud, puis de l'ancien canal au pont Napoléon d'est en ouest - au moment de sa démolition partielle, puis de sa restauration.

indre et loire,tours

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Grosso modo, la période concernée va de 1968 à 1974.

J'ai donc repris une partie des photos publiées dans les deux tomes parues aux Editions Sutton. Ces deux petits livres sont maintenant en rupture de stock. Ça me fait toujours bizarre de revoir cette période car j'ai l'impression que c'était hier. J'en garde un souvenir très précis et nostalgique à la fois. Quand le tome 1 a été présenté à la télé sur la chaîne locale — j'avais refusé de participer à l'émission par timidité j'avoue et c'est un représentant des éditions Sutton qui m'avait remplacée ! —, un des invités avait fait cette étrange remarque, disant que ce quartier était "mal famé". Moi qui à l'époque me baladais très souvent dans le quartier, je n'avais jamais ressenti une impression de dangerosité quelconque. Certes le quartier était sale, les maisons insalubres, la population bigarrée. Mais c'était vivant ! On sentait une profonde solidarité entre les habitants et, mise à part la sempiternelle bagarre du jour de la foire à l'ail (le 26 juillet) place de la Victoire, la vie s'y déroulait comme partout ailleurs. Les mômes jouaient dans les rues, les femmes allaient chercher l'eau à la fontaine pour la lessive, le linge pendait aux fenêtres, les hommes refaisaient le monde au bistrot du coin... Une impression de village ressortait de cette atmosphère et je m'y sentais très à l'aise. 

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Après, tout a changé, les maisons restaurées ont été achetées par des promoteurs et des gens aisés. Les petites gens ont été expulsés des lieux et envoyés en banlieue dans des cages à lapin. Ah, c'est sûr, ils avaient le confort qui manquait dans leurs anciens taudis, mais je ne suis pas certaine qu'ils aient gagné au change ! 

Le vieux Tours était bel et bien mort. Aujourd'hui, le quartier est très branché comme on dit. Les restaurants et les magasins chics ont remplacé les vieilles boutiques. Mais tout ça n'est qu'une façade sans âme. En plus, le quartier est devenu dangereux la nuit. Un comble quand même !

J'y vais de temps en temps car j'aime bien l'architecture des lieux, mais côté ambiance, c'est glacial, totalement inintéressant - à part un ou deux troquets , rue du Grand Marché et rue Colbert-. 

Bon, si on se replongeait maintenant cinquante ans en arrière ?

 

vendredi, 10 août 2018

Une, deux, trois

Un correspondant vient de m'envoyer gracieusement une photo de la place Plumereau, à Tours, prise dans les années 60. C'est bien le souvenir que j'en gardais ...

Voici l'évolution de cet endroit en trois photos :

Vers 1930 :

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Vers 1960 :

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De nos jours :

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mercredi, 08 août 2018

Le sommeil décalé

Avec cette période de forte chaleur, j'avais pris l'habitude de me lever extrêmement tôt (2 heures, 3 heures). L'air était à peu près respirable. Par contre je faisais la sieste l'après-midi. Avec l'arrivée d'une relative fraîcheur tout va se remettre en ordre, fini le sommeil décalé.

Le sommeil décalé, c'est le titre d'une chanson écrite et jouée par le groupe Haka Chic dans lequel ma fille joue du clavier. J'en profite donc pour mettre la vidéo en ligne. 

Parmi eux, citons :

Le chanteur : Redge

Au saxophone : Ür

Aux percussions : Pierrot

Au clavier : Peggy

 

Mais encore :

11:43 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, groupe, haka chic, tours

mercredi, 09 avril 2014

63. Mais où est donc passé Saint-Martin ?

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Comme Catherine le fait remarquer, c'est bien Saint-Martin qui a disparu brusquement sur la photo mise dans la note 62. Il suffit qu'il ne soit plus là pour que l'on s'intéresse à lui ! Enfin, cela est mon cas. 

On était tellement habitué à sa présence en haut de la basilique qu'on n'y prêtait plus aucune attention. Et pourtant quelle vie trépidante il a eu cet homme. Il suffit de lire le résumé proposé ICI pour s'en convaincre si ce n'était déjà fait.

Alors, que s'est-il donc passé ?

Eh bien la statue a été descendue de son socle car les services responsables ont craint qu'en raison des récentes tempêtes elle finisse par céder et termine sur la chaussée. Voir l'article de la NR à ce sujet ICI.

Ouf, me voilà rassurée ! On devrait donc prochainement retrouver notre bon Saint-Martin :

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