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vendredi, 07 mai 2010

185. Garde à vous !

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Eh oui, depuis maintenant trois semaines, j'ai mal au dos... Je suis coutumière du fait, mais là, à quinze jours de mon départ, je commençais à me faire du souci, d'autant plus que la situation n'allait pas en s'arrangeant. J'ai finalement pris rendez-vous chez l'ostéopathe et j'y suis allée hier après-midi.

La séance n'a rien eu d'agréable, j'étais aussi raide qu'un nerf de bœuf et j'avais surtout peur qu'il aggrave la situation. Après une heure de tripotages divers, de plaintes étouffées, de petits cris larmoyants ( Aïe, ça me fait mal aux côtes !), j'ai entendu comme un petit bruit sourd.

— Vous aviez deux vertèbres écartées ! me dit-il d'un ton assuré. Vous allez encore avoir un peu mal pendant deux à trois jours.

Je suis rentrée complètement épuisée et je me suis aussitôt couchée après avoir absorbé un anti-inflammatoire.

Ce matin, la douleur a presque disparu, mais je n'ai pas l'impression d'avoir retrouvé une postion verticale à cent pour cent. Affaire à suivre ... 

184. Le 7 mai 1954

Ils avaient vingt ans, du courage, une certaine idée de la France. Pour beaucoup d'entre eux, la vie s'est arrêtée soudainement dans cette vallée verdoyante transformée en trou à rats d'où il était impossible de s'échapper. Ils avaient donné des prénoms féminins aux collines entourant cet endroit de mort : Béatrice,Éliane, Huguette ...

10 800 hommes face à une armée de 350 000 Vietminhs. Un combat perdu d'avance, mais cependant quelle ardeur à défendre ce bout de terre si loin de la France !

Après la défaite, ce fut l'internement dans des camps, le lavage de cerveau, les maladies. Puis le retour en France, une France ingrate qui avait déjà oublié ses combattants.

Aujourd'hui, mes pensées vont vers eux :

jeudi, 06 mai 2010

183. Le musée des arts forains-2-

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Vous allez découvrir un étonnant manège datant du début du XXe siècle : ce sont les gens qui le font tourner à la force de leurs mollets. Ce qui revient à dire que si vous voulez aller vite, il faut pédaler ferme ! D'ici à ce que les gens se disputent entre eux, il n'y a qu'un pas :

— Et toi, là-bas, tu ne pourrais pas aller plus vite ! On n'avance pas.

—  Je ne suis pas là pour me fatiguer !

Il y a aussi le stand de la course des garçons de café. Chaque participant doit faire avancer le plus vite possible un numéro choisi en tournant une manivelle. Je ne sais pas quelle était la récompense finale. 

L'année dernière, dans l'abbaye de Fontevraud, on pouvait également admirer un très beau bestiaire forain. Je vous mets le diaporama que j'avais fait quand j'y étais allée.

04:12 Publié dans Bô Zar | Lien permanent | Commentaires (1)

mercredi, 05 mai 2010

182. Le musée des arts forains-1-

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L'autre jour, en flânant dans les allées de la fête foraine, j'ai pu constater une nouvelle fois que nous vivons dans un monde entièrement copié sur la culture américaine. Les manèges ont des noms anglais ( No Limit, Shaker etc), la musique que l'on entend est made in USA, les manèges pour enfants représentent des personnages de Disney. Bref, petit à petit on perd toute notre identité au profit d'un modèle mondial des plus médiocres. Et pourtant ...

En 2008, lors de mon passage à Paris pour recevoir ma carte VIB par Hautetfort, j'avais visité le musée des arts forains dans le 12e arrondissement. C'est un endroit peu connu, où il faut réserver à l'avance pour une visite guidée. Dans les anciens entrepôts de Bercy sont regroupés quelques manèges et divers éléments relatifs aux fêtes foraines fin XIXe, début XXe. 

Jusqu'à présent je n'avais pas utilisé les photos que je jugeais trop sombres (l'endroit est faiblement éclairé). Mais grâce à Picasa, j'ai pu retravailler les clichés et voici donc une visite des lieux, en deux temps :

À suivre  

13:49 Publié dans Bô Zar | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : musée, art, forain, manèges, chevaux

181. L'art en troglo, visite

Après la visite nostalgique de La Farinière, nous retournons à Saint-Etienne de Chigny pour visiter quelques ateliers d'artistes. Comme nous n'avions pas de plan, nous n'avons pas tout découvert.

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Ensuite nous avons pris le chemin du retour en empruntant des petites routes perdues en pleine campagne. À un moment, le bitume a même laissé place à un chemin poussiéreux, tout en haut du côteau de la Loire, à travers des prairies verdoyantes où paissaient de magnifiques vaches rousses. Au loin on pouvait apercevoir la cathédrale de Tours.

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Puis nous nous sommes arrêtées à une terrasse de café à Luynes. Petite vue du château qui surplombe le village.

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