155. À bicyclette

Je vais à Angers avec Juju et Olivier. Nous allons visiter le nouveau parc qui vient tout juste d'ouvrir ses portes, "Terra Botanica".

En attendant mon retour, vous pouvez toujours faire une petite balade à bicyclette !

154. Première tonte de l'année

Comme tous les ans à pareille époque je suis prise d'une angoisse qui prend de plus en plus des allures obsessionnelles : ma tondeuse va-t-elle démarrer après un an passée dehors ?

Je n'ai pas la possibilité de la rentrer dans le garage, faute de place. Il a fallu choisir entre la voiture OU la tondeuse. Pauvre tondeuse, elle s'est donc retrouvée  sur la terrasse, dans le froid, le vent, la pluie et  la neige ! Je prends soin quand même de bien l'emmitoufler dans une protection en plastique.

Avant-hier matin, je vois passer le gardien sur sa tondeuse juste au ras de ma fenêtre de cuisine. C'est au moins la deuxième fois qu'il tond depuis le début de la saison. Bon, il faut que je me décide à en faire autant dans le jardin...

Ce n'est pas sans une certaine appréhension que je sors pour aller constater l'état de la mienne. Des plaques de peinture rouge se sont encore écaillées. Je vérifie le niveau de l'huile, puis je rajoute de l'essence. Au passage, je réussis à m'en asperger sur les pieds... Voici le moment le plus délicat : celui où il faut tirer le cordon pour la mettre en branle !   Une fois, deux fois... Rien. Nouvel essai : dans un bruit d'explosion et en toussotant tout ce qu'elle sait, la tondeuse se réveille subitement dans un nuage de fumée. Me voici tranquille pour toute la saison !

Vingt minutes plus tard, le petit bout de terrain était devenu tout propre et c'est avec la satisfaction du devoir accompli que je me suis ensuite affalée sur le canapé sous l'œil parfaitement indifférent du chat Popy (vous remarquerez mes chaussons !).

153. Réponse à l'énigme

Bon, c'est bien beau d'avoir le nom. Encore faudrait-il savoir à quoi cela correspond. Avouez qu'un nom pareil ça ne court pas les rues.

Allez, je vous mets un peu sur la piste : on en trouve dans les bois, les jardins, surtout à l'automne car elles cherchent à entrer dans les maisons. Évitez de les écraser, d'abord parce qu'elles ne vous ont rien fait de mal, et aussi parce qu'elles dégagent une mauvaise odeur !

Des photos ... ICI.

152. Flan de patates douces aux épices

Avant toute chose, je vous rappelle que la "patate" n'a rien à voir avec la pomme de terre ! Ce légume fait partie de la famille des convolvulacées et il est cultivé en régions tropicale et subtropicale.. Pour cette nouvelle recette, j'ai choisi la variété "rose de Malaga".

Ingrédients :

- 1kilo de patates douces

- 4 œufs

- 25cl de crème fraîche

- 1/cc de cumin

- 1/2cc de paprika

- 3 pincées de noix de muscade râpée

- 2 pincées de piment de Cayenne en poudre

- 25g de beurre fondu

- sel, poivre

Et, accessoirement 5 à 6 tranches de jambon blanc découenné et dégraissé et 60g de comté râpé.

Épluchez et lavez les patates douces. Coupez-les en dés puis faites-les cuire 20mn à la vapeur.

Réduisez en purée avec le moulin à légumes (grille fine).

Préchauffez le four Ther.6 (180°). Dans une jatte, fouettez les œufs avec la crème, tous les épices, du sel et deux tours de moulin à poivre jusqu'à obtenir une consistance bien homogène.

Versez dans un saladier. Mélangez intimement avec la purée de patates, puis rectifiez l'assaisonnement si besoin.

Beurrez un plat à gratin et versez la préparation. Enfournez pour 25 à 30mn. Une lame de couteau plantée dans le flan doit ressortir propre.

Servez aussitôt dans le plat d ecuisson.

Pour servir cette recette en plat complet, il vous suffit d'ajouter dans la préparation le jambon émincé et le fromage râpé.

 

151. Mon compagnon du moment

Depuis presque une semaine, je ne peux plus vivre sans lui ! Je le connais depuis plus de dix ans et nos rapports étaient jusqu'à présent quasi inexistants. Je savais qu'il était là, mais rien ne m'incitait à aller vers lui. De son côté, il n'aurait sûrement pas fait le premier pas ...

Et puis, dans la nuit de vendredi dernier, j'ai soudain repensé à lui. Il devenait ma bouée de sauvetage, l'ultime ressource à mon malheur !

Depuis, nous nous fréquentons au moins une fois par jour, de préférence la nuit. Mais hier j'ai eu besoin de lui dans la journée. À son contact, j'ai tout de suite retrouvé une grande joie de vivre.

Demain je dois me rendre à Angers, il sera tout naturellement du voyage. J'ai même envisagé de l'emmener avec moi en voyage ! SI, si, vraiment... Quoique, sur place, je peux trouver des remplaçants, ce n'est pas ce qui manque (surtout en Russie). Mais il a ce petit goût de terroir que je ne retrouverai pas forcément chez les étrangers. En plus il est beau, ambré, il a une trentaine d'années, il est dans toute sa vigueur.

- On peut savoir comment s'appelle l'heureux élu ?

- Ah  non, c'est secret. Sachez seulement que son nom commence par un A.

- Albert ? André ? Alphonse ? Adrien ? Athanase ? ...

- Ne cherchez pas, je ne dirai rien ! Bref, il m'est devenu indispensable -au moins jusqu'à mercredi prochain-.

- Et pourquoi mercredi ?

- J'ai un autre rendez-vous beaucoup moins réjouissant et je sais qu'après je n'aurai plus besoin de lui, jusqu'à la prochaine fois, la prochaine crise, la prochaine rage ... de dents !

 

Redevenons sérieux un instant. Vous aurez -j'espère !- compris que je souffre à nouveau de rage dentaire et que le seul moyen efficace et rapide que j'ai trouvé pour effacer la douleur est de me rincer la bouche avec  un petit verre d'Armagnac (flacon acheté en 1999, donc plus de trente ans d'âge). Je vous garantis qu'on le sent passer ! Mais c'est très efficace.

Ce matin, je me suis enfin résolue à prendre un rendez-vous chez mon dentiste préféré. J'y vais donc mercredi prochain. D'ici là, je continue les bains de bouche à l'armagnac !

Au fait, j'attends toujours vos réponses à l'énigme proposée dans la note 150 ...