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mardi, 27 mai 2008

Les dates qui comptent


podcast
Il y a des dates qui comptent dans nos vies, elles sont comme des phares qui brillent au cœur de la nuit.

Le 27 mai fait partie des dates qui me reportent ainsi dans le passé...

Il pleuvait fort ce 27 mai 1972 lorsque nous avons franchi la porte de l'hôtel de ville de Tours. J'avais été obligée de tenir mon chapeau par crainte qu'il ne s'envole. C'était un samedi, nous étions seulement une petite dizaine et le soir nous avions dîné à La rôtisserie tourangelle  rue du Commerce.1337314854.jpg

Il faisait un temps splendide ce 27 mai 2001 lorsque nous sommes allés déjeuner au Relais de Touraine à Veigné. Nous avions réservé une table à l'ombre dans le jardin. On a été surpris de constater que les patrons étaient ceux-là même qui tenaient la rôtisserie tourangelle lors de notre repas de mariage. Il y a de curieuses coïncidences parfois.

On pensait déjà à l'année suivante, nous fêterions nos trente années de mariage. Je n'avais pas voulu remarquer que tu étais déjà bien fatigué. Deux mois plus tard tu décédais à l'hôpital.

Le 27 mai 2007, j'écrivais ceci.

Il fait froid ce mardi 27 mai 2008 et il a plu toute la journée. Je n'ai pas eu le courage d'aller au cimetière porter quelques roses du jardin sur ta tombe. J'irai demain...

Les chinoiseries d'Etienne François

773482815.JPGPauvre Etienne François, il se retournerait probablement dans sa tombe s'il voyait ce qu'il reste de sa résidence princière située au sud d'Amboise : RIEN ou pratiquement. Il faut une grande part d'imagination pour se représenter l'étendue et le faste de cette demeure. Maintenant on en a une meilleure idée avec les reconstitutions en 3D.

A la Révolution le château fut vendu et la forêt annexée par l'Etat. Le savant Chaptal devint le nouveau propriétaire jusqu'en 1822. Par la suite des marchands de biens  rachetèrent l'ensemble de la propriété et démolirent le château... Mais ils laissèrent en place

LA PAGODE !573177770.jpg

Cet édifice original fut construit en 1775, au moment de la disgrâce du duc de Choiseul et en hommage à tous ceux qui lui étaient restés fidèles en amitié. Amitié solide puisque cette pagode, restaurée au début du XXe siècle, se dresse toujours fièrement dans la clairière.

Hier j'ai donc grimpé les sept niveaux, me hasardant à mettre le bout du nez au-dehors seulement au premier niveau.

Tout en haut, on aperçoit, dans le lointain le château d'Amboise. Pour rendre le lieu plus attractif, un petit jardin chinois a été installé à l'entrée du site et des jeux en bois ont été disposés dans le jardin, à l'ombre des tilleuls. 

En faisant le diaporama, j'ai hésité pour le choix de la musique. Mais je vous laisse découvrir :

"La pagode de Chanteloup".

lundi, 26 mai 2008

Rien ne se jette...

tout - ou presque- est récupérable. Ainsi donc, que feriez-vous avec des morceaux de ferraille et des vieux boulons tout rouillés ? Sans doute pas grand chose, comme moi d'ailleurs.

Et pourtant certains arrivent à créer de surprenantes sculptures avec ce que nous jetterions volontiers à la poubelle. Ils possèdent du savoir-faire et beaucoup de talent que nous n'avons pas.1513719401.jpg

Pour preuve cette  femme sculptée par Ür.  Je l'ai découverte hier par hasard et elle m'a inspiré ce diaporama. Je ne sais pas si Ür lui a donné un prénom. Nous l'appellerons donc  " la femme aux marguerites ". 

06:47 Publié dans Bô Zar | Lien permanent | Commentaires (4)

dimanche, 25 mai 2008

Les danseurs

Comme prévu, j'ai retrouvé ma fille chez Thierry. Il était dans le jardin, très occupé à poncer un fauteuil qu'il a sculpté dans un tronc de platane. Un vrai trône de roi !

1809184854.jpgSoudain,  je les ai aperçus parmi les pâquerettes et les coquelicots. Ils se tenaient là, les deux danseurs, silencieux, se tenant par la main, leurs deux mains formant un cœur. Ils étaient si attendrissants que je me suis empressée de les photographier. Il ne manquait que la musique...

De retour à la maison, j'ai fait un montage et pour les rendre plus vivants, j'ai rajouté un peu de musique, une musique douce, légèrement mélancolique qui semble faite pour eux.

J'aurai l'occasion de vous en reparler début juin car Thierry va exposer quelques unes de ses œuvres à la bibliothèque de Saint-Pierre-des-Corps. Mais je bavarde, je bavarde... Allez, place à la danse maintenant !

Voici " les danseurs " de Thierry.

18:20 Publié dans Bô Zar | Lien permanent | Commentaires (3)

Il se manifeste enfin !

Ce n'est pas trop tôt, nous arrivons presque fin mai et je n'avais pas encore eu l'occasion non pas de le voir -c'est difficile- mais au moins de l'entendre. Et bien c'est fait, ce matin à 5h30 très précisément ( j'ai regardé le réveil).

Je veux parler du coucou, le pique-assiette qui se fait nourrir par les autres et va jusqu'à jeter les œufs par-dessus le nid pour être le seul à occuper les lieux. La nature est quand même étrange, les oiseaux l'élèvent comme s'il était leur progéniture !

Quand j'habitais à Esvres, il y avait un de nos voisins que tout le monde surnommait "Coucou". C'était un ancien retraité de l'armée qui passait le plus clair de son temps au bistrot d'en face. Et comme il n'avait pas beaucoup d'argent, il allait voler la nuit dans les jardins pour ensuite offrir des fleurs à la patronne du café qui, pour le remercier, lui offrait un verre...

Il habitait un deux-pièces au premier étage d'une vieille maison et depuis longtemps il n'avait plus l'eau et l'électricité, faute de payer les factures. On le voyait aller chercher de l'eau à la fontaine près de l'église. Quelquefois il se ramassait la figure dans le caniveau ou s'écroulait, ivre-mort, dans le corridor de la maison. C'est la dame du rez-de-chaussée qui, tout en pestant, le relevait et nettoyait les coulées d'urine qui empestait tout le couloir.

Et un jour on ne le vit pas pendant plusieurs jours. On le retrouva mort chez lui.

Voilà qui s'appelle une note sans grand intérêt, juste histoire de dire que je suis bien là, mais que je n'ai rien de particulier à vous raconter. Je devais aller déjeuner au restaurant avec ma fille. Mais vu le temps nous remettons ça à un autre jour.

1858383790.jpgJe sais, c'est la fête des mères aujourd'hui. J'aurais aimé que maman soit encore de ce monde. Je lui aurais offert un beau bouquet de fleurs. La vie en a voulu autrement. Elle est partie depuis déjà 28 ans. C'était une très belle femme. En héritage elle m'a légué sa mélancolie...