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dimanche, 18 mai 2008

Vous pouvez m'appeler mitraillette

cela ne me vexera pas, car en fait, c'est vrai que je me sers de mon appareil photo comme s'il s'agissait d'une mitraillette ! Hier j'ai mis un temps fou à me décider pour savoir ce que j'allais faire. Le temps était plutôt maussade et la météo annonçait des averses et même de l'orage. Finalement, en fin de matinée, je me suis décidée : je vais au zoo de Beauval !

J'ai pris mes précautions : piles de rechange en quantité suffisante. Arrivée sur place, j'ai été surprise de voir qu'il y avait du monde. Pas la foule habituelle de l'été, mais suffisamment pour être dérangée à tout bout de champ quand on fait une photo... Ce qui n'a pas loupé évidemment.

C'est déjà extrêmement difficile de prendre des animaux en photo, mais si en plus vous êtes constamment embêtés par les gens, cela ne va plus du tout.

La visite commence par les oiseaux : premier obstacle, le grillage des cages qui apparait. Il m'a fallu quand même un certain temps pour me rappeler que j'avais une fonction manuelle ! Donc, retour à la case départ ...La visite a duré plus de 7 heures. Je n'en revenais pas d'avoir passé autant de temps à observer les animaux.

J'ai mis à profit le moment du spectacle, vers 15h30, pour aller photographier les grands singes. Tous les gens s'étaient en effet précipités pour assister à des démonstrations de dressage. Ainsi je me suis retrouvée toute seule avec les chimpanzés et les orang-outangs. Ce fut un moment très fort émotionellement... J'ai réussi à capter leur regard ! 1441792409.jpg

J'ai pris un nombre considérable de photos ( plus de mille) en sachant bien qu'il en resterait peu de valables, une fois supprimées les floues, les mal-cadrées, celles qui ne rendent pas ce que l'on attendait etc.

De retour à la maison, j'ai commencé à faire le tri jusqu'à 23h environ et j'ai terminé ce matin. J'ai environ une centaine de bonnes photos et quelques coups de cœur, commes celles-ci en particulier :2020339768.jpg

Ça vaut quand même le coup, non ?1195165934.jpg

Aujourd'hui la météo annonce du soleil. Cette fois-ci, je pars faire des photos de roses au prieuré de Saint-Cosme.

vendredi, 16 mai 2008

Il y a comme un vent révolutionnaire


podcast
qui semble vouloir souffler ces jours-ci en France. La date n'est pas sans rappeler qu'il y a quarante notre pays a connu un mouvement qui, qu'on le veuille ou non, a profondément changé le pays.

Ce vent libertaire qui faillit renverser le régime en place a marqué toute une génération, ceux que l'on nomme les "soixante-huitards". J'en fais partie. A l'époque j'étais en terminale. Les manifs ? Je les regardais passer dans la rue. Je ne me suis jamais sentie concernée par les mouvements de foule, sous des allures de grande solidarité chacun essayant de tirer le drap à soi.

La plupart des anars de 68 que j'ai connus sont devenus de bons gros bourgeois, repus, égoïstes , socialistes, cela va de soi, et se foutant éperdument du reste du monde : " Tout pour moi, les autres peuvent crever la gueule ouverte..." Leurs petits-enfants ne fréquentent que les écoles privées.

En revenant de chez le fleuriste hier matin, je me suis retrouvée coincée dans des bouchons rue de l'Hospitalité. C'était l'heure de la rentrée à l'école Notre-Dame La Riche : que du beau monde ! Belles voitures, enfants bien habillés, relativement calmes.

Quand j'ai débuté dans l'enseignement, les écoles privées végétaient, n'avaient pas de moyens. Maintenant, c'est tout le contraire. Ils se permettent même de renvoyer des élèves qui leur semblent trop faibles.

Notre école publique va très mal, c'est une évidence. Et ce n'est pas en injectant des milliards ou des réformes que cela va changer. Le mal est beaucoup plus profond. C'est le mal d'une société qui a perdu le sens de l'effort. Or, peut-on apprendre sans effort ? Si, dès le plus jeune âge, on n'apprend pas aux enfants des règles strictes, comment voulez-vous qu'après ils puissent répondre aux attentes scolaires ?  Après 68, on a cru que tout était permis, il ne fallait plus de contraintes, de chaînes. S'en est suivie une période de relâchement total dans l'éducation des enfants. C'était l'époque du "tout permis". Ces enfants élevés à la n'importe comment ont eu à leur tour des enfants, etc. C'est une chaîne sans fin. On en paie le résultat aujourd'hui...

L'enseignement a voulu suivre le mouvement. On a vu alors apparaître des réformes, toutes plus saugrenues les unes que les autres. Apprendre en jouant... Après 81, on a fait croire aux gens que tous les enfants pouvaient avoir le baccalauréat. "Tout le monde il est beau, tout le monde il est intelligent !"

Durant mes trente cinq années d'enseignement, j'ai pu constater que dès l'école primaire on sait déjà ceux qui auront les capacités suffisantes pour poursuivre des études et ceux qui devront s'orienter sur une voie plus pratique. Cela n'a rien de déshonorant, imaginez une société où il n'y aurait que des intellectuels !!! L'enfer sur terre.

L'égalité pour tous, c'est un leurre ! C'est comme si vous mettiez au départ d'un 100m un escargot, un guépard et une tortue.

Une classe est composée de cinq ou six guépards, pour ceux-là pas de problème, ils finiront toujours les premiers. Ensuite viennent une quinzaine de tortues, qui, bon an mal an, finissent par passer la ligne d'arrivée, souvent bien essoufflées, ayant épuisé toute leur force. Mais elles persistent cependant à vouloir continuer la course. (ça, ce sont les étudiants en première année de fac).

Il reste les escargots. Il faut les tirer durant tout le parcours. Ils s'arrêteront en milieu de course.

Le problème se complique largement quand on aborde le lieu où la course se déroule. Là, d'autres facteurs interviennent et pas des moindres. Les règles de la course ne sont pas forécement comprises par tous ! Et il y a ceux qui ne veulent pas courir, trop fatigant !

On a bien essayé de changer les règles, seront considérés comme vainqueurs tous ceux qui passeront la ligne d'arrivée, sans se soucier du temps passé... N'empêche, il en reste encore pas mal  sur le bas-côté. Bon, alors on va "alléger" la course.

Résultat : nos coureurs arrivent en 6e en sachant juste ânonner. Et les spectateurs me direz-vous ? (les parents en l'occurence).

Ils sont sur le bord du chemin et ils tempêtent, ils exigent, ils râlent après l'école qui, considérée comme un bien de consommation, doit faire de leurs rejetons les élites de demain. Si vous arrivez à faire du foie gras avec des foies de poulet, faites-moi signe !

Bref, tout ça pour dire que la semaine prochaine il risque d'y avoir encore un sacré b..... dans ce pays !

jeudi, 15 mai 2008

Et revoilà les iris !

616671457.jpgJ'aurais dû songer hier, en faisant mon diaporama, que j'allais très certainement trouver d'autres beaux iris au jardin botanique. Ce qui n'a pas loupé !

Vous allez me dire que , si l'on ne tient pas compte de la couleur qui varie, tous les iris se ressemblent. Oui et non, car si l'on observe bien, il y a toujours une fleur qui vous accroche plus que les autres ( lumière particulière, position originale, forme intéressante, arrière-plan intéressant etc).598643630.jpg

Donc hier, en arrivant dans le secteur des iris, je me suis d'abord dit que j'allais passer mon chemin. J'avais à photographier les pivoines, les rhododendrons et plein d'autres fleurs. Mais je n'ai pas pu m'empêcher de jeter un œil et là... Eh bien j'ai craqué en raison de la diversité et de la beauté des fleurs.

661288657.jpgJe suis donc revenue avec un nombre important de photos. Qu'en faire maintenant ? D'abord un premier tri pour supprimer les photos floues ou bien celles qui ne présentent pas d'intérêt ( prises de trop loin le plus souvent). Me voici à présent avec 31 photos d'iris. Sur ces 31 photos, j'en garderai probablement deux ou trois pour les mettre dans un album. Mais les autres ? Cela me fait mal au cœur de ne pas pouvoir les exploiter. Voilà la raison pour laquelle je me suis mise à faire des diaporamas.

Ainsi tout le monde peut en profiter, enfin du moins ceux qui sont sensibles à la nature. Mais on ne peut pas exclure non plus une large part d'égoïsme dans ma démarche, je pense avant tout à moi. Très souvent j'aime bien me repasser les diaporamas. Je revis alors les instants où j'ai pris les photos. Cet hiver, quand il fera sombre et froid, je reverrai avec plaisir ces fleurs qui ne durent que l'espace d'un printemps.1233204213.jpg

Voici donc "Les iris du jardin botanique".

Vous prendrez bien une petite cuiller de lubrifiant ?

Peut-être même en avez-vous déjà absorbé sans le savoir ! AH LA BONNE HUILE DE TOURNESOL ENRICHIE AU LUBRIFIANT POUR MOTEUR. Avec ça, on doit démarrer au quart de tour... Rassurez-vous, vous allez pouvoir continuer à en absorber à satiété puisqu'il parait qu'en dessous de 10% de lubrifiant mélangé à l'huile de tournesol, les dangers pour la santé ne sont pas- comment dire- gravissimes ?

Personnellement, je m'en fiche un peu car je n'utilise que de l'huile d'olive, mais quand même ça devient grave, non ?

Si ça continue ainsi, on devra bientôt aller se nourrir à la pompe à essence, directement. Et vu le prix de l'essence actuellement, tout le monde ne mangera pas à sa faim !

La chasse est ouverte

Attention les piafs, les chasseurs sont à l'affût, gare à vos plumes. L'action se déroule dans mon jardin, et plus précisément dans le robinier qui est en fleurs depuis quelques jours.1401236153.jpg

224487796.jpgDes oiseaux ont fait leur nid dans les plus hautes branches, mais cela ne semble pas gêner Théo qui, hier, est parti à l'assaut. Il est en pleine force de l'âge (7 ans) et n'a donc eu aucune difficulté à se retrouver à mi-hauteur... Par chance, il n'a pas pu trouver l'emplacement du nid, les oiseaux effrayés, ayant subitement cessé tout gazouillis.1254167460.jpg

Pendant ce temps, le deuxième chasseur, plus âgé et BEAUCOUP PLUS enrobé, faisait le guet au pied de l'arbre.

1172216946.jpgNon, mais vous avez-vu ? IL NOUS TIRE LA LANGUE !

Il est vrai que je me suis un peu moquée de lui quand il a essayé-vainement- de décoller son postérieur de la terre ferme.

Pauvre Popy, lui qui grimpait à des hauteurs phénoménales dans un cèdre, il doit maintenant se contenter de regarder le spectacle.

Ce matin, je vais chez le fleuriste de la rue Georges Courteline, là où ma fille m'avait acheté un beau pommier-bonsaï. Ce n'est pas qu'il végète (le pommier, s'entend) au contraire, il pousse beaucoup trop et les branches sont démesurées par rapport au tronc. Le fleuriste est très sympa, il m'a dit de passer avec mon pommier et il va me montrer comment le tailler !1875529981.jpg

Voilà ce qui s'appelle un bon service après vente !