jeudi, 11 septembre 2008
Escapade normande (5)
Le compositeur Erik Satie est né à Honfleur en 1866. Voici donc la 4ème Gnossienne pour accompagner cette note :
Il est environ 11h lorsque nous arrivons à Honfleur. Nous réservons tout de suite une table dans l’un des nombreux restaurants avant d’entamer la visite de la ville.
Honfleur mérite plus qu’un détour ! C’est une destination que je vous recommande si vous ne connaissez pas encore. Vous serez émerveillés devant les maisons du vieux bassin, l’église Sainte-Catherine construite tout en bois, les vieilles ruelles autour du port.
Honfleur est également la patrie du peintre Eugène Boudin, le précurseur du mouvement impressionniste, et de l’écrivain Alphonse Allais, né en 1854.
Quelques unes parmi ses innombrables citations :
" Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables.
Les jambes permettent aux hommes de marcher et aux femmes de faire leur chemin.
Les villes devraient être construites à la campagne, l’air y est tellement plus pur.
Impossible de vous dire mon âge, il change tout le temps .
J’ai connu bien des filles de joie qui avaient pour père un homme de peine.
J’ai poursuivi mes études sans jamais les rattraper."
Nous avions prévu de faire le tour de la ville en petit train. Cela présente le gros avantage de faire un tour d’horizon des principales curiosités d’une ville, quitte à retourner par la suite à des endroits bien précis pour une visite plus en détail. Mais ce ne fut pas possible car le départ était prévu à 14h30. Trop tard donc !
Nous sommes sortis du restaurant vers 13h et nous avons poursuivi la découverte de la ville à pieds avant de reprendre notre escapade pour…, mais ce sera pour demain !
A suivre.
Vous trouverez d'autres vues dans le diaporama suivant :
12:12 Publié dans C'est en France | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : normandie, honfleur, satie, allais
Où étiez-vous le 11 septembre 2001 ?
Le Mémorial de Caen, en partenariat avec le New York State Museum, organise jusqu'au 11 novembre une exposition qui relate les tragiques évènements survenus ce jour-là à New York.
Ce 11 septembre 2001, à 14h46 très précisément, je me trouvais alors dans ma classe et je n'ai pris connaissance des attentats que quelques heures plus tard, en rentrant chez moi et en ouvrant la télévision. Ce fut un choc terrible de voir ces gens sauter par les fenêtres. Vous trouverez le témoignage de Jack, un blogueur avec qui je corresponds parfois et qui se trouvait à cet instant très précis entre les deux tours.
Près de 3000 personnes ont trouvé la mort dans cet attentat. Mais il reste bien des points d'ombre dans cette histoire tragique et en particulier le fait que ces tours ont implosé. Je vous joins un lien intéressant qui remet en question la version officielle. Quoiqu'il en soit, cela ne ramènera pas les malheureuses victimes.
01:00 Publié dans C'est arrivé le ... | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : new york, attentat, world trade center
mercredi, 10 septembre 2008
Escapade normande (4)
Dimanche 7 septembre, 7h du matin : nous voici tous les trois dans le salon « Cinéma » de l’hôtel pour le petit déjeuner. Il est nommé ainsi car les murs sont décorés de très belles photos en noir et blanc d’anciens acteurs de cinéma ( Fernandel, Michel Simon, Gérard Philippe etc).
Il a intérêt à être à la hauteur ce petit déjeuner à 11 euros par personne. J’attaque fort, avec deux tartines de jambon, deux de salami, deux autres de fromage… Mais point de café et personne en vue ! Il n’y a pas âme qui vive alentour, on a beau chercher, personne ! Je me venge sur les gâteaux, les yaourts, quand enfin apparait un homme muni d’un pichet de café. Ah tout de même, bon, laissez donc le pichet sur la table !
Une fois bien restaurés, nous quittons l’hôtel et allons déposer les bagages dans la voiture. Il ne pleut pas, c’est dimanche, il n’y a pas un chat dans les rues, c’est le moment d’en profiter pour faire un rapide tour avant de partir.
Quand on évoque la ville de Bayeux, on pense aussitôt à la tapisserie du même nom. Si nous avions eu un peu plus de temps, nous aurions sûrement été la voir. Mais il était trop tôt, le musée n’était pas ouvert. Je vous renvoie au lien de Wikipedia pour plus d’informations.
Quant à nous, direction Deauville et sa promenade sur les planches. C’est actuellement le festival du film américain.
Pour moi Deauville c’est « Un homme et une femme », Jean Louis Trintignant et Anouk Aimée. Voici un court extrait du film.
Pourquoi des planches à Deauville ? Vous le saurez en regardant la video qui se trouve sur le lien suivant, ICI.
Quant aux vedettes, elles n’étaient pas encore levées, probablement, car nous n’avons vu que celles-ci. Des vedettes, ça ? Dans une certaine mesure, oui...
Après cette rapide halte, nous prenons la direction de Honfleur.
En cours de route, nous nous arrêtons pour photographier cette magnifique maison typiquement normande. Tout le long de la route nous en avons vu des dizaines, toutes plus belles les unes que les autres.
A suivre …
10:06 Publié dans C'est en France | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : normandie, bayeux, tapisserie, deauville, cinéma
Où l'on reparle de Catherine M.
Voici donc le retour de Catherine Millet avec son dernier livre, « Jour de souffrance », dans lequel elle parle de la jalousie, sa propre jalousie lorsqu’elle découvrit par hasard que son compagnon de vie, l’écrivain Jacques Henric, avait eu des relations amoureuses avec d’autres femmes. Pour mieux comprendre ce récit, il faut bien évidemment avoir lu au préalable le livre qui fit fureur lors de sa sortie, à savoir « La vie sexuelle de Catherine M. »
Madame Millet, critique d’art et directrice de la revue Art Press est ce que l’on pourrait appeler communément une « chaude ». Son appétit sexuel est pour ainsi dire sans aucune limite. Quand on lit La vie sexuelle de Catherine M., on est frappé par la froideur du récit, et l’absence totale de sentiments. C’est une énumération de ses frasques sexuelles. D’ailleurs le livre est fragmenté en plusieurs chapitres bien définis : le nombre, l’espace, l’espace replié, les détails. L’auteure se comporte comme une ethnographe, détaillant à plaisir le monde dans lequel elle évolue. Il est probable que ce livre en a choqué plus d’un. Personnellement, j’ai bien aimé, ma curiosité naturelle a été pleinement assouvie par tous ces récits. Et puis il fallait quand même un sacré courage pour oser étaler ainsi sa vie privée. A la fin du livre, on a tout de même un sentiment de frustration, on se demande qui peut bien être la femme qui se cache derrière cette insatiable baiseuse.
La réponse est dans son dernier récit. Catherine Millet nous fait part cette fois-ci de ses sentiments, de sa lutte pour lutter contre la jalousie qui la ronge lorsqu’elle découvre les aventures bien gentillettes de son compagnon. Cela parait surprenant pour une femme qui se veut libérée. Elle qui se donne à tout-va refuse l’idée que son compagnon puisse en faire autant. Tout au long du récit, elle dissèque sa jalousie, essayant d’en comprendre le fonctionnement.
Bon, on sort rassuré, madame Millet est une femme comme les autres !
Pour ceux qui voudraient en savoir davantage, je vous conseille de regarder l’émission littéraire sur France 5, samedi 13 septembre, à 13h25. Elle sera parmi les invités.
07:46 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, récit, catherine millet
mardi, 09 septembre 2008
Le mouchard que j'ai installé
cet après-midi sur mon blog, à savoir le globe terrestre qui détecte les visiteurs en ligne, m'indique que mon copain Jo est actuellement connecté ! Alors j'en profite pour te souhaiter une bonne nuit, Jo ... Et à très bientôt !
D'ailleurs, je souhaite bonne nuit à tous ceux qui vont passer maintenant.
21:29 Publié dans Correspondance | Lien permanent | Commentaires (10)