mardi, 18 mai 2010
199. Qui est-ce ?
Qui sera le premier, ou la première, à reconnaître et me donner le nom de cette femme ? Ce n'est pas une femme politique et elle est décédée en 1975.
15:40 Publié dans Enigmes | Lien permanent | Commentaires (3)
lundi, 17 mai 2010
198. Les toilettes publiques
Inutile d'être devin ou de sortir de Polytechnique pour comprendre - d'après l'image - que je vais vous parler de toilettes publiques, non que le sujet soit réellement passionnant, mais tout simplement parce que j'ai fait une découverte intéressante : en Chine, les toilettes dites « publiques » sont tout à fait particulières. Bien souvent il n'y a aucune séparation, les hommes et les femmes y sont mélangés et l'hygiène y est tout simplement absente. Remarquez bien, l'avantage est qu'on peut continuer la conversation ...
Quelques sites ICI, LÀ ou encore LÀ.
Cet après-midi, en faisant mon plein de mouchoirs en papier en prévision d'une éventuelle halte forcée dans un de ces lieux, je repensais aux endroits les plus sordides que j'avais pu rencontrer lors de mes voyages. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'est pas en Afrique mais en Asie que l'hygiène corporelle laisse le plus à désirer. Je me souviens avoir vu à plusieurs reprises les marchandes, accroupies devant leur étal de viande ou de poissons à même le sol, se laisser aller à un petit pipi libérateur. Bon, rien de plus naturel en soi me direz-vous, oui, bien sûr, si ce n'est que l'écoulement laisse parfois à désirer et vous risquez d'avoir des poissons qui baignent dans un jus douteux !
Dans la rue aussi, à Saïgon, il m'est arrivé à deux ou trois reprises de voir de vieilles femmes s'accroupir soudain au milieu du trottoir ...
Le pire souvenir reste cependant les toilettes publiques sur un marché local, dans le nord du Vietnam, à la frontière chinoise : prise soudain d'une envie pressante, je tâchai de me faire comprendre auprès de la population en me pliant et me tenant le ventre. On m'indiqua alors une cahute en bambou, située au bout d'un chemin, au bord d'un ravin. Déjà l'endroit était fort éloigné - je compris après la raison -. Arrivée à l'entrée, je dus me baisser pour franchir le seuil. Je fus alors prise à la gorge par une odeur pestilentielle qui me força aussitôt à me pincer le nez. Dans la pénombre, j'aperçus un trou dans le sol ... Je m'apprêtais donc, avec mon autre main et beaucoup de dextérité à baisser mon slip, quand soudain, j'eus l'impression vague et indéfinie que les cloisons de la cahute bougeaient, ondulaient ... Je laissai alors le slip à sa place, réajustai mes lunettes et tout en continuant de me boucher le nez, j'observai de plus près une des cloisons. Et ce que je vis me fit frémir d'horreur et jaillir hors de la cabane ... Les murs étaient couverts de centaines d'asticots qui grouillaient et donnaient ainsi l'impression que les murs étaient en mouvement.
Dans le coup, l'envie de faire pipi m'est totalement sortie de la tête.
Pourquoi je vous raconte ça ? Parce que ça fait partie des anecdotes de voyage qui sortent un peu de l'ordinaire. Mais bon, ne vous sentez pas obligés de commenter. À ce propos, je pense que, de mon côté, je vais bientôt cesser de commenter certains blogs, mes commentaires n'intéressant guère les pisse-froid, ces gens ennuyeux et prétentieux qui se croient obligés de passer une couche de pommade à chaque note pondue par le blogueur et qui ne prêtent aucune attention à vos propres commentaires.
Oui, je suis de mauvaise humeur, vous l'avez remarqué ?
La mémoire joue parfois des tours ... Tout en écrivant cette note, je réfléchissais à l'endroit et je me disais que je n'avais pas pu ne pas photographier ce lieu.
Effectivement, je viens de le retrouver. Pas de cabane en bambou, non, tant pis pour l'exotisme, mais un sordide cabanon fait de bâches, de planches et couvert de tôle...
Point de ravin non plus, mais une rivière aux flots assez impétueux (quoique, en y réfléchissant ...) On peut supposer que tout se déversait dans la rivière.
Par contre je me souviens très bien du pont suspendu qui enjambait les flots un peu plus loin. J'ai cru que nous allions devoir le traverser ! Ouf, non ... Sinon, j'y serais encore.
23:53 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : toilettes, chine
dimanche, 16 mai 2010
197. À la recherche des p'tites bêtes
N'ayant rien de particulier à faire, je suis partie à la recherche des petites bêtes dans le jardin.
Commençons par les fourmis et leur élevage de pucerons : elles traient les pucerons qui sécrètent un liquide sucré, le miellat, dont elles se nourrissent. Ce sont leurs vaches à lait en quelque sorte !
Un peu plus loin, je suis tombée sur une salticide prête à attaquer un insecte deux fois plus gros qu'elle. Sans complexe la bestiole ! Il faut savoir qu'elle possède 4 paires d'yeux et qu'elle bondit soudainement sur sa proie en un saut à couper le souffle. Au moment où je prenais la photo elle s'est mise à sauter et, dans le coup, je me suis retrouvée les fesses dans l'herbe !
Quand on pense qu'elle ne fait pas plus de 7 millimètres de longueur ...
18:58 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : insectes, jardin
samedi, 15 mai 2010
196. Modillons à Fontevraud
Dire que j'ai été inactive lors de la visite de l'abbaye royale de Fontevraud serait faux. En fait, j'ai photographié quelques sculptures qui ornent la corniche des cuisines. Il m'a fallu un certain temps pour trouver le mot exact qui définit ce genre de sculpture : ce sont des modillons.
On en trouve en général beaucoup sur les églises romanes. Un art populaire, représentant des animaux, des fleurs ou des personnages dans des postures parfois cocasses ou même obscènes. Leur côté naïf m'a toujours beaucoup plu.Les cuisines de l'abbaye ont été construites entièrement en pierre afin d'éviter tout risque d'incendie. La toiture fait penser à des écailles de poisson. En été elle se pare de fleurs qui ont poussé là, au gré du vent ou des oiseaux.
08:56 Publié dans Bô Zar | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : architecture, romane, église, modillons
vendredi, 14 mai 2010
195. Balade à Candes-Saint-Martin
Christine avait organisé hier une sortie à Candes-Saint-Martin. Nous étions neuf au total. La journée a commencé par un pique-nique sur les bords de la Vienne, par chance il n'a pas plu, même si le fond de l'air était quand même un peu frisquet.
Après le repas, petite balade dans les rues du village. Candes compte environ 200 habitants. C'est en 1949 que le village rajouta "Saint-Martin" à son nom, en hommage à Martin qui mourut à Candes en novembre 397. Pour les amateurs d'histoire, un petit résumé de sa vie ICI.
Le lendemain de son décès, son corps fut rapatrié sur une barque jusqu'à Tours. La légende dit qu'à son passage, les arbres se remirent à fleurir comme par miracle. C'est de là que vient l'expression : "l'été de la Saint-Martin".
Ensuite nous sommes allés visiter l'abbaye royale de Fontevraud située tout près. Là, j'ai senti que mon dos commençait à me tirailler ... Je suis donc partie avant les autres.
Pour Fontevraud, je vous remets le diaporama que j'avais fait en juin 2008 :
09:34 Publié dans Balades tourangelles | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : candes, collégiale, loire, vienne, touraine