mercredi, 11 août 2010
320. R.A.S
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samedi, 31 juillet 2010
301. Le 31 juillet
Un an de plus vient de s’écouler. La vie continue, certes, mais, comment dire, c’est une vie en demi-teinte, toujours empreinte d’une profonde nostalgie. Pas facile de vieillir, de ne pas avoir de buts vers lesquels on met toutes ses forces.
En fait c’est une vie sans espoir aucun. Peu à peu je sens que je perds le goût des choses, les gens m’insupportent, je me replie de plus en plus sur moi-même.
La mort de mon chat –SON chat- il y a peu de temps n’a fait que renforcer ce sentiment de lassitude.
Demain matin j’irai mettre quelques roses du jardin sur la tombe, geste symbolique mais combien inutile aussi.
Neuf ans déjà !
Vous qui avez peut-être la chance de vivre à deux en harmonie, sachez en profiter pleinement. La vie réserve parfois de mauvaises surprises et après il est trop tard pour dire ce que bien souvent on n’ose prononcer par crainte du ridicule : JE T’AIME.
Il ne reste plus alors que les larmes et les regrets.
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mercredi, 28 juillet 2010
296. Courageuse, mais sans plus !
Août 2006 :
— Allo Peggy ? C'est Mutti. Je pars en expédition ce matin, je vais visiter l'usine abandonnée à La Riche. Comme l'endroit est assez glauque, je préfère te prévenir. Je te rappelle aussitôt sortie. Mais si des fois je n'appelais pas avant midi, c'est qu'il me serait arrivée quelque chose de fâcheux du genre mauvaise rencontre, ou bien encore une chute dans un trou. Dans ces cas-là, viens me chercher.
05:36 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 09 juillet 2010
260. Orage, ô désespoir ...
Le jeu de mots est facile, Corneille voudra bien me pardonner. L'orage a grondé une grande partie de la nuit, apportant avec lui des éclairs fulgurants éclairant le ciel comme en plein jour. Autant vous dire que j'étais calfeutrée, toutes portes et fenêtres hermétiquement closes. Juste avant que la pluie tombe, je m'étais rhabillée vite fait et j'avais rentré la voiture dans le garage, par crainte de la grêle.
Ce matin, la température est nettement plus agréable, on respire beaucoup mieux. Un petit tour dans le jardin m'a permis de constater qu'il n'y avait eu aucun dégât, hormis quelques tournesols couchés à terre. Je les ai redressés avec des piquets.
Ma paupière gauche a pris une jolie teinte violette et la lèvre a désenflé. Je suis donc à peu près présentable. Et la prochaine fois que j'irai au jardin botanique, je prendrai garde à la butte aux gravillons. (quelle idée aussi de mettre du gravier dans une allée pentue !).
Voici le diaporama, intitulé "Summertime", vous comprendrez vite pourquoi.
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mardi, 15 juin 2010
222. La vie reprend peu à peu son cours normal
Une semaine déjà que je suis de retour ! Je suis chez moi tout en étant encore en voyage. L'écriture du carnet me fait revivre les émotions ressenties.
J'ai revu Christine, puis Julie. Dimanche je suis allée déjeuner chez les parents de cette dernière. Le père de Julie serait bien tenté par le voyage mais il en est tout autrement pour sa maman ! Dans un certain sens, on peut comprendre.
Lundi je suis allée au cours d'anglais. Je manquais tellement de motivation que je suis arrivée en ayant oublié mon cahier et mon crayon ! Ces cours m'ont été très profitables car je suis maintenant en mesure de me faire comprendre. Mais je pense que je n'irai pas au-delà.
Cet après-midi j'ai tout de même eu le courage de tondre le gazon. Depuis que je suis rentrée, j'ai terriblement froid et je dors beaucoup, à n'importe quel moment de la journée ou de la nuit. Ainsi par exemple, je viens juste de me réveiller et il est 23h ! J'étais en train de réfléchir à la distance qui sépare Brest, en Bretagne, de Vladivostok en Russie. Après quelques recherches je viens de trouver : la distance est approximativement de 8981km.
Il me manque le trajet de Brest à Paris, soit environ 505km, puis celui de Berlin à Moscou, soit environ 1610km. Ces deux trajets sont facilement faisables. Reste le gros tronçon qui relie Oulan-Oudé à Vladivostok, soit encore 2049km. Finalement je n'ai donc parcouru que la moitié de la distance qui sépare la mer d'iroise de la mer du Japon sur le sol ferme.
Tiens, je préfère retourner me coucher !
23:48 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (2)