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mercredi, 12 janvier 2011

17. Notion du temps quelque peu défaillante

Peu de temps après avoir mis en ligne la note n°16, j'ai soudain été prise de malaise : froid, envie de vomir, courbatures.  Je me suis aussitôt rabattue au lit, pensant que j'avais dû chiper la grippe le matin même en allant en ville.

Il y a à peu près un quart d'heure, je me suis réveillée ... Cela va beaucoup mieux. Aussi je me suis levée, constatant qu'il faisait nuit. Une fois dans la cuisine, je regarde l'heure. Les aiguilles indiquent 6h 10.

Ma première réaction fut de dire : Ah j'ai bien dormi !

Puis je me prépare mon petit déjeuner, prends mon médicament matinal, jusqu'au moment où je constate ... qu'il n'est que 18h10 et que nous ne sommes pas le jeudi 13 janvier mais toujours le mercredi 12 janvier !

Dans le coup, je vais aller me recoucher ! Le hic, c'est que je  n'ai plus du tout envie de dormir. Et le fait de savoir qu'on est encore le soir et non le mattin d'une nouvelle journée m'anéantit totalement.

lundi, 10 janvier 2011

14. Mon pire souvenir de voyage


podcast

Ce matin, en cherchant des photos à mettre sur mon blog, je suis retombée sur des images d’un hôtel que je ne suis pas prête d’oublier.

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C’était dans le nord du Vietnam, avant d’arriver à Dien Bien. Nous avions fait étape dans une petite ville en sursis. En effet, un projet de barrage devrait — si ce n’est encore fait — faire disparaître toutes les maisons sous l’eau.

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Nous étions en janvier 2007, et déjà la ville avait un  air  fantômatique. Les habitants ne semblaient plus vouloir entretenir ce qui devait, à terme, être englouti.

Pour l’heure, le minibus nous laisse devant un ensemble de petits bungalows en bois, répartis dans la forêt dense. Le soir n’allait pas tarder à tomber et il était temps d’aller jeter un œil rapide dans la rue principale.

 

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 Une grande bâtisse  abandonnée non loin de là donnait à l’ensemble une impression glauque. Quelques Vietnamiens, accroupis au bord de la route, vendaient des légumes. Mon attention fut soudain attirée par des hurlements. Je me retournai alors et aperçus une femme, assez jeune, mais en guenilles et le visage ensanglanté qui vociférait au milieu de la chaussée. Elle hurlait des paroles que j’étais bien incapable de comprendre et s’approchait furieusement de moi. C’est alors que je remarquai qu’elle avait les deux mains liées par une cordelette. Je fis mine de ne pas prêter attention et elle se dirigea alors vers d’autres personnes devant moi.

Notre guide, qui était souriant, toujours, mais d’une incompétence totale, eut l’air surpris de notre étonnement. Il nous expliqua que c’était sans doute une voleuse – ce qui expliquait qu’on lui attachait les mains. Cela n’eut pas l’air de provoquer la moindre réaction chez lui. Il est vrai que l’apéro du soir et la bouffe  semblaient être les seules choses qui comptaient pour lui. Quand on songe qu’il eut le culot de nous abandonner en pleine montagne à la tombée du soir, dans une région que nous ne connaissions naturellement pas, tout cela pour rentrer au chaud ! C’est ce jour-là que j’étais revenue à Sa Pa en moto.

Il était assez extraordinaire ce guide. Quand on lui posait une question à laquelle il ne savait répondre ou bien encore parce qu’il n’avait pas envie, il déclarait qu’il ne comprenait pas ce qu’on lui disait !

 Mais revenons à Lai Chau, nom de la ville où nous venons de poser les bagages. Les chambres étaient donc réparties dans des bungalows sur pilotis. L’aspect extérieur laissait voir que ces constructions n’étaient pas de toute première jeunesse. Le fait que ce soit sur pilotis m’a tout de suite fait penser à des bestioles peu avenantes que l’on essaie d’isoler par ce mode de construction. Mais bon, j’essayais de penser à autre chose.

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L’intérieur de ma chambre était plutôt kitsch, il y avait deux grands lits recouverts de plusieurs épaisseurs  de dentelles, des coussins, des tentures sur les murs, bref du tissu partout ou presque. La salle de bain était très sommaire et je remarquai qu’on voyait le jour à travers la cloison en bois. Enfin le robinet avait bien du mal à produire un mince filet d’eau, juste de quoi se laver les dents. Mais bon, cela ne m’inquiéta pas plus.

Où je commençai à me sentir mal à l’aise, c’est quand, au moment où je me baissai pour défaire la valise, j’aperçus sur le sol deux ou trois bestioles qui prenaient le large à toute allure. Elles étaient si rapides que je n’eus même pas le temps de pouvoir en écraser une. Elles s’étaient glissées sous un des lits (naturellement celui que j’avais choisi pour dormir). Vous imaginez bien que je décidai aussitôt de déménager et je choisis l’autre lit. Après avoir balancé tous les coussins, puis tapé énergiquement sur le lit –pour voir si rien de douteux n’en sortait -, je finis quand même  par aller voir le guide qui, comme prévu, était attablé avec des autochtones en train de boire la boisson du coin (alcool dans lequel baignaient de gros vers blancs).  Il n’avait que faire de mon  histoire de bestioles, néanmoins il prévint un serveur qui, muni de sa lampe-torche, vint faire une inspection des lieux. Naturellement, il ne vit rien.

Je n’avais franchement aucune envie de me déshabiller, j’imaginai déjà que, dans la nuit, les bestioles allaient revenir, grimper sur le lit … Je fus parcourue de frissons. Et qui dit qu’il n’y a pas aussi des serpents ? C’est donc tout habillée et en gardant aussi mes chaussures que je me suis allongée sur le lit (je me suis bien gardée de soulever les draps car j’avais la frousse d’y découvrir des bêtes),  puis j’ai coincé la moustiquaire sous le matelas, j’ai laissé la lampe de chevet allumée. De temps à autre, je jetai un œil vers le sol. Quand je fermai les yeux, j’imaginai aussitôt que les bestioles revenaient, une, deux, trois, dix … cent peut-être ? Elles allaient finir par monter sur le lit et me recouvrir. J’ouvrai alors aussitôt un œil et vérifiai une nouvelle fois. Je finis quand même  par m’endormir quand, soudain, je fus réveillée par un bruit étrange venant du plafond : on aurait dit que des centaines de bestioles étaient en train de le dévorer, des bruits de mandibules affamées résonnaient dans le silence de la nuit. Le bruit ne faisait que croître. C’était effrayant !

À trois heures du matin, n’y tenant plus, je suis sortie sur la terrasse qui donnait devant ma chambre et, à l’aide de ma lampe, je me suis plongée dans la lecture du guide du routard, attendant patiemment le lever du jour !

Je viens de retrouver cet hôtel sur Internet et je constate que mon impression a été partagée par un autre client, ICI. 

vendredi, 07 janvier 2011

9. Psychose médicamenteuse

medocs.jpg.jpgAvec le scandale du Médiator, les gens semblent d’un seul coup découvrir que les médicaments peuvent tuer. Cette histoire aura au moins l’avantage de réveiller un peu la vigilance de tous ceux qui ingurgitent des médocs à tout propos sans bien se rendre compte des risques encourus. Un médicament n’est jamais anodin : certes, il peut soulager les douleurs, mais il présente aussi des risques qui varient d’une personne à l’autre.

Alors, que faire ? Avant tout, je pense qu’il faut avoir confiance en son médecin traitant qui –en principe-connait bien votre état physique,  sait les médicaments que vous prenez et saura donc vous prescrire ce qui convient le mieux à vos maux divers.

Il est bon de rappeler aussi que ce n’est pas parce que votre médecin ne vous a rien prescrit que c’est un mauvais médecin ! On devrait plutôt se réjouir d’un médecin qui ne cède pas aux pressions de ses malades qui ont de plus en plus tendance à venir les voir comme ils vont faire leurs courses au supermarché :

Pour aujourd’hui, vous me mettrez un antidépresseur, un somnifère …

Pour ma part, je prends depuis déjà 15 ans du Levothyrox 100 pour pallier à l’absence de thyroïde. Une fois par an, j’ai une prise de sang qui permet de vérifier la TSH ( Thyro-Stimulating- Hormone) afin de voir si le médicament agit toujours efficacement. Si tel n’était pas le cas, il faudrait, soit baisser, soit augmenter le dosage.

Naturellement ce médicament est prescrit à vie. Et je viens de réaliser que, pas une seule fois, je n’ai eu la curiosité de lire la notice ! Lacune que je viens de combler.

Ce matin, l’idée m’est donc venue d’aller inspecter mon meuble à pharmacie afin d’y faire le tri.  Bien souvent, à la suite d’un traitement, il reste des médicaments non-utilisés dans les boîtes. Pour l’heure, j’ai préparé un sac dans lequel j’ai mis les boîtes périmées ou des médicaments prescrits pour je ne sais plus très bien quel symptôme. Et je vais rapporter le tout chez le pharmacien.

Au final, que reste-t-il dans ma pharmacie ?1 boîte de Spasfon, 1 boîte de Voltarène 75 (anti-inflammatoire), 1 boîte d’Immodium (contre la diarrhée),  1 boîte de Topalgic 100( antalgique qui appartient à la famille des opiacées), 1 boîte de Lamaline (contre les douleurs), 1 boîte d’Amoxicilline 1g (antibiotique en prévention d’un abcès dentaire), 1 boîte de Bi-Profénid 150 (contre les lombalgies) et enfin quelques sachets de Smecta. Tout ça constitue une réserve au cas où j’en aurais besoin.

J’ai également quelques médicaments réservés pour les voyages et qui ne sont pas encore périmés, à savoir :

1 boîte de Malarone (antipaludique), 1 boîte de Tiorfan et 1 boîte de Ciflox (pour lutter contre les diarrhées sévères). Ces boîtes me serviront peut-être lors de mon prochain voyage, en tout cas elles seront dans la valise afin d’éviter de fâcheux désagréments.

jeudi, 30 décembre 2010

474. L'heure du bilan

 

 


podcast

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Demain nous allons refermer le livre de l'année 2010. Il est temps de faire un bilan personnel avant d'entamer la nouvelle année.

J'ai l'impression que ce fut une année terne, placée sous le signe de la sinistrose ambiante que les médias s'ingénuent à nous prouver  à longueur de journée. Le temps n'est plus à la rigolade et déjà on nous promet une année 2011 encore plus sombre ! 

J'ai vécu cette année en retrait, me renfermant toujours un peu plus sur moi-même. C'est un choix personnel qui ne me pèse nullement. Mais ce n'est pas pour autant que je deviens indifférente à tout ce qui se passe autour de moi. On peut toujours compter sur moi en cas de problème, je réponds : présente !

"Pour vivre heureux, vivons couchés cachés !", telle pourrait être ma devise.

Cependant, il y eut des évènements que je n'oublierai pas. Mon voyage dans le Transsibérien, qui, avec le recul du temps, m'apparait toujours comme un fabuleux périple. J'ai vu trop de choses en trop peu de temps ! Je n'ai pas fini de les digérer ...

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Puis la douleur en juillet quand mon chat Popy est mort. La tristesse est toujours là, cette disparition a fait ressurgir d'autres chagrins.

En septembre, le mariage de Julie et d'Olivier a mis un peu de gaieté. Et puis en octobre, mon séjour à Hoëdic m'a permis de faire le plein de bon air.

Je n'oublie pas mes sorties avec Christine qui furent, tout au long de l'année, des moments fort agréables.

L'arrivée de la mauvaise saison m'a bientot transformée en ourse. Eh oui, je suis une vieille ourse mal léchée comme on dit dans le langage populaire.

— Et que fais-tu demain soir, pour le Réveillon ?

— Je fais la fête avec mon chat Théo ! Nous allons nous goinfrer de compote de pommes avec des tuiles faites maison... et à 21 heures, j'irai me coucher. Ainsi le 1er janvier 2011, je serai en super forme pour commencer la nouvelle année ! Car n'oublions pas que : LA VIE APPARTIENT À CEUX QUI SE LÈVENT TÔT.

JE VOUS SOUHAITE UN JOYEUX RÉVEILLON !

mercredi, 22 décembre 2010

469. Salade hors de prix

Je ne sais pas si vous avez entendu parler de cette histoire : une vieille bonne femme, qui faisait ses courses dans une grande surface, a glissé sur une feuille de salade et elle est tombée à terre. Résultat : double fracture du col du fémur. saladepostFG3_t.800[1].jpg

C'est triste, bien sûr, mais on pourrait se dire qu'elle n'avait qu'à regarder où elle mettait les pieds. Cependant, et c'est là que l'histoire devient intéressante, la vieille bonne femme a porté plainte contre le magasin et elle a remporté le procès. Le magasin a été condamné à lui verser 30 000 euros de dommages et intérêts ! Il est certain que ce résultat va faire juris prudence.

D'ici qu'on en vienne à intenter un procès contre la météo en raison de la neige, il n'y a qu'un pas à franchir !

Si elle avait glissé sur une merde de chien, contre qui aurait-elle alors intenté un procès ? Contre le propriétaire de l'animal ? Encore faudrait-il qu'elle ait vu l'animal au moment où il faisait ses besoins. Dans le cas contraire, la responsabilité repose alors sur les agents de la voirie ... donc sur le maire !

Et on s'étonne que certaines communes ont bien du mal à trouver un maire !