samedi, 04 avril 2009
110. Retour en fanfare
Qu'on se le dise dans les chaumières : Esteban, alias manutara, est de retour après une absence d'une quinzaine de jours, absence qui m'a paru relativement longue car je fais partie de ses fidèles lectrices et ses aventures me manquaient.
Retour éblouissant avec photos et VIDEO !
Mettez le son, c'est indispensable ! Et serrez les fesses au décollage...
18:04 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 03 avril 2009
108. Un récapitulatif s'impose
Je rentre tout juste de l'hôpital Bretonneau. Depuis quelque temps déjà, j'ai repris le chemin des hopitaux de Tours, Trousseau et Bretonneau, pas pour moi, mais pour Olivier. Ce soir tout s'embrouille un peu dans ma tête car les évènements se sont accélérés.
Donc reprenons les choses dans l'ordre : le jeudi 19 février, Olivier est victime d'un accident de la route en pleine campagne, dans le nord du département. Il est aussitôt transporté par hélicoptère aux urgences de l'hôpital Trousseau. Quelques jours plus tard il ressort de l'hôpital : un léger traumatisme cranien, quelques contusions, mais par chance, rien de grave.
Un mois plus tard, il est pris de violents maux de tête à répétition. Il va consulter son médecin traitant qui le dirige immédiatement vers les urgences. Là, les médecins détectent un hématome cranien qu'il faut opérer. Olivier est alors transféré à l'hôpital Bretonneau. L'opération se déroule normalement et Olivier ressort le lundi 30 mars avec une superbe cicatrice.
Mardi 1er avril, je retrouve Julie et Olivier afin d'annuler notre voyage au Maroc. Il semble en pleine forme, il doit ne rien faire, se reposer, éviter toute émotion pendant au moins un bon mois.
Hier, alors que je déambulais dans les allées du cimetière Montparnasse, je reçois un coup de fil de Julie : Olivier avait un début de paralysie faciale, il ne pouvait plus parler distinctement et avait perdu tout contrôle de sa main gauche.
Arrivée des secours et transport aux urgences de Trousseau. Ce n'est qu'en fin de soirée qu'il est transféré dans le même service que la fois précédente, à Bretonneau. Pour l'instant rien n'a été fait, si ce n'est un encéphalogramme. Il attend toujours pour passer un IRM, mais étant donné que le week-end s'annonce, c'est mal parti. Il est sous perfusion, mais elle ne sert strictement à rien puisqu'elle ne fonctionne pas ! On a l'impression d'être en plein délire ! Depuis ce matin, il a refait deux petites attaques de la main.
Je vous tiendrai informés de la suite des évènements.
18:45 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (4)
107. Dans l'intimité de la famille Pigeon
Malgré la photo, je ne vous parlerai pas des pigeons, ces oiseaux qui sont la cause de tant de dégâts sur les monuments en raison de leurs déjections quasi continuelles...
mais plutôt de Monsieur et Madame Pigeon qui ont élu domicile au cimetière Montparnasse. Charles Pigeon, vous connaissez, c'est celui qui a créé la lampe du même nom.
Leur tombe est sans nul doute la plus extravagante du cimetière Montparnasse : on les voit, couchés sur leur lit, Monsieur lisant et Madame semblant l'écouter. Il avait vu grand Monsieur Pigeon, il avait fait construire un caveau de... 18 places !
15:08 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cimetière, montparnasse, tombe, charles pigeon
106. À propos du G-20
On s'attendait au pire, notre actif président avait d'ailleurs prévenu qu'il partirait s'il n'obtenait pas satisfaction. Or, il n'y eut aucun claquement de porte, bien au contraire ! Ce fut une réussite, que dis-je , une vériatble apothéose, au-delà de toutes les espérances. Dans le coup grace à une baguette magique sortie dont ne sait où, 1000 milliards de dollars ont même été débloqués.
Dommage que la baguette magique n'opère que dans les hautes sphères de quoi, on n'en sait trop rien. Et d'où sort soudainement tout cet argent ? Là encore c'est le mystère ! Cela a dopé les bourses mondiales pour un temps, mais ne nous leurrons pas... Ce n'est que de la poudre de Perlimpinpin.
13:32 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 14 mars 2009
85. Vous avez dit excommunication ?
Vous n’allez peut-être pas me croire, mais pourtant c’est vrai. Il y a des mots qui pour moi sont vides de sens.
Ainsi le mot « excommunication ».
La première fois que j’ai entendu parler de ce mot c’est quand je me suis mariée. Mon futur mari m’a annoncé qu’il était excommunié :
Ah bon, et alors ça pose un problème ?
Non aucun, sauf que nous ne pouvons pas nous marier à l’église !
Ah, tu m’as fait peur !»
Et les choses en sont restées là. De toute façon, je ne pouvais pas non plus me marier à l’église étant donné que je n’étais pas baptisée. On s’est donc marié civilement.
Depuis quelques temps, on parle donc beaucoup d’excommunication. Cela a commencé par la levée de l’excommunication d’un prêtre qui a provoqué bien des tollés. Je n’ai pas prêté plus d’attention à la chose.
Maintenant, c’est une femme qui vient d’être « excommuniée » par l’église brésilienne pour avoir fait avorter sa fille, une pauvre petite gamine de neuf ans violée par son beau-père.
Ce matin j’ai donc ouvert mon dictionnaire pour savoir exactement ce que signifie une excommunication :
« Sanction par laquelle l’autorité ecclésiastique sépare un chrétien de la communauté des fidèles. Par extension, exclusion d’une société, d’un groupe.»
Petite question : est-ce que cela ferme pour autant les portes d’entrée du paradis ?
Quelle faute grave a donc commis cette femme pour être ainsi exclue de la communauté des fidèles ? A-t-elle zigouillé le bonhomme (ce que j’aurais fait si j’avais été à sa place) ? Et si ça avait été le cas, aurait-elle été excommuniée ? Les assassins sont-ils excommuniés ?
N’y a-t-il pas une phrase qui dit : « il faut leur pardonner car ils ne savent ce qu’ils font » ?
A qui s’applique cette phrase ? Aux assassins ? Apportez-moi vos lumières à toutes ces questions.
Et l’Église s’étonne ensuite de perdre chaque année de plus en plus de fidèles. Avec de tels comportements, rien de surprenant !
Allez, l’excommuniée que je suis moi aussi vous salue bien !
07:07 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (2)