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mardi, 09 décembre 2008

Oups !

Hier j’ai oublié de mettre une note. Enfin, oublié n’est pas le terme exact, je devrais plutôt dire que j’ai eu la flemme et un manque d’inspiration. Il fait si froid que j’ai les neurones congelés.

Vendredi soir j’ai donc participé au loto organisé en faveur du téléthon au lycée Jean Monnet. Juju et Olivier sont venus me chercher. J’ai rencontré Mme B… que je salue bien chaleureusement car je sais qu’elle vient me lire régulièrement. Ma copine Louise était venue avec Christophe que j’ai eu comme élève il y a quelques années déjà.

Durant la soirée Juju a gagné un lecteur DVD. Il était une heure du matin quand je suis rentrée à la maison.

Samedi matin, je suis allée en vitesse prendre deux films à la médiathèque, histoire de m’occuper durant le week-end.

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Dimanche matin, le temps s’annonçait ensoleillé. Aussi j’en ai profité pour aller faire des courses dans une grande surface ouverte en cette période de fête. Mais peu à peu le brouillard s’est levé et bientôt on était dans un nuage cotonneux. Il était 11 heures et à ma grande surprise il n’y avait pas un chat dans les allées du centre commercial. Cela en était lugubre, les caissières se morfondaient derrière leur caisse à attendre d’improbables clients. Est-ce l’effet de la crise ou bien les gens sont-ils sortis de chez eux l’après-midi ? A déambuler ainsi comme une âme en peine dans les rayons regorgeant de saumons et de foies gras, j’en ai bientôt attrapé la nausée et je suis partie alors faire des photos.

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Me voici bientôt derrière chez Nico. Ses poules sont bien calmes ce matin. Rien de bien intéressant côté tags. L’après midi j’ai regardé Casino de Martin Scorsese, ou Las Vegas des années soixante. Rien à voir avec ce que c’est devenu aujourd’hui. Comme dit le héros du film, c’est un Disneyland où les gosses jouent aux pirates pendant que les parents engloutissent l’argent de la baraque et des études dans les machines à sous.

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Si vous regardez attentivement la photo, vous verrez qu’il était 4 heures du matin ! Eh oui, à l’époque je tenais encore le coup.

Hier matin, j’étais aux restos du cœur. Parmi les nouveaux bénéficiaires il y a beaucoup d’intérimaires de l’usine de pneus, des gens qui en raison des arrêts de travail se retrouvent soudainement pris à la gorge. Le chômage partiel les met brusquement en situation précaire.

L’après midi j’ai continué mon patchwork et j’ai scanné des photos de ma tante Blanche.

Aujourd’hui je vais avoir mon nouvel objectif. Chouette ! Si le temps le permet, j’irai en ville faire des photos.

Il est bientôt 5 heures. Tiens je vais aller regarder Le Casanova de Fellini.

samedi, 29 novembre 2008

Le mot "famille" a-t-il encore un sens ?

C'est la question que je me pose, après avoir regardé l'émission  de François-Olivier Giesberg qui recevait entre autres invités, Olivier de Kersauzon, fidèle à lui-même c'est à dire très macho, ce qui peut rassurer les pauvres femmes comme moi, élevées dans un milieu où l'on faisait encore une différence très nette entre les sexes. D'ailleurs, n'étais-je pas en train de coudre ? L'image même de la femme au foyer, la pauvre idiote qui n'a rien compris à l'émancipation féminine.

Mais soudain j'aperçois un être humain, je ne peux pas préciser davantage car cette personne qui semblait être de sexe féminin, arborait une moustache dessinée au crayon. Et elle nous débite tout un speatch sur la théorie Queer, les transgenres, la lutte ouverte pour supprimer toute normalité. Plus de sexe différencié, tout le monde peut se dire homme ou femme... Bon, moi je veux bien, mais quand même pour les enfants, faudrait peut-être qu'ils trouvent des repères stables, non ?

Maman qui soudain se transforme en papa, papa qui devient maman et part avec tonton, ça risque de devenir bien compliqué cette affaire !

Je suis quand même bien contente d'avoir connu autre chose dans ma vie ! Et je plains les mômes qui viennent au monde maintenant. En plus de ça, les hommes ont non seulement perdu toute virilité, mais en plus leurs spermatozoïdes sont très fatigués. Vous allez me dire que ce n'est pas grave dans la mesure où on peut en récupérer sur des hommes encore vigoureux et qu'on peut les implanter dans des ovaires de femmes porteuses.

Alors dans tout ça, c'est qui vraiment papa et maman ?

vendredi, 28 novembre 2008

Promenons-nous dans les bois

vincennes.jpgIls seraient environ deux cents à vivre dans le bois de Vincennes, cachant leur misère aux yeux du monde et se recréant un petit chez-soi  qui, bien que précaire, leur permet de se poser un peu, de soigner leurs blessures morales  et d’exister.

Cela ne date pas d’hier, mais jusqu’à présent le gouvernement a fermé les yeux. Du moment qu’on ne les voit pas, n’est-ce pas ?...

Seulement voilà, depuis un mois, on compte déjà trois morts dans le bois de Vincennes. Les journalistes en parlent, ça fait désordre. Il ne manquerait plus que l’on accuse le gouvernement de non-assistance à personnes en danger !

Christine Boutin a donc chaussé ses bottes et s’est rendue sur place pour constater la situation.

« Il faut les embarquer et les mettre au chaud !» Elle n’a pas dit ça, bien sûr, mais ça revient à la même chose. Il faut montrer qu’on fait quelque chose.

Mais  ces cons de pauvres ne veulent pas partir. On ne peut tout de même pas envoyer un détachement de CRS pour les débusquer !

Et pourquoi refusent-ils les hébergements qui leur sont proposés ? Parce que c’est l’Enfer à un point que nous, chaudement installés dans nos maisons, nous ne pouvons avoir idée.

Laissez les donc un peu en paix, ces campeurs du bois de Vincennes et occupez-vous plutôt des autres qui dorment dans nos rues, au pied de nos immeubles, qui se cachent dans des cartons, faute de tentes que vous avez scandaleusement confisquées l’année dernière quand vous avez expulsé les SDF qui s’étaient installés sur les berges de la Seine. Il faut dire que ça faisait désordre dans la plus belle ville du monde !

jeudi, 27 novembre 2008

A votre santé !

Comme je m'ennuie, je vais me préparer un petit cocktail. Et comme je n'ai pas envie de boire toute seule, je vous invite !

Suivez-moi, c'est par ICI que ça se passe.

Problème de robinet

Lundi des travaux ont débuté dans la résidence où j’habite afin d’installer des compteurs d’eau individuels. Jusqu’à présent la consommation était répartie sur l’ensemble des résidents sans tenir compte de la consommation de chacun. Je pense que je vais être gagnante, étant toute seule.

cuisine.jpg

Mardi matin, voilà donc la pelleteuse qui effectue un énorme trou devant ma fenêtre de cuisine. L’ouvrier sonne à la porte pour me prévenir que je vais être privée d’eau durant quelques heures. Pas gênant…

En début d’après-midi, le trou était rebouché, l’eau revenue et soudain, en m’approchant de l’évier, je constate que j’ai les pieds dans l’eau ! (je marche toujours pieds-nus à la maison).

Catastrophe ! Panique à bord. J’ai de plus en plus tendance  à m’angoisser pour un rien… Là je me voyais déjà envahie par un océan recouvrant le sol de toute la maison.

Je prends une lampe et  m’accroupis sous l’évier afin de voir d’où provenait l’eau. C’était à la jonction avec la machine à laver. Je ferme donc le robinet d’arrivée d’eau, puis j’éponge le sol de la cuisine. Et maintenant, que faire ?

Hier matin, au moment où je partais faire les courses, j’aperçois l’ouvrier et sa pelleteuse un peu plus loin. Aussitôt je vais le trouver et lui explique mon problème. Il y a des gens sympas quand même ! Il est venu voir, a tout de suite réalisé qu’il manquait un joint et entre midi et deux il m’a réparé tout ça. J’étais bien contente.