samedi, 16 août 2008
Le ciel ce matin
vers 6h30... Ce matin je devais impérativement sortir car le réfrigérateur était vide, les chats n'avaient presque plus de croquettes et il fallait que je retire de l'argent à la banque. Après cinq jours passés au lit ( 22h sur 24), je craignais beaucoup cette sortie car la douleur est toujours là. Mais je suis un peu plus droite. Tout s'est donc opéré en deux temps : première sortie à 7h pour aller au distributeur, puis acheter du pain et des cigarettes. Jusque là pas de problème. Cela m'a donc donné de l'espoir pour la suite.
A 8h30 j'étais devant le Super U. J'avais pris un caddy pour éviter d'avoir le panier à porter. J'ai pris mon temps, faisant très attention à mes gestes. Tout s'est bien passé et j'ai pu faire le plein pour au moins une semaine ! Me voici donc de retour, en ce moment j'ai mal car j'ai forcé un peu. Donc je vais probablement retourner au lit. Mais je suis quand même bien contente ! Cela me redonne le moral.
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jeudi, 14 août 2008
Il faut se rendre à l'évidence
Les hirondelles nous ont quittés ! Elles sont reparties vers des terres plus clémentes et on ne peut les en blâmer. Car ici on se croirait en automne... Matins frisquets, soleil timide. Il a même plu cet après-midi, à mon plus grand plaisir car, étant toujours alitée, je ne peux arroser les fleurs du jardin.
Hier matin Juju est venue faire mes courses. Elle part demain en week-end. Pour m'occuper, je remplis des pages de mots croisés. Je m'étonne de la patience dont je fais preuve. Je crois que cela doit être l'effet des médicaments.
Connaissez-vous l'histoire de la bêbête qui monte, qui monte ... ? Non ? Eh bien, moi non plus ! Dommage, sinon je vous l'aurais racontée.
20:02 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (3)
lundi, 11 août 2008
Qui veut aller loin ménage sa monture
Pour ma part, on peut parler de carcasse à ménager. Ce matin je me suis réveillée avec une douleur dans le bas du dos. Ça commence en principe par un point douloureux qui m'oblige à me pencher du côté gauche pour marcher. Jusque là rien de bien méchant; il était quatre heures trente du matin, j'ai pris deux comprimés ( topalgic et bi-profénid). J'ai tout de suite ouvert la porte d'entrée puis je me suis recouchée. Seulement cette fois-ci aucune amélioration n'est intervenue dans les heures qui ont suivi. A onze heures Peggy m'a apporté de quoi tenir un siège durant quelques jours. Elle part en vacances demain matin.
Il est 16h, je peux reprendre deux autres comprimés. Il ne me reste plus qu'à faire trente pas et je suis de nouveau au lit. Après il faut souhaiter que les médicaments fassent effet ! En principe dans deux heures la douleur devrait avoir disparu. Je serai toujours de travers mais je ne souffrirai plus, c'est l'essentiel. Ce qui est assez surprenant, c'est que je prends la chose avec beaucoup de calme. Lors de la dernière crise qui remonte à quelques mois, j'avais pleuré de désespoir. Et là, rien, je suis totalement indifférente, je me vois avancer dans le couloir dans la grande glace fixée à la porte de la salle de bain et même le spectacle lamentable de ce corps cassé ne m'inspire aucune réaction.
A suivre ...
16:24 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (4)
samedi, 09 août 2008
Qu'elle est belle...
la campagne tourangelle en ce moment, avec les champs de tournesols en fleurs. Cet après-midi, je suis allée rendre visite à Jocelyne qui habite le bassin d'Arcachon, mais qui possède également une adorable petite maison à Ports-sur-Vienne. Je crois bien que c'est la première fois que j'allais dans ce village qui compte à peine 350 habitants. Quand je suis partie, il me restait peu d'essence, mais comme je prenais la nationale 10, je me suis dit que j'allais trouver une station en chemin. Erreur fatale ! Toutes les stations ont disparu ou sont devenues des lieux pour tagueurs. Finalement ce n'est qu'en arrivant à Ports-de-Pile que j'ai repéré une station service de l'autre côté de la route. Ouf, il était grand temps.
Jocelyne m'attendait au bout du chemin. C'est la première fois que nous nous rencontrions et j'avoue ne plus bien me souvenir comment nous nous sommes connues. Je crois que c'est par l'intermédiaire de mon blog. Mais à quelle occasion ? J'ai totalement oublié.
Nous nous sommes promenées dans la campagne. Il n'y a plus aucun commerce dans le village, mais cependant on peut être ravitaillé par les commerçants ambulants qui passent plusieurs fois dans la semaine.
Quand je vois l'endroit où elle habite, cela me donne envie d'y vivre. Mes chats seraient tellement heureux en pleine nature, je pourrais faire un potager, en hiver je m'endormirais près de la cheminée. Mais à côté de ça, je serais terriblement isolée de tout. Déjà qu'en habitant près de Tours, je ne vois personne (ou presque), imaginez ce que cela serait au fin fond de la campagne. Les premiers mois, je serais occupée par l'installation. Mais après ? Très vite je retomberais dans mon mal-être quotidien. Alors cela reste un rêve que je fais parfois, quand l'occasion s'en présente, comme aujourd'hui par exemple...
Ah, au fait, j'ai mis en ligne la deuxième partie consacrée au musée de Robert Tatin. Vous y découvrirez sa maison puis le musée : Musée Robert Tatin-2-
Et puis, hier soir j'ai dîné avec ma fille et Thierry. Durant la conversation Thierry m'a indiqué un autre site insolite près de Saumur. Cela fera l'occasion d'une prochaine visite. Nous avons joué à un nouveau jeu de société dont j'ai oublié le nom. Peut-être connaissez-vous ? iL s'agit d'acheter du blé, des moutons, du bois, de l'argile, des roches que l'on revend ensuite pour construire des routes et des maisons. Bref, j'ai gagné la deuxième partie. JE T'ASSURE PEGGY QUE JE NE L'AI PAS FAIT EXPRES !
19:21 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (5)
mardi, 05 août 2008
J'arrive à un âge
où plus grand chose ne me surprend et ne m'enthousiasme véritablement. Mais aujourd'hui ce fut pourtant le cas. J'étais partie ce matin vers 10h30 pour aller visiter la maison et le musée d'un artiste. Après m'être perdue -faute d'avoir pris une carte- j'ai failli tomber en panne d'essence en pleine cambrousse, parmi les champs fraîchement arrosés de purin ! Ah, les joies de la campagne profonde... Finalement j'ai trouvé une station et j'en ai profité pour demander mon chemin.
Finalement je suis arrivée vers 13h. L'endroit est ouvert tous les jours de 10h à 19h, donc je ne me faisais pas de souci pour la visite.
J'avais une vague idée de ce que j'allais découvrir, ayant jeté un œil sur le site web. Mais la réalité dépasse tout ! J'en suis restée toute chose, époustouflée par l'originalité du lieu et la foule de détails à voir. Cet endroit est unique au monde, l'œuvre d'un artiste qui y a consacré les vingt dernières années de sa vie, après avoir voyagé un peu partout dans le monde entier.
C'est sûr que je vais y retourner, d'abord parce que je n'avais pas pris mon objectif normal, je n'avais que le plus gros donc j'étais obligée de prendre beaucoup de recul et je n'ai pas pu faire de vues d'ensemble. Et puis il y a tellement de détails que je n'ai pas vus. Pourtant je suis restée presque trois heures...
Une petite idée de l'endroit ? Pour vous mettre sur la voie, je vous dirai que cela se situe à environ 130km au nord-ouest de Tours.
20:08 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (2)