mardi, 15 avril 2008
Enfin une journée sans pluie !
Même si le fond de l'air reste frais, ça fait quand même du bien d'avoir un peu de soleil. Je n'étais pas sortie de chez moi depuis vendredi, c'est vous dire que j'étais loin d'avoir la forme. Ce qui explique mon silence sur ce blog. Enfin, ce n'est pas tout à fait exact, j'avais écrit une longue note d'affilée, et au moment où j'allais la mettre en ligne, toc ! elle disparait. Alors j'ai commencé à reprendre le texte mais les mots ne voulaient plus venir ; j'ai cependant enregistré le début que je vous mets, je supprime la fin car on tombe dans un pessimisme total.
« Attendre, toujours attendre…
On passe une partie de sa vie à attendre, attendre ses vingt ans, attendre le premier rendez-vous, attendre l’enfant à la sortie de l’école, attendre son tour chez le boulanger, attendre un improbable coup de fil, attendre que la pluie cesse, attendre le retour du soleil, attendre le courrier, attendre , attendre le départ d’un train, attendre l’arrivée du bus, attendre, toujours attendre, attendre une augmentation, attendre la retraite et enfin attendre la mort.
Quand on est jeune, on attend tout de la vie, puis le temps passe et au final on n’attend plus grand-chose. Alors, il faut occuper le temps en attendant l’arrivée de la grande faucheuse...
Mes propos peuvent sembler pessimistes, mais je ne suis pas particulièrement dépressive, pas plus que d’ordinaire. Je n’attends plus grand-chose de la vie, je n’attends plus personne, je n’attends plus rien.
« Ne regarde pas en arrière, va de l’avant ! » me dit-on parfois. J’ai beau regarder, je ne vois qu’une route incertaine, sans arbres, un chemin caillouteux qui rend la marche de plus en plus difficile au fur et à mesure que j’avance. Je ne force pas la marche, je ne suis pas pressée d’arriver au bout. Et dès que l’occasion se présente, je fais des haltes... »
Aujourd'hui, je suis allée me promener au jardin botanique. Les premiers lilas sont en fleurs, les pivoines en boutons.
Et jeudi j'ai rendez-vous avec un Anglais qui habite dans le sud du département. Il m'a invitée à déjeuner. Alors j'attends... j'attends jeudi avec impatience !
17:34 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (5)
dimanche, 13 avril 2008
Où l'on reparle de "la Jeanne"
Les otages du voilier de croisière ont été embarqués à bord du navire-école porte-hélicoptères "Jeanne d'Arc". J'ai eu l'occasion de monter à bord une fois. C'était à Fort-de-France, en décembre 2001. Il avait fait une escale pour des réparations.
Le réceptionniste de l'hôtel avait fait la connaissance de deux matelots, mécaniciens à bord, deux jeunes originaires de la Réunion et de Tahiti et qui s'étaient engagés dans la marine pour "voir du pays" comme on dit.
Ils nous avaient alors proposé de visiter le navire, une aubaine inespérée !
11:48 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : navire, marine
samedi, 12 avril 2008
Ne lésinons pas sur les moyens
surtout quand c'est gratuit ! J'étais inscrite sur You Tube. Eh bien maintenant je suis aussi sur Dailymotion... Ça m'occupe et pendant ce temps-là, je ne fais pas de bêtises.
Ce matin ma fille part en vacances dans le marais poitevin. Vous ne connaissez pas ? On va réparer ça tout de suite, voici quelques photos de cette région qui s'étend sur trois départements, la Vendée, les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime. Hélas, les marais dits "mouillés" ont tendance à se réduire comme peau de chagrin... Venez donc écouter le gazouillis des oiseaux, on s'y croirait pour de bon.
06:52 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marais, poitevin
jeudi, 10 avril 2008
Les schtroumpfs chinois
Décidément, on n’a pas fini de parler du parcours pour le moins chaotique de la flamme olympique. Cela en devient burlesque. Les manifestations deviennent de plus en plus importantes au fur et à mesure que le voyage s’effectue autour du globe.
Nous voici donc à San Francisco : aux dernières nouvelles, la flamme a disparu dans un entrepôt pour ne réapparaître que trois quarts d’heure plus tard ! La plus grande confusion règne parmi les membres du CIO. Hier matin ils nous annonçaient que le trajet prévu par la Chine serait probablement annulé et voilà que maintenant on nous annonce le contraire. Le programme est maintenu !
Evidemment, le gouvernement chinois ne veut pas perdre la face ! Ah, quelle claque il se prend dans la gueule quand même. Les petits hommes en bleu, protecteurs de la divine flamme, symbole de fraternité universelle, n’ont pas fini d’avoir des suées car ils ne sont pas encore arrivés au bout de ce parcours d’une prétention inimaginable. Mais ils ont reçu un entrainement très spécialisé.
Et que l’on ne vienne pas prétendre que les manifestants sont d’affreux racistes, des méchants qui n’aiment pas la Chine et les Chinois. Cela n’a rien à voir !
La Chine veut s’ouvrir au monde, c’est bien. Mais elle le fait de la seule façon qu’elle connaisse, c'est-à-dire par la violence. Les premiers à en souffrir sont d’ailleurs les Chinois eux-mêmes. Les dirigeants au pouvoir instaurent le libéralisme comme s’ils mettaient en place un plan économique, vous savez ces fameux plans bien connus à l’époque du bloc soviétique dans les pays de l’est et où l’on prévoyait à cinq ou sept ans les travaux à mettre en œuvre pour le pays sans possibilité de changement.
Ils veulent maintenant jouer dans la cour des grands. Ils arrivent un peu trop en conquérant et il est bon de leur fermer un peu leur caquet, non ?
Comment ne pas se méfier de gens qui vous envoient des friandises contenant des asticots, ou encore des jouets dangereux pour la santé des enfants ?
Vous me rétorquerez sans doute qu’ils ont apporté la modernité au Tibet. Oui, bien sûr, mais pas pour les Tibétains. Le Tibet représente en superficie presque le quart de la Chine et la population tibétaine est infime. De plus le sol regorge de richesses diverses non-exploitées encore. Le beau filon ! Voilà donc le fameux train traversant les montagnes et déversant des hordes de Chinois envoyés là-bas – de leur plein gré ? Cela n’est pas certain !– pour occuper les terres et tirer profit de toutes les richesses. Les Tibétains n’ont pas leur mot à dire dans tout ça. On va même jusqu’à leur interdire l’exercice de leur culte. Ce peuple de cavaliers est contraint à la sédentarisation. Et on devrait fermer les yeux ?
Et que fait l’ONU pendant ce temps ? Pas grand-chose, mais cela n’a rien d’étonnant. Je n’ai jamais vraiment bien compris son utilité si ce n’est qu’elle paie grassement des centaines de fonctionnaires à brasser du vent. Cela rappelle étrangement la SDN d’avant guerre.
Mais revenons à la flamme et aux jeux olympiques. Si la suite des évènements est du même ordre, on peut s’attendre à des choses assez hallucinantes du côté des résultats sportifs.
Les sportifs chinois se doivent d’être au top ! Rappelez-vous déjà aux derniers jeux le nombre de nageuses chinoises disqualifiées pour cause de dopage… A quoi va-t-on assister cette fois-ci ?
J’ai fait un rêve : le 100 mètres était remporté par un sportif tibétain sous le regard des dirigeants chinois. Cela ne vous rappelle rien ?
Finalement j’en arrive à plaindre ces petits hommes en bleu. Quel sort va leur être réservé à leur retour en Chine si les manifestations empirent ?
Aux dernières nouvelles, Bush s'est réveillé pour demander à la Chine d’engager le dialogue avec le dalaï-lama et le premier ministre anglais vient d’annoncer qu’il ne participerait pas à la cérémonie d’ouverture. Pour notre petit Nicolas, c’est la politique du « wait and see ». On a dû lui souffler ce proverbe chinois qui dit « tourne sept fois la langue dans la bouche avant de parler ».
Photos : quartier chinois, San Francisco, avril 2002.
05:51 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : flamme, olympique, tibet, san francisco, manifestation
lundi, 07 avril 2008
Toc, toc !
Il y a quelqu'un dans cette maison ? Apparemment, il n'y a personne... Ah mais voici un chat !
« - Bonjour Popy, Tinou est là ?
- Ah non, pas de chance, elle est partie à l'aube à Paris.
- Ah bon ? Et pour quoi faire au juste ?
- Elle va participer à la marche de la flamme olympique qui se déroule aujourd'hui à Paris, paraît-il...
- Ah, je ne savais pas qu'elle courait !
- Vous n'y pensez pas ! Elle va simplement assister au défilé en tant que spectatrice. Tinou courir ! Ça se saurait quand même...
- On annonce qu'il risque d'y avoir des manifestations le long du parcours.
- Oui, et c'est bien pour cela qu'elle y va...
- Bon, eh bien je repasserai une autre fois. »
06:41 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0)