lundi, 23 juin 2014
110. Le pourquoi de la feuille blanche
Je suis en train de préparer mon prochain départ qui aura lieu fin septembre. J'ai fait la réservation, je connais même déjà les horaires d'avion et je n'aurai pas à prendre une chambre d'hôtel à Roissy - remarquez, d'ici-là, il peut y avoir une grève qui m'oblige à partir la veille ...-
C'est un circuit en Jordanie durant lequel nous visiterons Pétra, puis nous passerons une nuit en bivouac dans le désert de Wadi-Rum ; c'est dans ce désert que furent tournées plusieurs séquences du film "Lawrence d'Arabie".
Retour sur Amman en longeant la mer Morte.
Nous quittons la Jordanie pour passer en Israël et c'est là qu'intervient la petite feuille blanche ! En effet, le visa pour Israël est donné au passage de la frontière, sur le pont Sheikh Hussein. Or si le visa israélien est tamponné sur le passeport, il y a un risque ultérieur de refus d'entrée pour certains pays -notamment le Liban, la Syrie, l'Arabie Saoudite etc -.
Donc, il est fortement conseillé de demander au douanier de bien vouloir tamponner le visa sur ladite feuille blanche.
Pour les touristes français qui souhaitent visiter d’autres pays de la région, il est indispensable d’être muni, avant le départ de France, des visas requis par les pays concernés. En règle générale, les ambassades de ces pays à Amman refusent de délivrer des visas à des non-résidents en Jordanie. En raison d’une incompatibilité de visas, les voyageurs titulaires d’un passeport revêtu de cachets d’entrée et de sortie israéliens sont systématiquement refoulés aux frontières de certains pays de la région (Liban, Arabie Saoudite notamment). Les voyageurs passant par Israël et souhaitant pouvoir se rendre dans l’un de ces pays doivent donc demander aux autorités israéliennes la possibilité d’apposer leur tampon sur une feuille volante et non directement sur le passeport. La pratique des autorités israéliennes est cependant variable en la matière et l’apposition d’un tampon directement sur le passeport reste possible à la discrétion des autorités israéliennes
Une fois en Israël nous irons jusqu'au lac de Tibériade, visiterons les vestiges archéologiques de Tabgha, Capharnaüm et le Mont des Béatitudes, puis direction Jérusalem en longeant la côte méditerranéenne.
Visite de Jérusalem et retour à Amman. Le dernier jour est consacré à la visite de Jérash (site gréco-romain) et poursuite vers Ajloun pour la visite du fort Qalat-ar-Rabadh (le château de Saladin).
11:42 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : jordanie, israel
dimanche, 22 juin 2014
109. Des nouvelles de Paul et Marie -6-
Ils sont toujours à Dublin :
Voici le Custom House qui abrite les bureaux du gouvernement :
Puis le pont Halfpenny (autrefois il fallait payer 1/2 penny pour pouvoir l'emprunter).
Enfin le Garden of Remembrance :
06:19 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : irlande, dublin
vendredi, 20 juin 2014
107. Des nouvelles de Paul et Marie -5-
Nous les retrouvons à Dublin.
Entrée de la bibliothèque :
Le musée :
Cathédrale de la Sainte-Trinité :
Les maisons de style géorgien :
17:01 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : irlande, dublin
jeudi, 19 juin 2014
106. Des nouvelles de Paul et Marie -4-
Nous les retrouvons dans le comté de Wicklow pour la visite du monastère de Gendalough :
07:41 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : irlande, wicklow, monastère, gendalough
mercredi, 18 juin 2014
105. L'Andalousie, épilogue
Mercredi 4 juin 2014 : visite de Cordoue
Départ du bus à 8h30 en direction de Cordoue. Le temps est splendide comme les jours précédents.
Le programme indique la visite de la cathédrale de Cordoue, puis une balade dans le quartier juif de Santa Cruz.
Les cars nous laissent sur les bords du Guadalquivir et nous traversons l’ancien pont romain à pieds pour pénétrer à l’intérieur de la forteresse.
Pour l’historique de la cathédrale, reportez-vous ICI.
À cet instant de la matinée, je ne m’attendais absolument pas à ce que j’allais voir et qui me laissa très perplexe pour ne pas dire totalement ahurie !
— Vous avez détruit ce que l’on ne voyait nulle part pour construire ce que l’on voit partout ! s’exclama l’empereur Charles Quint quand il découvrit pour la première fois les lieux.
Pourquoi une telle colère, me direz-vous ?
Eh bien, à l’origine, se dressait une magnifique mosquée construite par les Musulmans de 785 à 987.
Au XIIIe siècle, la ville de Cordoue est reprise par Ferdinand III de Castille et la mosquée est reconvertie en église. Une partie des colonnades est démolie, les ouvertures sont bouchées et remplacées par de multiples petites chapelles toutes plus surchargées les unes que les autres. Enfin, en 1239 la partie centrale de la mosquée est remplacée par la construction d’une cathédrale. Pour achever le massacre, le minaret fut caché dans la construction du clocher.
Quand on pénètre à l’intérieur, on est un peu déboussolé ! La mosquée a perdu toute sa beauté et sa pureté originelle et que dire de la cathédrale avec ses mélanges de style renaissance, gothique, baroque ! Tout cela est bien fouillis …
Je repense alors à la basilique Sainte-Sophie à Istanbul qui fut transformée en mosquée. Cette reconversion n’enlève nullement la beauté des deux architectures. Mais ici, dans le cas de Cordoue, il faut bien avouer que les catholiques ont eu la main lourde !
Alors, doit-on parler d’une mosquée, d’une cathédrale ou des deux à la fois ? Pour l’église espagnole propriétaire des lieux, il n’est pas question d’employer le mot de mosquée.
Aujourd’hui encore le sujet prête à polémiques. Il arrive parfois que des touristes de confession musulmane s’agenouillent pour faire la prière. Ils sont aussitôt remis au pas et on leur demande gentiment de bien vouloir se relever.
Nous quittons bientôt les lieux pour flâner ensuite dans les ruelles fleuries du quartier juif de Santa Cruz.
À midi, déjeuner dans ce beau restaurant :
Nous avons encore du temps pour nous balader dans la ville puis retour à Séville.
Sur le bateau c’est la soirée du capitaine. Je zappe le cocktail de gala pour n’arriver qu’au moment du dîner. Le voyage s’achève et il faut penser à boucler la valise !
Jeudi 5 juin : retour en France
Dès 5h30 ma valise est dans le couloir, ornée de son petit ruban rouge. Ceux qui ont pris l’avion à Paris ne partent que dans la soirée ce qui leur laisse la possibilité de pouvoir se balader encore dans Séville.
Pour nous, les « Nantais », c’est le départ vers l’aéroport. Une escale d’une heure nous attend ensuite à Barcelone où je constate avec grand plaisir que les fumeurs n’ont pas été oubliés comme à Roissy et enfin l’avion atterrit vers 13h30 à Nantes.
Derrière les vitres, alors que j’attends ma valise sur le tapis roulant, j’aperçois Christine qui me fait des grands gestes. À sont teint hâlé, j’en conclus qu’elle a eu beau temps durant sa semaine en Vendée !
FIN
06:33 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espagne, andalousie, cordoue