vendredi, 27 septembre 2019
Une semaine en Tchéquie -6-
Dimanche 15 septembre : de Jindřichův Hradec à Prague
Notre séjour en Bohême prend fin ce matin. Nous quittons avec une certaine nostalgie la charmante ville de Jindřichův Hradec.
À 9h, le chauffeur charge nos valises dans le petit car — Vous ai-je déjà dit qu'il était inconfortable ? — et nous partons maintenant vers le nord du pays en direction de la capitale, Praha (Prague en français).
En cours de route, nous traversons une région où l'on extrayait autrefois de l'argent, du nickel, du bismuth, mais aussi de la pechblende. C'est de ce dernier minerai que Pierre et Marie Curie réussirent à extraire le polonium et le radium. Jusqu'en 1918, la mine de Jáchymov était le seul gisement d'uranium connu au monde.
Durant l'occupation soviétique, les Russes récupérèrent environ 8000 tonnes d'uranium pour leur programme nucléaire. Cette mine était un camp de travaux forcés pour les opposants au régime. Le pays compta jusqu'à 18 camps dans lesquels furent emprisonnés près de 70 000 prisonniers, politiques pour la grande majorité. J'ai trouvé une vidéo sur le sujet, mais elle est en anglais (voir en bas de la note).
La mine ferma ses portes en 1962.
Avant d'atteindre Prague, nous faisons une halte à la Montagne Sainte, près de Příbram. Ce vaste ensemble est un lieu de pélerinage. Voici l'entrée, avec la colonne mariale. Si cela vous intéresse voici le lien, ICI. Pour ma part, je préfère attendre le groupe à l'extérieur.
Après cette visite, on va déjeuner ; j'ai totalement oublié le lieu du repas ... Et comme je n'ai pas fait de photo, cela restera à jamais un mystère.
Bon,maintenant, en route pour Prague !
Quelques vues prises depuis le car :
Nous allons directement à l'hôtel pour déposer les bagages.Je savais que nous n'étions pas près du centre. Effectivement l'hôtel est assez excentré, mais surtout, on se croirait aux riches heures
de l'ère soviétique ! Cela me rappelle un peu l'Allemagne de l'est dans les années 1960. Un horrible bloc de béton planté sur un terrain vague, au beau milieu de nulle part. L'intérieur est à l'avenant et ne parlons pas de l'amabilité du personnel ! C'est le seul point noir que j'ai noté durant le voyage — avec le petit car inconfortable bien sûr —.
Quelques photos trouvées sur Internet :
Bon, on ne va pas en faire non plus une maladie, le métro est situé à seulement cinq minutes à pied ... Après tout, on n'y séjournera que pour dormir.
À 16h, tout le monde se retrouve dans le hall d'entrée avec la guide qui va nous emmener faire un premier repérage de la ville.
Attention, voici le métro qui entre dans la station ! Pour les vieux comme moi TOUS LES TRANSPORTS EN COMMUN SONT GRATUITS ! On devrait dire ça aux gilets jaunes.
Question propreté, je vous mets au défi de trouver un graffiti, un papier ou encore un mégot de cigarette ! On a du boulot en France ...
08:40 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tchéquie, prague
jeudi, 26 septembre 2019
Une semaine en Tchéquie -5-
Samedi 14 septembre :Český Krumlov
Après le déjeuner, nous remontons dans le petit car — vous savez, celui qui est si inconfortable — et prenons la route en direction de Český Krumlov. Pendant un bon moment la route longe la rivière Vltava et au travers des arbres on peut apercevoir les canoës glisser sur l'eau.
Je vous ai déjà parlé de cette rivière quand nous avons visité la ville de České Budějovice et, ce matin, nous l'avons aperçue couler au pied du château de Rožmberk.
Elle coule vers le nord, passe à Prague, se jette ensuite dans l'Elbe qui, après avoir traversé les villes de Dresde et de Magdebourg, se jette dans la mer du Nord par un long estuaire sur lequel se trouve la ville de Hambourg.
La rivière a inspiré le compositeur tchèque Bedřich Smetana (1824-1884). Parmi ses œuvres, on trouve 6 poèmes symphoniques intitulés Ma Vlast (ma Patrie). Le deuxième poème est dédié à la Vltava (Moldau en allemand). Je n'ai hélas pas le morceau dans mes enregistrements téléchargés.
Nous voici donc à Český Krumlov. Le car nous a conduit tout en haut de la colline et nous pénétrons dans le parc du château (que nous ne visiterons pas).
Un petit peu d'histoire : voici donc une jolie petite ville médiévale qui en 1302 appartenait à la famille de Rosenberg. Une grand partie de l'architecture relève des styles gothique, Renaissance et baroque.
En 1910 la ville comptait 8662 habitants, 7367 Allemands et 1295 Tchèques.
Entre les deux guerres la ville est rattachée à la Tchécoslovaquie avant son annexion en 1938 par le 3e Reich car le territoire faisait partie des Sudètes.
À la fin de la seconde guerre mondiale, les Allemands sont expulsés du territoire. Sous le régime communiste la ville tombe à l'abandon et il faut attendre la Révolution de Velours pour assister à sa restauration. Aujourd'hui la cité est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO et c'est mérité car c'est un vrai petit bijou !
Vous trouverez plus de photos dans mon diaporama :
18:45 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tchéquie, Český krumlov
mercredi, 25 septembre 2019
Une semaine en Tchéquie -4-
Revenons sur la journée d'hier. Voici un diaporama sur la ville de České Budějovice
Samedi 14 septembre : château de Rožmberk
Après une journée passée en Bohême, je dois dire que je suis assez emballée.
1°) Le groupe est sympathique et j'ai déjà réussi à me faire trois "copines" ce qui est relativement exceptionnel vu mon caractère sauvage. Mais ces trois-là, franchement, elles sont géniales ! On ne se quittera plus de tout le circuit, partageant des fous-rires à faire pâlir de jalousie tout le reste du groupe .
2°) L'hôtel dans lequel on séjourne en Bohême est simple mais très traditionnel de la région.
Le seul petit bémol concerne la nourriture, peu variée (on a mangé beaucoup de porc et de pommes de terre !). Mais c'est un peu secondaire.
Pour cette deuxième journée, nous partons pour Rožmberk nad Vltavou. (Rosenberg sur la Vltava). Région verdoyante, traversée par la rivière Vltava, celle-là même qui coule à Prague.Nous sommes tout près de la frontière autrichienne (à peine une dizaine de kilomètres).
Le château se dresse au sommet d'une petite colline
La famille de Rosenberg sera propriétaire des lieux jusqu'en 1611. Puis le château revient à Charles Bonaventure de Longueval, Comte de Bucquoy en récompense de sa victoire à la bataille de la Montagne Blanche durant la guerre de Trente ans.
Au XIXe siècle, la famille de Bucquoy rajoute des éléments baroques.
Ce château ressemble plus à une forteresse qu'à une demeure d'agrément. Dès l'entrée, on retrouve l'emblême de la famille Rožmberk : la rose à cinq pétales.
L'intérieur est assez sombre et surchargé. J'ai peu photographié.
Deux magnifiques serrures :
À noter cet objet de torture assez surprenant : il s'agit d'un masque de fer muni d'une allonge au niveau de la bouche.
Ce masque était plaqué sur le visage du malheureux torturé et l'on faisait chauffer la pointe sur des braises. La chaleur se répandait ainsi dans tout le masque et provoquait la brûlure des chairs du visage !
Il est temps d'aller déjeuner : nous quittons le château
et nous descendons à pied jusqu'au village pour déjeuner ici :
Une charmante auberge avec une terrasse donnant sur la rivière où les gens s'adonnent à la pratique du canoë.
Au menu ? Je vous le donne en mille ! Porc et pommes de terre.
À suivre
16:28 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tchequie, rožmberk
mardi, 24 septembre 2019
Une semaine en Tchéquie -3-
Vendredi 13 septembre, suite.
Après le déjeuner, nous retournons devant l'hôtel où nous attend le petit car (toujours aussi inconfortable). En route pour České Budějovice, ville de 94 000 habitants, située au sud-ouest.
Nous commençons par la visite de la brasserie Budweiser Budvar et je cite Wikipédia :
Aujourd’hui encore, České Budějovice possède deux brasseries : Budějovický měšťanský pivovar a.s. (Marque Samson) et Budějovický Budvar n.p. (Marque Budweiser Budvar).
La cité qui s’est longtemps appelée Budweis car peuplée majoritairement d’Allemands (avant la Guerre) possède des brasseries depuis le xiiie siècle. Les brasseries modernes sont plus récentes. La brasserie Budějovický měšťanský pivovar a ainsi été fondée en 1795 comme une brasserie municipale réunissant les bourgeois de la ville. À ce titre, elle peut se targuer d’être la première bière à pouvoir prétendre utiliser le label « budweiser » (qui veut dire de Budweis en allemand). La brasserie Budějovický Budvar n.p. a été créée en réaction par la bourgeoisie naissante de langue tchèque de la ville en 1895. Elle est aujourd’hui bien plus importante.
En 1876, le brasseur américain Anheuser-Busch commença à brasser une bière qu’il appela « Budweiser » en référence à cette longue tradition tchèque. Cet usage est à l’origine d’un des plus anciens conflits juridiques concernant une marque commerciale en l’occurrence « Budweiser ». Dans l’Union européenne (UE), Budějovický Budvar a obtenu, en juillet 2010, la reconnaissance de la paternité de la marque par un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne ainsi qu’un label d’Indication géographique protégée (IGP). Du fait de ce conflit, la bière Budweiser Budvar est distribuée en Amérique du Nord sous la marque Czechvar.
L'usine est très automatisée. Les ouvriers travaillant sur la chaîne sont obligés de mettre des bouchons d'oreilles pour se protéger du cliquetis effrayant que font les bouteilles en s'entrechoquant — voir la vidéo en bas de la note —
La ville est également le siège de la fabrique de crayons Kohn-i-Noor Hardmuth, créée en 1790 à Vienne par Joseph Hardmuth, puis délocalisée à České Budějovice en 1848. Aujourd'hui cette fabrique est privatisée.
Après la visite guidée de la brasserie, nous découvrons la magnifique place Premysl Otakar II et sa fontaine Sanson, puis les petites ruelles avoisinantes.
Avant de revenir à notre hôtel, nous faisons un détour par un village inscrit en 1998 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Il s'agit de Holašovice :
À suivre
16:02 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tchequie, České budějovice, holašovice.
lundi, 23 septembre 2019
Une semaine en Tchéquie -2-
Vendredi 13 septembre : Jindřichův Hradec
Réveillée à 7h, je me dépêche de prendre le petit déjeuner et je file au dehors de l'hôtel avec mon appareil. C'est à peine si je croise une dizaine d'habitants ! Cela me laisse tout le loisir de photographier les belles maisons colorées, la fontaine mariale, l'hôtel de ville et les quelques magasins situés sur la place.
Nous nous retrouvons tous à 10h pour aller visiter le château tout proche. De l'époque médiévale, il reste une tour, appelée la tour noire. Il s'agissait des anciennes cuisines. Après la seconde guerre mondiale, le château devint la propriété de l'état.
Nous déjeunons ensuite dans un restaurant situé près du château. L'après midi, nous partons pour České Budějovice. Ce fera l'objet de la prochaine note.
09:55 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tchequie, jindrichuv hradec