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lundi, 12 octobre 2009

360. Vous aimez les chats ?

Oui ? Alors ça tombe bien, je viens juste de faire un diaporama regroupant tous les chats que j'ai pu photographier à Istanbul. Et Dieu sait s'ils sont nombreux...

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Beaucoup sont estropiés, mais ils arrivent tout de même à survivre. Près du bord de mer certains chats sont sauvages et vivent dans les rochers. Ceux-là étaient plus difficiles à approcher. Mais je vous laisse regarder :

359. Carnet de voyage à Istanbul -14-

Dimanche 27 septembre, première partie.

 

Voici les mosaïques du musée dont je vous ai parlé hier :

 

Encore deux jours à Istanbul, deux jours durant lesquels j’ai encore plein de choses à découvrir.Finalement, je me rends compte que je n'aurai pas suffisamment de temps pour tout voir !

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En ce dimanche matin, je décide de retourner dans la partie « moderne » de la ville. Il est environ huit heures quand je quitte l’hôtel et je prends le tramway jusqu’à Kabatas, le terminus. De là j’emprunte le funiculaire qui permet de grimper jusqu’à la place de Taksim. Me voici donc au cœur de l’Istanbul moderne, très européenne. Cette partie de la ville a connu son apogée au XIXe jusqu’au milieu du XXe siècle. C’est là que sont regroupés les ambassades, les grands magasins, les boîtes branchées où il est bon de se faire voir. Ça n’est pas mon truc. Le guide Burhan m’a même cité l'Istiklâl Caddesi (l'ancien nom de la rue de Péra) comme étant «Les Champs Élysées» de la ville. Hum… Je veux bien, mais bon !Comme dirait l'autre, y pas photo !

 

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On est dimanche matin et la vie tourne au ralenti, j’avais oublié ce détail. Aussi je repars au bout d’un quart d’heure, reprends le funiculaire et reviens sur les bords du Bosphore.

J’avais repéré le musée des Arts modernes, situé près de la gare maritime, dans un ancien entrepôt. L’ouverture est à 10h, cela me laisse du temps pour flâner.

 

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Les photos intérieures sont interdites, aussi vous ne verrez rien du tout. Dommage, car le cadre est très agréable et les œuvres proposées variées et intéressantes. Dans le musée on trouve également une bibliothèque, des salles de projection de films et une cafétéria avec une terrasse donnant sur la mer. Manque de bol, ce matin-là le temps est gris, il n’y a qu’une seule table à l’extérieur et elle est déjà occupée par un couple. Ce n’est donc pas ici que je pourrai faire ma pause café.

Après cette visite, je continue ma promenade et j’arrive bientôt en vue du pont d’Eminönü, côté Karakoy. Cette partie de la ville est très animée, c’est aussi un lieu de départ et d’arrivée de bateaux et je m’installe donc à une des innombrables terrasses de restaurants pour regarder les mouvements du port.

 

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Je traverse ensuite le pont. Il est à deux étages, le trafic routier s’effectue sur le haut du pont, tandis qu’en dessous on trouve plein de restaurants et de cafés. C’est un endroit très agréable.

Je retraverse le Bazar Égyptien puis je cherche le marché aux livres. Malheureusement il est fermé le dimanche !

Je rentre alors à l’hôtel.

 

À suivre…

14:25 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, turquie, istanbul

dimanche, 11 octobre 2009

358. Carnet de voyage à Istanbul -13-

Samedi 26 septembre : suite et fin.

 

Turquie 1 1271b.JPGEn sortant de la mosquée Bleue, je me dirige vers le musée des mosaïques, située juste à côté. Je traverse alors l’Arasta Bazar qui, comme son nom l’indique, est une sorte de bazar, mais de luxe. Que de belles choses…

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Voici bientôt l’entrée du musée. Les mosaïques qui y sont exposées proviennent d’anciennes demeures byzantines. Elles datent des IVe, Ve et VIe siècles et figurent des scènes de jeu, de chasse et divers animaux. Vous pourrez les voir intégralement demain dans un diaporama.

En sortant du musée, je m’accorde une pause café. C’est que la journée est loin d’être terminée.

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J’ai prévu en effet de retourner à Eminönü, près du pont où sont tous les pêcheurs à la ligne,  pour me renseigner sur les horaires des bateaux en partance pour Eyüp, faubourg excentré au fond de la Corne d’Or et où Pierre Loti a vécu. La partie est loin d’être gagnée.

Il y a environ une dizaine de points de départs, tous pour des destinations différentes et, naturellement, celle qui m’intéresse sera la dernière ! Pour longer le quai, il faut passer dans un tunnel. Et là… C’est l’enfer ou presque ! Une foule indescriptible qui se presse jusqu’à l’étouffement et de chaque côté de ce passage des centaines de boutiques vendant les plus affreuses choses qu’il est permis d’imaginer (provenance probable : Chine). Ça va de la voiture qui clignote et émet un hurlement de sirène, au chien qui tourne sur lui en aboyant, en passant par les chaussures clignotantes elles aussi, les vêtements fluo, etc.

En ressortant de cette caverne qui n’a rien à voir avec celle d’Ali Baba, je me trouve alors au beau milieu du parking des cars ! Ils arrivent de partout, je risque à tout moment de me faire renverser. Enfin, j’arrive au bon embarcadère. L’employé me donne alors le petit livret contenant les horaires.

Il ne me reste plus qu’à faire demi-tour, replonger dans l’enfer du tunnel et rejoindre ensuite mon hôtel par le tramway. Et la journée s’achève enfin ! Ouf.

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Dans le diaporama qui suit, vous trouverez quelques photos du Grand Bazar ainsi que les maisons en bois (yali) dans le quartier de Sultanahmet.

 

À suivre

 

21:53 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, turquie, istanbul

357. Le syndrome du Titanic

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ou comment la planète danse sur le pont du Titanic alors que la fin est proche. Voilà, Nicolas Hulot nous aura prévenus, images à l'appui -ô combien parlantes et insoutenables parfois même !- que le monde dans lequel nous vivons actuellement, court à la catastrophe.

La bande annonce du film :

 

Pendant combien de temps encore pourrons-nous, Nous, les habitants des pays riches, nous gaver, nous goinfrer, gaspiller les ressources naturelles, alors que d'autres, Ceux des pays pauvres, n'ont rien à se mettre sous la dent ? Il ne faut donc pas s'étonner si la révolte gronde et s'amplifie. En janvier des manifestations de la faim ont eu lieu dans plusieurs pays. Ce n'est que le début...Il faut ajouter à cela les migrations forcées dûes aux catastrophes naturelles, de plus en plus fréquentes.

Certains s'inquiètent de la montée de l'immigration dans nos pays. Comment voulez-vous qu'il en soit autrement ? Prenons l'image de deux gamins devant la vitrine d'une pâtisserie. L'un entre et achète un énorme gâteau au chocolat dans lequel il mord à pleines dents alors qu'il n'a même pas faim. L'autre reste dehors car il n'a pas d'argent. Cependant il a le ventre vide... Le premier gamin est bientôt repu et jette alors son gâteau dans la poubelle la plus proche.

Soyons francs, nous agissons de la même façon que le premier gamin. Dans nos sociétés hyper-développées, nous sommes tous ou presque standardisés, voire désintégrés. Nous n'arrivons même plus à faire de distinction entre le virtuel et le réel. 

Le fim ne m'a rien appris de nouveau hélas. Il y a vingt ans déjà Godfrey Reggio dénonçait les mêmes dérives et pourtant, nous avons continué à vivre de la même façon, peut-être parce que nous n'en connaissons plus d'autres.

Protéger et partager, tel pourrait être le slogan actuel de Nicolas Hulot :

"Ce sera le partage ou le chaos". 

Alors, son cri d'alarme sera t-il entendu ? Personnellement je pense que nous nous acheminons doucement mais sûrement vers le chaos, mais je suis foncièrement pessimiste.

samedi, 10 octobre 2009

356. Carnet de voyage à Istanbul -12-

Samedi 26 septembre, suite.

Avant de poursuivre le récit, voici la fin de la visite du palais de Topkapi. Le premier diaporama  est la suite de la visite dans le harem, et le second diaporama vous montre le reste du palais. Il est déjà 13h et je retourne vers  tranquillement vers Sultanahmet.

 

Au passage, je découvre une vieille maison en ruines dont la porte est ouverte et on aperçoit à l’intérieur des toiles accrochées au mur. Intriguée, je pénètre dans la maison et en suivant les flèches dessinées aux murs j’aboutis bientôt dans une galerie de peinture. Vous voulez peut-être jeter un œil ?

Le peintre s’appelle Ilhami Atalay. J’aime beaucoup ses toiles représentant des scènes de la vie traditionnelle turque.

C’est son fils qui m’accueille et me convie à regarder toute une pile d’aquarelles disposée sur une table basse. Et…

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Et OUI, je me suis laissé tenter ! J’ai eu un coup de foudre pour ces derviches tourneurs. Après tout, j’avais prévu d’assister à une démonstration dans les jours à venir. Mais en y réfléchissant bien, cela ne pouvait valoir la démonstration que j’avais vue en Cappadoce en hiver 2002. derviche1.jpg

C’était dans un ancien caravansérail. Il y avait trois derviches qui se sont alors mis à tourner sur eux-mêmes, accompagnés de musiciens. On gelait à l’intérieur de ce caravansérail, au-dehors, il faisait -15° ! Mais le spectacle avait été grandiose. Ce n’est pas dans un restaurant d’Istanbul que je pourrai retrouver une telle ambiance. Alors, autant rapporter cette aquarelle…

Toute contente de mon achat, je suis rentrée à l’hôtel pour reprendre des forces.

Au réveil (c'est-à-dire après une petite sieste) je repars en vadrouille. Cette fois-ci je vais aller visiter la mosquée Bleue. J’ai pris avec moi un foulard pour me couvrir la tête, mais finalement cela ne fut pas nécessaire.

La mosquée Bleue (Sultanahmet Camii) fut construite de 1611 à 1616 sous le règne du sultan Ahmet Ier. Elle fait face à Sainte Sophie, les deux édifices étant séparés par un jardin public. Le sultan voulait dépasser en grandeur la basilique mais il n’y parvint pas complètement. Cependant l’ensemble est très harmonieux. Pourquoi ce qualificatif de bleu ? Quand vous pénétrez à l’intérieur de la mosquée, vous comprenez aussitôt : les murs sont tapissés de 21 043 carreaux de faïence d’Iznik à fond bleu et motifs floraux ! L’aspect extérieur de la mosquée donne également une impression bleutée suivant certaines heures du jour.

sultan ahmet I.jpgLe sultan avait fait construire six minarets comme à la mosquée de La Mecque ce qui provoqua la colère des autorités religieuses. Aussi pour se faire pardonner son audace, il offrit un septième minaret à la mosquée de La Mecque !

On visite ? Avant toute chose, déchaussez-vous et couvrez-vous la tête ! Si si, j’y tiens, sinon je ne vous fais pas entrer. Après tout, c’est moi le guide, non ?

 

À suivre…

 

11:05 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : voyage, turquie, istanbul