vendredi, 09 octobre 2009
355. Carnet de voyage à Istanbul-11-
Le soleil baisse à l'horizon, la nuit ne va pas tarder. C'est à ce moment-là que dans toutes les mosquées de la ville retentit cette clameur :
Grâce à ce site -ICI- que Catherine m'avait indiqué, j'ai pu retrouver EXACTEMENT ce que j'entendais chaque soir et chaque matin dans ma chambre d'hôtel.
C'est comme si vous étiez à Istanbul !
Je vous donne rendez-vous demain pour la suite du récit.
21:52 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, turquie, istanbul
354. Bon anniversaire Peggy !
En souvenir de nos fous rires d'antan !
Et deux photos récentes en noir et blanc : doit-on t'appeler désormais Perrette ?
16:23 Publié dans C'est arrivé le ... | Lien permanent | Commentaires (1)
353. Connaissez-vous Montbéliard ?
15:04 Publié dans Réflexions de Tinou | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 08 octobre 2009
352. carnet de voyage à Istanbul -10-
Samedi 26 septembre : le palais de Topkapi, première partie.
Ce matin j’ai décidé d’aller visiter le palais de Topkapi. L’ouverture est à 9h et il est fortement conseillé d’arriver tôt afin d’éviter l’affluence qui règne dans ce lieu. Aussi, dès 8h je suis dans le quartier de Sultanahmet et j’en profite pour faire un tour. Je découvre alors un vieux quartier où subsistent encore pas mal de vieilles maisons en bois. Certaines ont été restaurées, d’autres sont à l’abandon.
À 8h45 me voici devant l’entrée du palais. La grande porte du jardin appelée Porte Impériale, est déjà ouverte, aussi je m’y engouffre. Peu après la billetterie ouvre à son tour.
Un peu d’histoire avant de commencer la visite :
Topkapi signifie « la Porte du Canon ». Ce palais est situé sur un promontoire à l’extrême est de la Corne d’Or. La vue est assez grandiose car on domine à la fois la mer de Marmara, la côte asiatique et l’entrée du Bosphore.
Ce fut la demeure de 26 sultans sur les 36 que compta la dynastie ottomane.
Sa construction débuta sous le règne du sultan Mehmet II. Chaque nouveau sultan apportait sa touche personnelle en agrandissant la demeure par l’ajout, d’une fontaine, ou bien d’un pavillon ou encore en enrichissant la décoration intérieure des pièces du palais. C’est ainsi que l’on obtient un ensemble assez complexe.
Le dernier sultan qui occupa les lieux fut Mahmut II (1808-1839). Les sultans s’installèrent par la suite sur les bords du Bosphore dans le palais de Dolmabahçe.
Je commence la visite par le harem, situé dans la 2ème cour, juste à gauche après avoir franchi la Porte du Salut. Lors de ma précédente visite du palais, je n’avais pas pu le voir car il était fermé !
Le harem du sultan était à l’origine situé à l’emplacement de l’actuelle université. Ce n’est que sous le règne du sultan Selim que le harem fut adjoint au palais. Il est composé d’environ 400 pièces –on peut en voir une vingtaine- et le nombre de femmes oscillaient autour de mille, chacune ayant un rôle bien défini. À ce stade des explications, je vous passe les détails car on y serait encore demain. Sachez seulement que c’est la mère du sultan qui régnait sur tout ce petit monde féminin qui était étroitement surveillé par les eunuques noirs. Les rivalités, les intrigues, les infanticides et les meurtres étaient monnaie-courante.
A propos des eunuques, j’ai trouvé un lien intéressant, ICI.
Cette visite m’a pris pas mal de temps. En ressortant du harem, je me suis promenée un peu au hasard dans les différentes cours du palais. J’ai bientôt fait une pause café sur la terrasse du restaurant Konyali.
Entre-temps, la foule avait considérablement augmenté avec l’arrivée des premiers cars de touristes. J’ai eu bien du mal à photographier les lieux. J’ai commencé à faire la queue pour pénétrer dans le pavillon des reliques saintes. On peut y voir le manteau de Mahomet, ainsi qu’une empreinte de son pied et quelques poils de sa barbe. Mais bien vite, j’ai fait demi-tour, effrayée par la masse compacte des gens qui se pressaient à l’intérieur. Tant pis pour les poils de barbe !
Dans le coup, je ne savais plus trop ce que j’avais vu ou pas. Lors de ma précédente visite, j’avais eu l’occasion d’admirer les anciens costumes des sultans.
Je suis alors prise d’un gros coup de pompe et j’en ai zappé la découverte du trésor et les cuisines. Bon, ce n’est pas bien grave. On verra ça une autre fois. Pour compenser cet oubli, j’achète un livre.
Il est déjà 13h et je retourne vers tranquillement vers Sultanahmet.
Voici la première partie du diaporama concernant le harem :
15:05 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, turquie, istanbul, topkapi
mercredi, 07 octobre 2009
351. Carnet de voyage à Istanbul -9-
Vendredi 25 septembre, les îles des Princes.
Ce matin, après le petit déjeuner, j’attends un guide pour une sortie prévue dans l’archipel des îles des Princes. Cet archipel est constitué de neuf îles, dont cinq sont habitées et il est situé à environ deux heures de bateau d’Istanbul, dans la mer de Marmara. Il n’y a rien de spécial à y voir ou y faire, c’est juste une envie de m’aérer un peu.
Autrefois elles servaient de lieu d’exil aux sultans déchus et aux princes gênants. Sur ces îles on trouve encore une dizaine de monastères orthodoxes, des églises, quelques mosquées et trois synagogues.
Quelle n’est pas ma surprise de voir apparaitre Burhan, le guide que j’avais eu précédemment pour la promenade sur le Bosphore. Il me dit que nous serons simplement trois à effectuer cette sortie. En m’approchant du minibus, deuxième surprise : les deux personnes sont le couple de Roumains avec qui j’avais sympathisé deux jours auparavant. C’est doublement réjouissant et je vais pouvoir bavarder en français !
Nous prenons le bateau à Kabatas, près du palais de Dolmabahçe. En longeant les rives, nous avons une superbe vue sur Sainte-Sophie et la mosquée Bleue. A bord, il y a plusieurs groupes d’Iraniens venus en famille pour passer une journée peinarde. Il faut savoir qu’ils sont Iraniens car, à première vue, les femmes font plutôt penser à de belles Italiennes habillées à la toute dernière mode et maquillées comme de véritables actrices. Burhan m’explique alors que les Iraniens viennent fréquemment en Turquie car ce n’est pas loin (frontière commune à l’est) et ils peuvent se défouler à loisir ! Et effectivement ils ne s’en privent pas. On peut les comprendre…
Le bateau s’arrête bientôt sur les premières îles, laissant descendre son flot de promeneurs venus souvent avec le pique-nique. Nous descendons, pour notre part, sur la plus grande des îles, Büyükada. Il n’y a pas –ou très peu- de voitures et l’on peut se déplacer à vélo ou en calèche. Pour l’heure nous nous promenons pedibus jambus le long des quais.
Les îles des Princes ont été et sont encore le refuge de la bourgeoisie stambouliote qui vient s’y reposer en été. Nous sommes en septembre, beaucoup de ces yalis (maisons de bois) sont déjà closes. Ce n’est pas sans rappeler certaines de nos îles françaises de l’Atlantique.
Avant d’aller se restaurer, nous faisons une balade en calèche qui nous conduit en haut de l’île (ça grimpe pas mal) d’où l’on a une superbe vue (sauf que les arbres cachent tout !).
Sur ces îles, les rois sont incontestablement les chats et les oiseaux ! Pas une maison devant laquelle ne se prélassent deux ou trois chats, pas un toit qui ne soit le perchoir d’un groupe de mouettes.
Pour déjeuner Burhan nous conduit dans un restaurant dont la terrasse couverte donne directement sur la mer. Les mouettes sont si près qu’on pourrait aisément les toucher de la main. Il aurait été judicieux de manger du poisson, mais, comme vous le savez, je n’aime pas beaucoup ça. Par contre, un petit raki, je ne dis pas non ! (Photo en bas de la note car je n'arrive pas à la placer correctement).
La Turquie, qui cherche à tout prix à entrer dans la communauté européenne, a mis en vigueur l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Alors, pour le café, on change de place et on va s’installer en face de la rue. C’est de là que l’on assiste, pliés en deux, à la démonstration magistrale donnée par une jeune femme en burka.
Le retour s’effectue vers 15h. Le bateau est alors totalement submergé de monde. On a beaucoup de mal à trouver un endroit pour s’asseoir. Florin, mon ami roumain, opte pour l’escalier tandis que sa femme se retrouve coincée à l’arrière du bateau et moi je me suis fait une toute petite place près d’un jeune couple d’amoureux qui a bien voulu se serrer un peu…
Aux escales suivantes d’autres personnes montent encore. Ça devient vite la boîte à sardines, manquerait plus que le bateau chavire !
Il est environ 17h30 lorsque nous débarquons à Kabatas. Le minibus n’est pas au rendez-vous, suite à des problèmes techniques. C’est donc en taxi que Burhan nous raccompagne à nos hôtels. Je dis adieu à mes deux amis roumains. Qui sait ? Peut-être nous reverrons-nous prochainement à Bucarest ?
À suivre …
04:12 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, turquie, istanbul