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mardi, 06 octobre 2009

350. À peine croyable

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Et, comme dit Nico :
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349. Carnet de voyage à Istanbul -8-

Jeudi 24 septembre, suite et fin.

 La promenade en bus du jeudi matin :

 En sortant de la basilique Sainte-Sophie, que vois-je, située juste en face ?

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Eh bien… Sultanahmet camii, ou si vous préférez la mosquée du sultan Ahmet Ier, que l'on nomme plus généralement "la mosquée Bleue" en raison des teintes bleutées que prend la pierre à certains moments du jour. ! Il n’y a qu’un jardin  public à traverser, un joli petit jardin avec des bassins remplis d’eau, des fleurs, de la verdure et de l’ombre.

Dans la foulée, je pénètre donc dans l’enceinte de la mosquée. L’entrée y est gratuite, il faut simplement s’armer de patience -car il y a foule- et se déchausser. Alors que je m’apprêtais à prendre place dans la file des visiteurs, je remarque un grand panneau écrit en plusieurs langues sur lequel il est indiqué aux femmes de se couvrir la tête. Mince, et je n’ai rien prévu pour ! Je regarde les femmes autour de moi, elles ont toutes mis quelque chose sur la tête. Je me dis qu’il serait un peu idiot d’attendre et d’être refoulée au dernier moment à l’entrée. Aussi je fais demi-tour. J’aurai l’occasion d’y revenir dan sune prochaine note. 

Je traverse alors l’ancien hippodrome qui fut le centre stratégique de Constantinople durant près de dix siècles. Sa construction débuta en 203, mais il atteignit ses proportions définitives en 324 sous l’empereur Constantin : 400m de longueur sur une largeur de 200m, ce qui en faisait le 2ème plus grand hippodrome de l’Antiquité. Il était non seulement un lieu de divertissements (courses de chars), mais aussi l’endroit où les adversaires politiques pouvaient se confronter. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

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L’obélisque de Théodose, datant de 3500 ans avant J.C et que l’empereur Théodose fit venir du temple de Karnak en 390. Sur le socle on peut découvrir des scènes de vie représentant Théodose.

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La colonne serpentine, datant de 479 avant J.C, est rapportée de Delphes en 326 par l’empereur Constantin. Elle représentait trois serpents entrelacés –aujourd’hui disparus-  dont les têtes supportaient un vase en or.

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L’obélisque murée, mesurant 33m de haut, et dont l’origine est incertaine. Les Croisés (encore eux !) la dépouillèrent de ses plaques de bronze.

Tout cet ensemble se situe aujourd’hui dans un jardin tout en longueur. 

La loge de l’empereur était ornée de quatre magnifiques chevaux qui sont aujourd’hui à Venise. Leur histoire est assez intéressante pour que je vous la raconte :

L’origine de ce magnifique quadrige est incertaine. Certains historiens prétendent qu’ils proviendraient de l’île de Chio, d’autres parlent de Corinthe. Toujours est-il qu’on les retrouve à Rome, surmontant l’arc de Trajan. Puis l’empereur Théodose les fit transporter à Constantinople. Plus tard, lors de la quatrième croisade, les Vénitiens s’en emparèrent pour les placer sur la basilique Saint-Marc à Venise.

En 1797 Napoléon s’empare à son tour du quadrige qui se retrouve devant le Louvre, sur l’arc de triomphe du Carrousel.

Après Waterloo, les Autrichiens restituent les chevaux à Venise. Des copies sont alors placées sur le Carrousel. Aujourd’hui les chevaux originaux ont été mis à l’abri de la pollution à l’intérieur de la basilique Saint-Marc. Ceux que l’on aperçoit à l’extérieur ne sont que des répliques.

 

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Je flâne alors dans les rues. C’est ainsi que je me retrouve à une des portes d’entrée du grand Bazar. Il existe depuis le XVe siècle, c’est la «grande surface» de l’époque. Des caravansérails furent construits à l’intérieur du Bazar pour recevoir les caravaniers livrant leurs produits. Il brûla de nombreuses fois au cours des siècles. L’actuel bazar date des premières années du XIXe siècle. Sur une superficie d’environ 200 000m2 avec ses 4000 échoppes, il est le plus grand bazar couvert du monde. Chaque rue regroupe les artisans d’une même corporation. Certes il n’a plus le même prestige qu’autrefois, on y trouve maintenant beaucoup de produits manufacturés, de la pacotille, un joyeux  bric-à-brac, les produits made-in-China  ne sont pas en reste. Cependant l’endroit garde un côté magique de par son ambiance très orientale. Comme je n’avais pas d’objectif précis – à savoir l’achat d’un kilim ou bien encore un vieux bijou en argent- je me suis donc laissée porter par la foule à travers le méandre des rues et ruelles. En sortant du grand Bazar je suis rentrée tranquillement à pied jusqu’à mon hôtel.J’ai traversé alors un quartier où tout était écrit en russe. Je n’ai pas réussi à savoir si cette immigration était récente. Toujours est-il que c’est le quartier des prostituées. Les Turcs l’appellent le quartier «Natacha».

Un peu plus loin, j’ai cru être revenue en Afrique en traversant un quartier habité par une grande majorité d’Africains. Un court instant je me suis revue déambulant dans les rues de Saint-Louis du Sénégal !

Là encore je n’ai pas pu savoir de quel pays ils étaient originaires. C’est à cet endroit que je suis entrée dans un cybercafé pour lire mon courrier.

 

À suivre …

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08:59 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : voyage, turquie, istanbul

lundi, 05 octobre 2009

348. La coupe au bol


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Je suppose qu'il devait y avoir du vent le jour où cette photo a été prise, sinon, ce n'est guère à mon avantage ! Photo de classe avec mes élèves... Nous sommes à la rentrée de l'année scolaire 77/78. L'année précédente j'étais en formation à l'Ecole Normale pour préparer le CAEI (certificat d'aptitude à l'enseignement des enfants et adolescents déficients ou inadaptés), otion D.I (déficients intellectuels).

J'avais déjà eu l'occasion de passer plusieurs années dans des classes de perfectionnement depuis mon entrée dans l'enseignement et je m'y sentais très à l'aise. C'est la raison qui m'a fait postuler à cet examen.En fin de formation, en juin, nous devions présenter un dossier personnel. Il était vivement recommandé de faire également une étude d'enfant que nous aurions suivi tout au long de l'année scolaire. J'avais choisi un petit gamin qui ramait au CP dans mon ancienne école à La Riche.Il s'appelait Michel. Il avait une jolie petite frimousse avec des boucles brunes qui lui retombaient sur le front. Il ne présentait aucune déficience particulière à la naissance, hormis un dévloppement physique légèrement en-dessous de la normale. Il faut préciser que les parents étaient relativement âgés et alcooliques. Evoluant dans un contexte socio-culturel particulièrement défavorable, il n'avait guère de chance de s'épanouir et les prévsions étaient très alarmistes.

Le deuxième dossier traitait d'un sujet plus général. J'avais choisi de parler du phénomène de migration en France (c'était déjà d'actualité). Ayant eu à enseigner dans un quartier où même le bus n'osait plus aller, j'avais matière à discuter. En conclusion, je mettais le doigt sur le danger réel qu'il y avait à regrouper ces gens loin des centres villes. On se préparait à une ghettoïsation comme aux États Unis.Ce qui n'a pas loupé... Et ce n'est pas parce que l'on repeint les cages d'escaliers tous les deux ans que le problème sera résolu !

Mais revenons à la photo. Samedi dans l'après-midi je reçois un coup de fil. Une voix de femme me dit alors : 

Allo, bonjour madame, vous avez bien une fille ?

Euh... (moment d'hésitation, en quoi cela la regarde ?) oui, peut-être, pourquoi cette question ?

J'ai rencontré votre fille. Je m'appelle Véronique G, et je suis une de vos anciennes élèves.

Ah, Véronique, oui, oui, je me souviens très bien de toi (et en plus c'est vrai !). A l'époque ma fille était à la maternelle et il est arrivé quelques fois où je fus obligée de la laisser manger à la cantine. Quand cela se produisait, je demandais alors à cette petite Véronique-en qui j'avais toute confiance- de veiller à ce qu'elle mange correctement. Et c'est ainsi que la pauvre fille s'est trouvée obligée à plusieurs reprises de manger les sardines à l'huile que Peggy détestait. Et comble de l'horreur, cette dernière de rajouter :

Tu manges sinon je le dis à ma mère !

Elle est mariée et habite maintenant à la campagne, près de Tours. Elle voulait savoir si je n'avais pas des photos de classe. Alors je viens de lui envoyer celle-ci.

11:47 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (0)

347. J'ai testé pour vous


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Que ne faut-il faire pour amuser la foule ! Aujourd'hui j'ai testé la burka, vous savez,ce sac à patates tout noir dans lequel certaines ados effrontées se meuvent tels des corbeaux dans les rues de nos villes.
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Affublées de lunettes de soleil hyper tendance et les mains souvent gantées de noir -ou de blanc, pour les excentriques!-  elles se déplacent à vive allure tels des oiseaux de proie prêts à s'abattre sur leur malheureuse victime !Turquie 1 305b.JPG

Ne vous y trompez pas ! Je ne veux pas me moquer. Je pense avec tristesse à toutes ces femmes afghanes entre autres qui SONT OBLIGEES de porter cet affreux vêtement. On ne leur laisse pas le choix. 

Chez nous c'est très différent. Toutes celles que j'ai croisées n'étaient que des petites jeunes provocantes. Elles savent très bien qu'elles ne passeront pas inaperçues ! Et c'est ce qu'elles veulent. C'est une façon indirecte de dire : «Je vous emmerde tous !»

À noter d'ailleurs -pendant que j'y pense- qu'il y en a beaucoup plus à Paris qu'à Istanbul.

Bref, revenons à notre burka. Après avoir testé, je vous donne mes conclusions, mitigées :

Commençons par les avantages : ils sont très nombreux ! Si, si, je vous assure. Quelques exemples :

1. Vous n'avez pas eu le temps d'aller chez le coiffeur et vos cheveux sont raplaplas. Hop, enfilez la burka !

2. Ce matin vous avez envie de rester en pyjama, mais vous devez néanmoins sortir pour faire des courses. Pas de souci ! La burka sur le pyjama et ni vue ni connue.

3. Après avoir mangé un morceau de nougat, vous venez de prerdre une dent de devant. C'est moche, cela vous empêche de sourire. Solution : la burka.

4.Vous avez des doutes sur la fidélité de votre conjoint. Vous décidez alors de le suivre dans la rue en toute discrétion. Filature en burka !

5. En montant sur la balance vous vous apercevez soudainement que vous avez pris cinq kilos durant les vacances. C'est affreux et vous vous mettez tout de suite au régime. Alors, en attendant de reperdre ce poids superflu, vous cachez vos rondeurs sous une burka.

6. Après vous être goinfrée d'une platée de crustacées, vous avez soudain une éruption de boutons disgracieux sur le visage. Cachez-moi ce visage que je ne saurais voir ! Là encore, la burka.

Je pourrai continuer ainsi la liste des avantages. Mais venons-en plutôt aux inconvénients. Et là, il y en a un de taille ! Vous voyez ? Non ?

EH BIEN C'EST POUR MANGER. Comment faire pour avaler de la nourriture sans ôter le voile qui cache les trois-quarts du visage ? 

Alors que j'étais au restaurant avec mes deux amis Roumains sur les îles des Princes, nous avons vu arriver une zombie, accompagnée de son mari et de son gamin. Enfin nous allions pouvoir observer à notre guise la manière dont cette femme allait opérer. Ça n'est pas gagné d'avance, je vous prie de le croire ! Nous avons changé de place pour mieux l'observer et j'avoue que nous avons passé un fameux quart d'heure ! C'est un spectacle qui vaut son pesant d'or.

Elle soulève son voile juste au-dessus de l'assiette et elle engouffre alors la fouchette sous le voile. Autant vous dire qu'il vaut mieux ne pas avoir des lentilles ou du riz dans son assiette ! Et pour boire donc ...

C'est alors que j'ai eu une idée géniale ! Et pourquoi pas installer un système d'ouverture au niveau de la bouche ? Une discrète fermeture-éclair par exemple ? Et puis soyons folles. Osons même des fermetures de couleur, histoire d'apporter un peu de variété.

Fermeture pervenche pour le dimanche, fermeture en gris pour le lundi etc...

On peut aussi s'amuser à coudre les fermetures en obliquant les extrêmes vers le haut ou vers le bas. Ainsi nous saurions quelle est l'humeur du moment de la dame qui porte ce vêtement si attrayant !

Par exemple,  j'ai choisi le modèle "humeur taquine". Ça vous étonne ?

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dimanche, 04 octobre 2009

346. Carnet de voyage à Istanbul -7-

Jeudi 24 septembre, première partie.


podcast

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 Ce matin j’ai prévu de faire le tour de la ville en bus à deux étages. L’avantage de ce genre de visite est que l’on a un aperçu global des choses à voir absolument et ainsi on peut repérer des visites à faire ultérieurement. J’avais déjà fait ce genre de promenade avec Juju à Barcelone ce qui nous avait permis par la suite de programmer des sorties.

Le principe est ici le même sauf que les arrêts sont beaucoup moins fréquents et il m’est difficile de savoir quand passe le bus suivant.

 Le départ est prévu à 10h devant Sainte-Sophie ce qui me laisse le temps de flâner un peu dans Sultanahmet. Comme je suis arrivée très tôt, j’ai la chance d’avoir une place tout à fait à l’avant du car. Peu à peu le car se remplit de touristes. Deux Canadiens s’installent à côté de moi ce qui me donne l’occasion de bavarder un peu.

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 Bientôt le car s’ébranle. Nous descendons en direction de la rive du Bosphore, traversons la Corne d’Or et longeons le Bosphore jusqu’au palais de Dolmabahçe. Au passage je remarque sur le côté droit le musée d’art moderne situé juste à côté de la gare maritime. Je reviendrai y faire un tour dans les jours à venir. Le car gravit ensuite la colline jusqu’au square Taksim qui est le centre moderne d’Istanbul.

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  Sur la place trône le monument commémorant la guerre d’indépendance. Retour vers la Corne d’Or, traversée sur le deuxième pont. Nous apercevons au loin l’aqueduc de Valens construit en 378, d’une longueur d’un kilomètre sur vingt mètres de hauteur. Actuellement il en subsiste environ 800m.

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 Nous filons maintenant en direction d’Eyüp, quartier un peu excentré situé au nord-ouest de la ville. C’est là que Pierre Loti aimait venir flâner lors de ses séjours à Istanbul. Devant nous se dresse une colline dont les pentes semblent laisser apparaître la roche (je n’avais pas mis mes lunettes).

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  En fait il n’en est rien du tout. Mais je vous raconterai plus tard. Décidément, voilà un endroit où il faut que je revienne absolument !

La promenade se prolonge le long des anciennes murailles de la ville et nous rejoignons bientôt la mer de Marmara au sud. 

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Retour au point de départ. À la descente du bus, je m’octroie une petite pause café avant de partir à la découverte de Sainte-Sophie. Justement ça tombe bien, il est midi trente et la plupart des touristes sont partis déjeuner. La foule est moins nombreuse à faire la queue pour entrer dans la basilique, huitième merveille du monde, transformée en musée sur l’ordre d’Atatürk en 1935. À l’instant où j’écris cette note, j’ai sous les yeux mon petit calepin où, chaque soir, je notais le résumé de la journée. Et à mon grand regret je m’aperçois que c’est illisible ou presque ! Il faut dire à ma décharge que j’écrivais couchée et que mon stylo avait des ratées. Je vais donc faire appel à ma mémoire.

Un petit peu d’histoire tout d’abord :

À l’emplacement actuel il y eut tout d’abord l’église de Constance qui brûla au cours d’une émeute populaire en 415. La deuxième église, bâtie sous Théodose II dès 415, brûla également lors d’une insurrection en 532.justettheo[1].jpg

L’empereur Justinien ordonna alors la construction d’Aya Sofia, qui signifie Sainte-Sagesse en turc. Rien à voir avec Sainte Sophie, donc ! D’ailleurs l’église n’est vouée à aucun saint.

Il confia la direction des travaux à deux architectes grecs, Isidore de Milet et Anthemius de Tralles, leur donnant carte blanche pour la construction. L’empereur souhaitait que cette église soit encore plus grandiose que le temple de Salomon à Jérusalem. L’église fut achevée en 537. Une part non négligeable des matériaux utilisés fut pillée sur des sites tels que les temples d’Athènes et de Delphes (en Grèce), le gymnase d’Ephèse (en Turquie), voire même certains édifices égyptiens. On prend à Paul pour donner à Pierre (ou vice-versa).

L’année 1200 voit l’arrivée des Croisés qui ne se gênèrent pas pour saccager et s'emparer des richesses du sanctuaire pour en fondre des pièces.

 mehmetII.jpgEn 1453 Constantinople tombe aux mains du sultan Mehmet II qui donna aussitôt l’ordre de transformer l’église en mosquée. On eût pu craindre un profond remaniement, voire même une destruction totale de l’édifice, mais il n’en fut rien –ou presque-. Les mosaïques byzantines furent recouvertes d’un badigeon, des médaillons portant les noms d’Allah, de Mahomet et autres califes furent accrochés aux murs, ainsi que des inscriptions en or des versets du Coran. La loge du sultan fut installée à gauche de l’abside ainsi qu’un mirhab, sorte de niche indiquant la direction de la Mecque.

Le crucifix géant fut remplacé par un croissant. Enfin un premier minaret fut érigé, suivi de trois autres construits ultérieurement. J’espère que cette lecture n’aura pas été trop fastidieuse. J’ai pris soin de ne mettre que l’essentiel. Maintenant, nous pouvons commencer la visite :

 

À suivre …

 

17:16 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, turquie, istanbul